Cake-walk

Nicolas raconte. Il a 18 ans et vit dans le Nord-Pas-de-Calais à la frontière belge. Il raconte ses "Premiers de l'an" où la coutume veut qu'on aille présenter ses voeux à la famille et aux voisins. Occasion pour lui de se remémorer le souvenir ses grands-parents, de Noré qui fut sur bien des sujets un initiateur hors normes, un maître à penser peu recommandable souvent. Il y a toute une galerie de personnages : ses parents Sigi et Maman-Lilas, Tata Margot, les Desurmont, les Maton, Mélie.
Chacun est croqué dans ses moindres défauts avec une écriture jubilatoire, à la Frédéric Dard. Les situations sont souvent crues. Les scandales se succèdent. Ah l'amour !
Nicolas, petit garçon ne comprenait pas tout mais il a une très bonne mémoire des images qui se sont gravées dans sa tête.
J'avais pensé lire ce livre pour le challenge ABC puis le donner à la ressourcerie ou à Emmaüs. Cela attendra encore un peu. Je vais essayer de le partager d'abord avec mes amis. Truculent !

J'ai choisi ce livre d'après son résumé, pour le challenge 26 livres - 26 auteurs.

Mais dès les premiers mots, j'ai buté contre un style très particuliers, une gouaille du nord à la quelle je ne suis que très peu habituée. C'est relativement bien écrit, à mon gout, mais j'avoue que cette façon de narrer l'histoire m'a perturbé, surtout que le sujet ne m'a pas transcendé, tournant un peu en rond. L'auteur revient sans cesse sur des évènements : le dépucelage de sa mère, l'ivrognerie de sa tante, amante de Noré le meilleur ami de son père, le suicide de la femme de cet homme... Bref, une histoire de famille tortueuse à souhait, où l'alcool coule à flot, où les réunions de familles deviennent des pugilats. Je ne me suis pas sentie proche des personages, et je n'ai même pas tenté une lecture en diagonale de la fin.

Bref, Bof !

Une langue et un style bien particulier pour nous plonger dans les souvenirs de jeunesse d'un petit gars du nord et dans une atmosphère à la façon d'un "Brueghel" de l'écriture.

Dans une zone du Nord, frontalière avec la Belgique, un narrateur nous raconte les faits familliaux dont il a été le témoin naïf ou désabusé de sa petite enfance à son adolescence, des relations passionnelles entre sa tante Margot et Noré, le mari d'une femme, Mélie, dont il était innocemment amoureux. Celle-ci l'a initié à la pâtisserie, à la danse, à la patience...

J'ai encore mis beaucoup de temps à entrer dans ce roman-là. J'avais oublié le style argotique et haché de Quint, intentionnellement relâché, je ne comprenais pas bien ce qu'il voulait dire par "chaudron" et autres termes employés dans une acception qui m'était quasi inconnue, ce qui a gêné la visualisation qui m'est nécessaire pour entrer dans un texte, alors que l'audition y était et me plaisait.

Suite sur mon blog.
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