Alice au camp des biches

Après avoir aidé les héritiers du vieux Josiah à récupérer leur héritage dans le tome 1 et à résoudre le mystère du manoir hanté dans le tome 2, Alice mérite bien un peu de repos. C'est ainsi qu'elle part en camping au camp des biches au bord d'un beau lac en compagnie de son amie Hélène.

Les deux amies partent en canot sur le lac. Admiratives de la nature environnante, elles s'éloignent beaucoup des rives sans s'apercevoir du changement de météo. Un violent orage éclate et comme la nuit tombe, leur canot percute un arbre à la dérive et coule. Alice pourrait rejoindre la rive à la nage, mais elle refuse d'abandonner son amie qui est une piètre nageuse. le moment est angoissant et Alice voit sa fin venir. Dans un ultime sursaut de survie, elle appelle à l'aide et elle est entendue. Une barque conduite par une jeune fille, Laura, vient la sauver. Alice et Hélène lui doivent la vie.

Laura est orpheline et elle confie à Alice qu'elle a peur que son tuteur soit odieux. Alice cherche à la rassurer mais lorsqu'elle voit le tuteur, elle se rend compte que c'est un homme fort peu recommandable. le tuteur, Jacob Ascott, emmène quasiment de force Laura chez lui, l'arrachant à ses nouvelles amies...

Quelques jours plus tard, Laura s'enfuit de chez son tuteur et demande asile à Alice. Elle lui dit que son héritage laissé par sa mère est presque inexistant, alors qu'on lui avait dit qu'il était au contraire conséquent. Alice commence à se rendre compte que son soi-disant tuteur est un escroc qui ne veut qu'une chose : l'héritage de Laura.

Face à cette injustice, Alice mène l'enquête et se retrouvera vite dans une situation très dangereuse...
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Au programme, Alice passe des vacances en compagnie d'une amie à elle, Hélène. J'avais complètement oublié que Bess et Marion n'étaient pas présentes au cours des premières aventures, mais on ne peut pas dire qu'Hélène marquera longtemps les esprits.
Au cours d'une promenade en bateau, les deux jeunes filles sont surprises par une tempête et sauvées de justesse de la noyade par une jeune orpheline qui vient d'hériter de sa mère et qui attend l'arrivée de son tuteur, qui se trouve finalement être un odieux personnage.
N'écoutant que son coeur, Alice va venir en aide à Laura et tout faire pour lui rendre sa fortune.

Ce n'est sans doute pas l'histoire la plus palpitante vécue par Alice. Tout est assez linéaire et l'action est essentiellement concentrée dans des poursuites en voiture et des filatures dans les bois.

Mais on retrouve tout de même les thèmes qui ont fait le succès de la série, avec une héroïne intrépide et très indépendante pour l'époque (on est en 1930 et Alice conduit sa propre voiture), qui n'hésite pas à venir au secours d'une jeune fille qu'elle ne connaît pourtant qu'à peine.

Il est à noter que même si l'intrigue n'est pas des plus palpitantes, il y a un vrai effort de fait pour l'écriture.
Alors que les livres pour la jeunesse sont souvent écrits dans un langage très simple, on trouve ici des tournures au passé simple et à l'imparfait du subjonctif qui font plaisir à voir. Comme quoi, on peut écrire pour les plus jeunes sans les prendre pour des illettrés. du moins dans les premières éditions puisque les différentes traductions se sont chargées de simplifier le vocabulaire et de passer l'action au présent, ce qui ne fait que me désoler.
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Alice rencontre une jeune fille, Laura qui vient de perdre sa mère. Elle doit rencontrer sous peu son tuteur, qui était un grand ami de sa mère défunte. Mais cet homme n'est pas celui à qui elle s'attend. Ce que je préfère dans ces petits livres, ce sont les moments où Alice s'entroduit dans des lieux où elle ne devrait pas être. Tout est si mystérieux, on ne sait jamais ce qui peut se passer, je ressens ces peurs et je peux ressentir quand elle est dans les bois, la nuit comme si j'y étais.

J'y allais avec prudence, pas certaine que cette lecture d'enfance soit encore à mon goût trente ans plus tard. Bon, ça se laisse lire. Littérature populaire dans tout les sens du terme, il ne faut pas chercher la vraisemblance, mais si on y prend pas garde ça se lit toujours bien (le petite côté "vintage" en sus)