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EAN : 9782864242468
506 pages
Editions Métailié (27/05/2004)
4.11/5   37 notes
Résumé :
Claude Couffon, traducteur et ami des poètes et des écrivains latino-américains nous la présente ici, avec la force et la passion qui animent son amour de cette littérature exceptionnelle.


Horacio Quiroga, César Vallejo, Miguel Angel Asturias, Jorge Luis Borges, Silvina Ocampo, Alejo Carpentier, Juan Bosch, Juan Carlos Onetti, Felisberto Hernandez, Oscar Cerruto, Adolfo Bioy Casares, Luisa Mercedes Levinson, Julio Cortazar, Augusto Roa Bastos,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
"Cela n'est pas possible, et pourtant, cela est."
(J. L. Borges, "Livre de Sable")

Si vous me dites : "fantastique latino-américain", je vous réponds : "Macondo".
Marquez représente sans doute le mieux ce que j'imagine sous le terme "réalisme magique", et sa "magie" restera toujours connectée avec la chaleur humide et l'odeur des bananiers qui se dégagent des pages de "Cent ans de solitude" : cet air qui ondule en créant toutes sortes de mirages qui transforment le réel en irréel, féerique ou inquiétant.
C'est comme une bulle de savon colorée qui flotte dans un monde rationnel, et il ne faut pas appuyer dessus, sinon elle explose et toute la magie est brisée.

Bien sûr, cette anthologie ne serait pas complète sans un récit de Marquez. J'ai appris dans un petit médaillon, dédié à chaque auteur, que Macondo de Marquez doit beaucoup à Yoknapatawpha County de Faulkner... mais oui ! Mais tandis que Faulkner utilise le procédé classique du "courant de conscience", pour créer des histoires aussi inquiétantes qu'"Une rose pour Emily", les auteurs de l'Amérique latine vont créer quelque chose à part, en distordant la réalité et en y rajoutant des éléments absurdes et oniriques. La géographie aidante, nous nous sentons subitement à mille lieues des auteurs à l'héritage européen.

Toutes les histoires du recueil (une bonne trentaine) ne sont pas du "réalisme magique", mais elles sont toutes "étranges" ou "fantastiques". Que vous préfériez un conte plutôt classique dans le style de Poe, une bizarre histoire humoristique, une terreur pure et dure ou un récit psychologique, vous y trouverez toujours votre bonheur. Les auteurs comme Quiroga, Borges, Marquez, Bioy Casares, Cortazar, Vargas Llosa et bien d'autres sont à votre service... donc, à lire de préférence dans une confortable chilienne avec un gros verre de mocochinchi à la main.

Forcément, chacun ses goûts (ce qui est aussi valable pour le mocochinchi; à ne surtout pas confondre avec Monchhichi !), alors je vais dresser mon propre palmarès, en commencant par "Anaconda" d'Horacio Quiroga. En général, les histoires d'animaux m'ennuient profondément, mais il y avait quelque chose de paralysant, voire venimeux, dans ce récit sur un Grand Conseil de serpents de la jungle, qui vont se liguer contre leur ennemi commun, l'homme.
En me disant qu'il n'y aura probablement pas mieux, j'ai relu avec plaisir "L'Aleph" de Borges et l'histoire de Marquez sur le plus beau noyé du monde, avant de tomber sur le "Retour aux sources" d'Alejo Carpentier. Son histoire m'a fait penser au "Masque de la mort Rouge" de Poe par son esthétisme baroque, sauf que Carpentier s'y prend autrement. Don Martial va se lever de son lit de mort pour vivre sa vie à l'envers, et l'histoire réserve plein d'images insolites, comme ces bougies qui se consomment en grandissant, le piano qui redevient clavecin, et don Martial qui oublie la musique pour ressortir ses soldats de plomb. Un voyage d'un néant à l'autre, assez dérangeant, somme toute...
Pour vous détendre, vous pouvez enchaîner sur "L'Aiguilleur" de Juan José Arreola, une histoire qui décrit d'une façon tout à fait drôle et tout à fait absurde le fonctionnement des chemins de fer au Mexique. Cela vous amusera d'autant plus que même dans notre beau pays, à un moment ou à un autre nous avons probablement tous vécu les mêmes tourmentes que le pauvre voyageur d'Arreola.
Si vous voulez quelque chose de plus costaud dans le style "terreur classique", prenez "Aura" de Carlos Fuentes. Pour les amateurs de récits psychologico-bizarres, l'histoire de chiens d'Elena Garro devrait faire l'affaire.
Et pour finir vraiment en beauté, pourquoi pas "L'homme aux champignons" de Sergio Galindo, une des histoires les plus étranges que je n'ai jamais lues.
Seulement, méfiez vous des enfants trouvés dans une belle clairière pleine de champignons. Vous ressentez d'abord une grande euphorie, et le reste n'est plus qu'un rêve... D'ailleurs, saviez-vous en quoi consiste le métier d'un "homme aux champignons" ?

Il est toujours précaire de noter une anthologie qui regroupe tant d'auteurs difficilement comparables. Certaines histoires m'ont laissée de marbre (je m'excuse notamment auprès de João Guimares Rosa !), mais ce fut un beau voyage, et 4/5 devrait convenir.
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Je suis un anaconda. J'ai avalé cette anthologie de 505 pages avec grand plaisir et je ne suis pas repue, je vous préviens. Vous aurez droit à de petits billets sur certaines histoires que je compte bien relire ou écouter.
Claude Couffon un très grand spécialiste a réuni en 1989 la crème de la crème, d'un continent formidablement divers et prolixe (voir la liste complète dans "résumé"). Une trentaine d' histoires signées des plus grands écrivains hispanophones et lusophones du XXe. Tous désormais classiques. Tous ont écrit de superbes textes étranges ou fantastiques. Ne me demandez pas quelle est la différence, je vous goberais tout cru sur votre oreiller de plumes ce soir. Ces définitions varient tous les ans et sont toujours indigestes tant il y a d'exceptions. Je suis bien davantage sensible à la maîtrise du cuento ou conto, qui est considéré là bas comme un des beaux arts.
« J'ai lutté, écrit Quiroga, pour que le conte n'ait qu'une seule ligne, tracée d'une main certaine du début jusqu'à la fin. Aucun obstacle, aucune digression ne devait venir relâcher la tension de son fil, le conte est, au vu de sa fin intrinsèque, une flèche soigneusement pointée qui part de l'arc pour aller directement donner dans le mille. »

Ces fins archers sont tous les héritiers de plusieurs traditions écrites et orales amérindiennes, africaines, européennes. Ils ont le don de vous faire gober le surnaturel comme si de rien n'était. On l'accepte d'autant plus volontiers qu' on aime entendre des histoires, entre plaisir et horreur, qui nous sortent littéralement de l' ordinaire pour mieux l'interroger.

J'ai savouré des histoires qui sont indisponibles à ma connaissance en français actuellement :
-Oscar Cerruto : Les Vautours***** un voyageur croise le regard magnétique d'une femme dans un tramway et plonge dans un cauchemar.
-Juan Bosh : La Tache indélébile*** : un conte fantastique civique...si, si.. qui vous fait perdre la tête (voir citation).
-Juan Jose Arreola : L'Aiguilleur***** : un voyageur cherche en vain son train et dialogue avec l'aiguilleur. Une nouvelle absurde et drôle.
-Elena Garro : le Jour où nous fûmes des chiens****La cruauté du monde vue à travers l'imagination innocente d'une petite fille.
-Virgilio Diaz Grullon : au-delà du miroir*** Un homme à la recherche de sa véritable identité.
-Sergio Galindo : L'homme aux champignons ****Une terrible fricassée familiale.

Merci beaucoup Bobby.
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A l'exception de quelques rares romans, dont le célèbre "Cent ans de solitude", je dois avouer que la littérature d'Amérique latine, m'est à peu prés inconnue.

C'est pourquoi, quand je suis tombé sur ce recueil dans une bourse aux livres d'occasion, j'ai saisi la chance de la découvrir par un biais qui me passionne : le fantastique.

Ce livre présente un panorama de la littérature sud américaine, vu au travers du prisme déformant, mais aussi parfois révélateur, de l'étrange, de l'insolite...

Les auteurs présentés ici, sont originaires de l'Uruguay, du Mexique, du Brésil, de République Dominicaine, et autres contrées exotiques.
Citons, entre autres, José Luis Borges, Adolfo Bioy Casarès, Julio Cortázar, Gabriel Garcia Marquez, Jorge Amado pour les plus connus.

Autant le dire, nous sommes fort loin du fantastique anglo-saxon par exemple, dont les grands auteurs ont imprimé un style devenu référentiel.

Ici, nous sommes plus souvent dans le réalisme fantastique, ou l'onirisme. Une vision de l'insolite que l'on peut qualifier de plus "poétique" et moins sensationnelle.

L'histoire de ces pays, a en général été marquée par des périodes pour le moins troublées, allant jusqu'aux révolutions, dictatures, guerres civiles. Cela se retrouve tout naturellement dans certaines oeuvres, ainsi, par exemple, dans le roman distopyque (un des rares lus dont je parle plus haut) "Journal de la guerre au cochon" d'Adolfo Bioy Casarès.

Le recueil s'avère donc une introduction intéressante à une expression littéraire très caractéristique.

Comme presque toujours dans ce genre d'ouvrage, les textes sont d'un intérêt variable,et pour quelques uns un peu ésotériques (pour le néophyte que je suis tout au moins !).

Ceci dit, la qualité d'écriture, et de traduction est toujours au rendez-vous.
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Un très excellent recueil de nouvelles pour qui veut découvrir ou approfondir ses connaissances en littérature d'Amérique latine, et j'en fais partis, c'est étranges et fantastiques histoires m'ont presque toutes plu. Je note Gabriel Garcia Marquez avec qui j'ai renoué, car je n'avais pas aimé Cent ans de solitude, Horacio Quiroga, Miguel Angel Asturias, Jorge Luis Borge ou encore Mario Vargas Llosa qui me donne envie d'en découvrir plus de ces auteurs. Des grands noms mais d'autres, plus confidentiels dans notre contrée, sont enfin traduits. C'est plein de poésie, c'est tantôt du fantastique, tantôt étrangement réaliste, toutes les nouvelles ont un petit quelque chose qui fait au moins voyager et j'adore ça.
Une belle qualité d'écriture domine dans ce recueil, pour mon plus grand plaisir, même si toutes ne se valent pas, les nouvelles proposent des styles tous différents les uns des autres.
De belles découvertes ou redécouvertes !
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Lorsque j'ai choisi de lire ce livre, je voulais connaître davantage les auteurs d'Amérique Latine. L'objectif est rempli. Cependant, je n'ai pas aimé toutes les nouvelles.
Je suis toujours insensible à l'univers de Fuentes et de Borges…Par contre, j'ai découvert des auteurs fabuleux comme Miguel Angel Asturias, Augusto Roa Bastas, Mario Vargas Llosa. J' ai apprécié davantage Gabriel Garcia Marquez. C'est un livre avec une belle brochette d'auteurs dont on connaît certains par leur réputation, et d'autres moins. Aussi, cet ouvrage est une belle découverte. Cependant, une relecture de certaines nouvelles aurait été plus agréable (niveau orthographe) avant de publier le livre. Pour des professionnels, je suis un peu déçue, là où la société blâme parfois des individus qui n'exercent pas dans le milieu littéraire.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le cadavre de l'homme aux champignons n'avait toujours pas été retiré. Nous l'enjambâmes et courûmes chercher nos verres, car nous étions assoiffés. C'est alors que Gaspard s'approcha de moi et me demanda :
-Que lui est-il arrivé ? Qui est-ce ?
L'explication fut fournie par Lucile :
-C'était l'homme aux champignons. Ceux d'aujourd'hui sont vénéneux. Elle rit :-Ce sont ceux qui poussaient à l'endroit où mon père t'a trouvé.
Sur ces entrefaites, deux serviteurs vinrent prendre le cadavre et disparurent avec lui dans les noires profondeurs du verger. Une femme vint nettoyer les vomissures dont le marbre du sol était maculé. Mes parents s'approchèrent du perron en se tenant par la main :
-Everard, il n'y aura pas de champignons ce soir, dit Elvire.
-C'est bien dommage, répondit son mari. Ils avaient l'air si délicieux...

(S. Galindo, "L'homme aux champignons")
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- Mais, y-a-t-il un train qui passe par cette ville ?
- L'affirmer reviendrait à commettre une inexactitude. Comme vous pouvez le constater, les rails existent, même s'il sont un peu endommagés. Dans certaines localités ils sont simplement indiqués par deux lignes tracées à la craie sur le sol. Etant donné les conditions actuelles, aucun train n'est dans l'obligation de passer par ici, mais rien non plus ne l'en empêche. J'ai vu passer beaucoup de trains dans ma vie et j'ai connu quelques voyageurs qui ont pu les prendre. Si vous avez la patience d'attendre, j'aurai peut-être personnellement l'honneur de vous aider à monter dans un joli wagon bien confortable.
- Et ce train me conduira à T... ?
- Mais pourquoi vous entêtez-vous à aller à T ? Vous devriez vous montrer satisfait de pouvoir monter dans le train.

(J. J. Arreola, "L'Aiguilleur")
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Tous ceux qui avaient passé la porte avant moi avaient donné leur tête, et je les voyais placées dans une longue file de vitrines adossée au mur d'en face. L'air pollué n'entrait sûrement pas dans c,es vitrines, car les têtes se conservaient de façon admirable, presque comme si elles étaient vivantes, même si l'afflux de sang sous la peau leur manquait. Je dois avouer que le spectacle produisit sur moi une frayeur soudaine et intense. Pendant un certain temps, je me sentis paralysé par la terreur.

(Juan Bosh, La tache indélébile)
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Il eut la vision du tramway, qui fuyait sur le plateau lunaire, sur un altiplano de lumière diffuse, et se perdait rapidement à l'horizon, poursuivi par une sombre nuée d'ailes.

Oscar Cerruto, Les Vautours.
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Et tu n'y songes désormais plus, car il y a plus fort que l'imagination : l'habitude qui te force à te lever, à chercher la salle de bains contiguë à cette chambre, à ne pas la trouver, à sortir en te frottant les paupières, à monter au deuxième étage en savourant l'acidité pâteuse de la langue, à entrer dans ta chambre en caressant tes joues aux poils en broussailles, à laisser couler les robinets de la baignoire et t'introduire dans l'eau tiède, à te laisser aller et ne plus penser.
[Aura - Carlos Fuentes]
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Video de Horacio Quiroga (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Quiroga
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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