L'insolente de Stannage Park

Ce deuxième tome m'a moins plu. Les ingrédients ne sont pas tellement différents du premier volume, mais la sauce ne prend pas cette fois. En effet l'histoire démarre mal avec une héroïne présentée comme une gamine immature au point de faire perdre de sa crédibilité à l'intrigue. Elle ment comme un arracheur de dents au héros et lui joue quelques mauvais tours pour le dégoûter de son nouveau domaine à la campagne et ce dernier n'a même pas l'idée de se renseigner "ailleurs" ou de la confronter directement à l'absurdité de ses propos...
Après ce départ peu plausible, je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à l'histoire d'amour entre les deux personnages qui s'accordent si bien ensemble que leurs désaccords et leurs difficultés (autrement dit tout ce qui constitue le dernier tiers du livre) sont difficiles à prendre au sérieux.
Au cours du roman, on croise aussi des cousines du héros, les Smythe-Smith, des musiciennes exécrables qui sont les héroïnes d'une autre série de Julia Quinn : le Quartet des Smythe-Smith.

Henriette, dite Henry, véritable garçon manqué n'est pas trop à l'aise à l'idée de rencontrer le nouveau successeur de Stannage Park. Elle qui a toujours vécu sur ces terres, est bien prête à rester, par tous les moyens. Mais c'était sans savoir qu'elle allait rencontrer William Dunford, célibataire Londonien endurci, qui lui, de son côté est bien déterminé à l'emmener à Londres, afin qu'elle puisse prendre conscience, qu'elle est aussi une femme, et très séduisante qui plus est. Loin d'eux le fait de penser que l'amour serait au rendez-vous...

Comme vous le savez très certainement, j'aime beaucoup cette auteure, et comme à chaque nouveau roman qui paraît, je ne peux que m'y plonger. L'intrigue, un tant soi peu originale, est bien menée, bien ficelée, même si on se doute dès le départ du dénouement. Je me suis laissé prendre par l'histoire, qui est addictive et riche en rebondissements. le récit est très bien rythmé, ponctué par de nombreuses émotions, mais également parsemé de pointes d'humour. C'est pour dire, je l'ai quasiment lu d'une traite.

Je me suis attachée aux personnages. Henriette, dite Henry est une jeune fille qui a, très jeune perdu ses parents. Dès lors, elle a été élevée par son tuteur, qui est maintenant décédé à son tour. Alors qu'aujourd'hui, elle a une vingtaine d'années, elle se demande ce qu'il va advenir d'elle, tout en sachant qu'un nouveau Lord va prendre le relai et qu'elle va devenir sa pupille. Depuis ses quatorze ans, elle a régi d'une main de maître le domaine, et ce, dont elle ne veut pas, c'est le quitter. Malgré le fait qu'elle soit une jeune femme, elle a toujours été un garçon manqué, une sauvageonne comme le dira Dunford. Dotée, d'une forte détermination, et d'un sacré caractère, on ne peut que l'apprécier.
William Dunford, est un homme bien connu de la Société Londonienne. Héritant d'une baronnie, il était loin de se douter de ce qui allait l'attendre. En se rendant à Stannage Park, il était loin de se douter qu'il rencontrerait celle qui ferait battre son coeur plus qu'aucune autre ne l'avait jamais fait. Il est très protecteur, très avenant, et s'intéresse à ce qu'il l'entoure.
J'ai beaucoup aimé retrouvé les protagonistes déjà rencontrés précédemment, et de même, faire la connaissance d'autres sauf une certaine personne.

En bref : j'ai passé un excellent moment avec cette lecture. Une romance historique, dont on devine certes la finalité, mais qui ne m'a pas laissé indifférente. Comme à chaque fois, j'ai été séduite par la plume de Julia Quinn.
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Cornouailles, 1816. Henriette Barrett, que tout le monde appelle Henry, n'a que 20 ans, mais depuis déjà six ans elle administre seule Stannage Park, le domaine de son père adoptif. Mais celui-ci vient de mourir. le domaine revient à un lointain cousin londonien, Dunford, qu'Henry est bien décidée à dégoûter au plus vite de la vie à la campagne.

L'Insolente de Stannage Park est un roman qui a un défaut principal : 80 pages de trop. Si l'auteure avait conclu le roman plus tôt (avant l'entrée dans le monde de l'héroïne), l'histoire aurait été parfaite. Mais ces longueurs finales superflues gâchent tout le plaisir offert par cette lecture, transformant deux héros fins et intelligents en aveugles incapables de communiquer. le style subtil de Julia Quinn et une intrigue bien construite (malgré son invraisemblance) dans ses 297 premières pages ne parviennent pas à sauver la déplorable impression que laissent sur le lecteur les inutiles rebondissements finaux.

Une romance régence qui commence bien mais finit mal. Dommage.

J'ai vraiment aimé ! Aussi bien que Splendide. Henry est un véritable garçon manqué et quand Will l'a rencontre, il se demande quel homme pourrait bien s'intéresser à elle. Mais avec le temps, il succombe à son charme et à cette personnalité unique. Il la trouve de plus en plus belle au fur et à mesure que les jours passent. Ce qui super c'est qu'on retrouve à certains moment, Emma et Alex qui s'apprêtent à avoir un bébé. En tout cas, lorsque Emma fait son entrée dans le beau monde, William est loin d'être ravi à l'idée qu'elle puisse tomber amoureuse d'un autre homme. le plus touchant c'est de voir qu'elle a peur qu'il ne l'aime pas et réciproquement, jusqu'au jour où leurs sentiments sont révélés.

Cette romance est la suite de Splendide (en réalité, il s'agit d'une tétralogie, mais seuls deux romans ont été traduits en français). Dunford (l'ami du duc du premier tome) reste un débauché. Il hérite de façon inattendue de terres et se retrouve tuteur d'une jeune fille qui craint l'arrivée d'un nouveau maître et tuteur. Elle est habituée à administrer la propriété et à être indépendante, aussi va-t-elle tout faire pour faire fuir Dunford.

Ce roman se lit aisément grâce à la prose de l'auteure. Mais c'est la seule qualité du livre.

Je n'ai pas accroché à la personnalité de l'héroïne, beaucoup trop bornée et excessive. Elle se comporte comme une gamine qui n'a pas grandi. Un peu de nuance aurait été bienvenue, et les problèmes de communication entre les deux protagonistes pour la dernière partie de l'histoire sont un peu forcés, à tel point que j'ai souvent levé les yeux au ciel tellement je n'y croyais pas. Dommage.

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