AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 101 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je crois que Kate Quinn et moi sommes incompatibles.
Car il m'est advenu la même déconvenue qu'avec La maîtresse de Rome : j'ai dévoré les 100 premières pages, puis l'ennui s'est installé pour ne plus me quitter. Et pourtant, contrairement à la première fois où mes attentes étaient trop fortes, cette fois, j'ai abordé cette suite avec détachement afin de me préserver d'une trop grande déception, cependant, le style est tellement plat, l'intrigue tellement banale, les personnages sans profondeur, que mon intérêt a décru au fil de la lecture. Et c'est dommage, car le thème abordé (les légions), peu traité dans la littérature, avait attisé ma curiosité. Ajoutez à cela que le récit est truffé d'invraisemblances et d'inexactitudes historiques et vous comprendrez mon désappointement teinté d'agacement...

Avant de développer mon ressenti, je dois vous faire part du choc que j'ai éprouvé au début quand je me suis rendu compte que Paulinus était mort ! cry Keuwa ?!? L'un de mes chouchoux a rejoint les Champs Elyséens ? Sans que personne ne ne me prévienne de cette tragédie ? Et d'abord, est-ce que cette mort a été abordée dans La maîtresse de Rome ? Si oui, comment ai-je bien pu l'oublier ? Par les dieux de l'Enfer, est-ce qu'une âme charitable pourrait éclairer ma lanterne sur ce mystère ?
Fin de l'aparté.

Comme je le disais, le début, encourageant, me faisait espérer un avis plus enthousiaste. J'ai même été agréablement surprise de constater que Vix (nous retrouvons à l'âge adulte les enfants des personnages du tome 1), qui m'avait horripilée dans le roman précédent, réussisse l'exploit de me faire rire ; malheureusement, ses défauts ont très rapidement repris le dessus. Expliquez-moi comment s'attacher à un homme aussi "grossier, insolent, prétentieux, déloyal et menteur ?" Ce n'est pas moi qui dresse ainsi ce portrait peu flatteur mais son meilleur ami, Titus à la 200è page ! Vix me fait donc davantage penser au Miles gloriosus de Plaute qu'au Corydon de Virgile !

Si bien que je n'ai jamais compris ce que Sabine pouvait bien lui trouver !
Passe encore leur liaison du début. Sabine s'ennuie en attendant un mariage qui lui permettra de réaliser ses rêves d'aventures ; alors, qu'elle choisisse pour se désennuyer de coucher avec le garde de son père dont le physique est plus qu'avantageux est tout à fait envisageable ! Par contre, qu'elle continue cette liaison après son mariage avec ce garçon si fruste, si inculte et si incontrôlable dépasse l'entendement ! J'ai trouvé leur relation vraiment agaçante : d'un côté, nous avons Vix, garçon complètement immature et coureur, égoïste forcené qui n'hésite pas à trahir Sabine juste pour soulager sa fierté de mâle froissée, de l'autre Sabine, jeune femme intelligente et indépendante, un peu volage (le personnage m'a fait penser à un mixte de la Sabine historique et de sa petite-nièce Faustine la Jeune !), qui ne se laisse pas aveugler par ses sentiments et qui nourrit envers son amant un amour adulte et pragmatique ! Bref, leur histoire d'amour m'a laissée de marbre et le récit retrouve un certain intérêt dès lors que Vix et Sabine ne sont pas ensemble... Donc, côté romance, c'est la frustration totale...

Malheureusement, ma frustration ne s'est pas cantonnée à l'histoire d'amour. Non. Elle a trouvé son apogée au traitement infligé à l'histoire et à L Histoire...

Déjà, le récit fourmille d'approximations historiques (je ne parle pas des arrangements avec l'histoire que nous explique l'auteure à la fin du volume et qui ne me gênent en aucune manière) : par exemple, Vix, bien que n'ayant pas la citoyenneté romaine, appartient à la Xè légion Fidelis (cela aurait été plus logique qu'il fasse parti des troupes auxiliaires) ; certains gestes de la vie quotidienne décrits par l'auteure, ou certains dialogues, ont une consonance curieusement moderne et anachronique !
De plus, l'auteure s'inspire de certaines scènes cinématographiques pour broder son histoire ou ajouter un effet mélo-dramatique : j'ai trouvé des similitudes avec les films Centurion , Gladiator, Kingdom of Heaven ainsi qu'avec la série Rome (les amis centurions de Vix m'ont fait penser aux 7 légionnaires du 1er et à leurs dialogues, ce qui n'est pas forcément positif vu la lourdeur de ces derniers! ^^ ; j'ai trouvé un parallèle entre le parcours de Simon et celui de Timon, le juif romain etc etc ). Ce procédé ne me dérange pas en soi, au contraire, j'aime d'ordinaire reconnaître certains clins d'oeil cinématographiques, mais là, on avait l'impression que c'était pour compenser l'essoufflement de son inspiration et le sentiment de scènes déjà vues (et en mieux ailleurs !)...
A un moment, j'ai même cru reconnaître une référence littéraire à un bouquin qui a fait le buzz, quand Vix s'interroge sur sa maîtresse : "Peut-être mon amie avait-elle en elle une petite déesse ?" (page 204-205) ; j'avais juste envie de crier : "Non, par pitié ! Anastasia, sors de ce corps !". Pardonnez-moi, je craque...

Encore une fois, l'intrigue pâtit de son lot d'invraisemblances : je n'ai pas cru un seul instant que Sabine, femme de légat, réussisse à rester incognito parmi les soldats, cachée sous sa "peau de mouton crasseuse", partageant leur feu de camp ou leurs longues marches, massant les pieds de Vix à chaque étape ou lavant son linge à la rivière ! Et que dire de Vix, qui se fait encore un ennemi du futur empereur, prenant plaisir à le ridiculiser, sans que le ciel ne lui tombe sur la tête ? encore une fois, il échappe à la vengeance de cet homme cruel sur une explication aussi saugrenue que capillo-tractée... Et là, je me dis que cette manière de tirer son héros de l'embarras où elle l'a fourré sans se soucier d'être crédible est une marque de fabrique de l'auteure ! je suis même allée jusqu'à penser qu'elle s'auto-adressait un clin d'oeil !

Donc, comme vous l'avez compris, je n'ai pas du tout été convaincue par cette suite ! La lecture en elle-même n'est pas désagréable mais l'écriture plus ludique que littéraire, l'intrigue inexistante ou poussive, les personnages pour la plupart transparents et sans charisme, n'ont pas réussi à me faire oublier que le fonds historique n'est qu'un prétexte, ce qui est révélateur du niveau d'exigence historique et littéraire de ce roman !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
Commenter  J’apprécie          62
(...)
La 1e chose à savoir sur ce livre (et que j'ignorais…), c'est qu'il s'agit d'un tome 2. le 1er tome s'intitule La Maîtresse de Rome et, si j'en crois les rappels que fait l'auteure ici, raconte l'histoire des parents de Vix et ce à quoi il a été confronté dans son enfance. A priori, je dirais que la lecture du tome 1 n'est pas indispensable à la compréhension de celui-ci et, de toute façon, je n'ai pas l'intention de le lire maintenant.

Parce que pour être honnête L'Impératrice des sept Collines ne m'a pas vraiment emballée… La mise en place est assez longue et, à l'exception de Titus, j'ai trouvé tous les personnages de cette histoire particulièrement antipathiques et têtes-à-claques, à commencer par Vix et Sabine, les protagonistes principaux. Je n'entrerai pas dans les détails pour ne pas vous spoiler, mais ils m'ont constamment horripilée. Sans parler de l'extrême misogynie, certes imputable à l'époque, mais néanmoins insupportable, dont font souvent preuve la plupart des personnages, y compris les femmes.

Du coup, vous vous demandez sûrement pourquoi je suis allée au bout de ma lecture ^^ Et bien, je reconnais que la plume est assez agréable. ça se lit assez facilement et les éditions France Loisirs ont 2 qualités que j'apprécie particulièrement: la police utilisée est suffisamment grosse pour qu'on puisse lire longtemps sans se fatiguer; le 2e point devrait aller de soi, mais ce n'est malheureusement pas le cas: il n'y a AUCUNE coquille, AUCUN défaut de traduction. ça me navre de devoir le souligner, mais parmi mes lectures de ces dernières années, peu de maisons d'édition peuvent se targuer de cette qualité…

Autre point positif: l'aspect historique est vraiment bien mené. La description de l'époque et des lieux, des traditions, du quotidien, que ça concerne l'habillement, l'architecture ou la description des repas, tout ça est restitué de façon précise et crédible, on s'y croirait. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre. On sent que l'auteure a travaillé sérieusement son background et a fait des recherches suffisamment poussées pour au minimum créer l'illusion (la couverture de mon livre précise que Kate Quinn est la fille d'un historien).
(...)
Bref, une lecture qui me laisse très mitigée quant aux personnages et à l'histoire, mais dont j'ai apprécié la plume et l'aspect historique. Ce ne sera cependant pas suffisant pour m'inciter à lire les autres livres de la série.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          50
Par pitié, délivrez moi! C'est à peu près mon état d'esprit alors que je me trouve à la page 315 de cette punition littéraire qui n'a de roman que le nom. Je ne prendrais même pas le temps de finir pour donner mon avis.

Ca avait pourtant bien commencé. L'histoire se déroulant durant la Rome antique et suivant les vies d'un ancien gladiateur et d'une fille de bonne famille patricienne. J'aime l'histoire et l'antiquité, j'aime l'héroïsme et les batailles. Ca se lisait facilement -si on oubliait le ton terriblement familier qui m'a paru anachronique pour un roman historique- l'histoire avançait à un bon rythme. Mais ce qui tue ce roman littéralement ce sont ses personnages principaux. Comment suis-je censée m'attacher à ces deux égoïstes, arrogants, imbus de leurs personnes et donneurs de leçon? Autant Vercingetorix le héros qui se révèle en plus vulgaire, infidèle et ignorant vis a vis des femmes que Sabine, petite fille gâtée née avec une cuillère en or dans la bouche et croyant tout savoir du monde. Chaque page est une punition, j'ai simplement envie de les coller ensembles qu'on en finisse. de toute façon ils se méritent bien.

Sans oublier les improbabilités historiques et autres approximations. Une impertinence à la hauteur du héros envers ses supérieurs hiérarchiques lui aurait déjà valu une punition exemplaire. Sans compter la présence aberrante d'une femme noble en pleine campagne militaire qui ne me convainc pas une seconde! L'antiquité n'a rien de glamour ou de romantique, j'en conviens, je n'ai toutefois pas envie de supporter 700 pages de personnage insupportable pour le bien de la réalité historique. Il doit exister un juste milieu que diable!
Ce qui sauve l'histoire se sont les personnages secondaires. J'en suis rendue à m'être attachée aux antagonistes tant les héros me semblent antipathiques. Plotine et Hadrien me paraissent bien moins insipides et dénués d'intérêt. Sans oublier Titus qui sous ses dehors de fils de bonne famille un peu gringalet a bien plus de plomb dans la cervelle!

Attention toutefois, ceci est la suite du roman intitulé "La maîtresse de Rome", on arrive à le comprendre sans avoir lu le tome précédent mais c'est toujours bon à savoir, j'ai été pour ma part induite en erreur. Je ne tiens pas à offenser les gens ayant apprécié leur lecture. Nous n'étions simplement pas fait pour nous entendre, ce livre et moi.

J'ai tendance à conseiller aux gens de ce faire leur propre avis sur un livre mais celui là a épuisé ma patience. Et c'est pour cette raison que pour la première fois je décerne une mention sans étoile à une de mes lectures. Pas une absence de notation, non, un vrai sans étoile = zéro pointé pour un séjouþr au bagne qui ne m'a occasionné aucun plaisir. Allez. Plus que 450 pages à finir.

Edit du 15/03:
Dans ma grande magnanimité j'accorde une étoile à ce livre, tout spécialement pour ses personnages secondaires. Et je me retrouve face à un cruel dilemme. Les personnages principaux m'énervent toujours autant mais comment faire si je veux connaître la fin de l'histoire pour Titus, Faustine et les autres?

En étant parfaitement honnête, je dois dire que Vix s'est partiellement amélioré à mes yeux en gagnant plus de maturité, grandement aidé dans cela par Mirah. Mais Sabine m'horripile toujours autant et je ne suis pas certaine d'avoir envie d'enquiller sept cent pages avec elle aux commande.

Allez, une étoile pour ce roman. Et c'est bien grâce à Titus!
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (261) Voir plus



Quiz Voir plus

Le réseau Alice

Quelle est l'arme qui a ravagé les mains d'Eve Gardiner?

Un buste de Baudelaire.
Un pistolet Luger.
Un plateau de service.
Une lampe de lecture.

4 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Le Réseau Alice de Kate QuinnCréer un quiz sur ce livre

{* *}