... Le soleil s'est retiré de la chambre de Louis, j'en prends conscience tout d'un coup, en même temps que des roulementsde chariots dans les couloirs. Et que la journée a passée..., Louis vit toujours à l'exterieur de lui, au travers des mécaniques. Il n'a pas eu le moindre frisson. Et la fatigue me tombe sur les yeux, la sensation que je n'arriverai à rien, que mes mots et ma petite histoire n'auront jamais auncun pouvoir...
Sait-on jamais où commence l'irréparable... ? Quel mot, quel geste, quelle miette de vie oubliée au bord d'un jour sans date, au revers d'une nuit perdue, finit par peser plus lourd qu'un destin arrêté par les dieux... ? À quel moment insidieux notre histoire se confond avec celle des peuples, des nations, les guerres et la barbarie, et les instants d'humanité... ? Quand est-ce qu'on ne s’appartient plus... ? On reconnaît trop tard nos minuscules fatalités pour en jouir où les éviter, et le reste est vanité...
La mort interrompt les mensonges de nos proches et leurs vérités reviennent, nues et crues, on le sait tous.