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EAN : 9782864243250
156 pages
Editions Métailié (24/03/2001)
3.7/5   5 notes
Résumé :
Ce Désert est celui de la solitude du colon de Misiones qui meurt de fièvre au fond de la jungle en laissant seuls ses deux petits enfants, celui de cette forêt dans laquelle disparaît le péon brésilien dont on ne retrouve que les bottes. Celui des animaux qui parlent et voient la mort, celui du monde étranger et angoissant de Horacio Quiroga.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est de trois parties que se compose ce nouveau recueil de nouvelles de l'auteur uruguayen, que je lis pour la troisième fois.

Dans la première partie, par l'intermédiaire de deux nouvelles assez longues, nous sont dépeintes des histoires d'ironies du sort très cruelles, histoires mortelles qui bousculent l'humanité qui en est victime.

Dans une deuxième partie, cette fois en trois nouvelles, encore assez longues, le fantastique s'invite à la fête, renforce l'ironie première de celles qui précédaient, en une valse tout aussi cruelle mêlant amour et mort.

Dans une troisième partie, l'on retrouve, en une série de nouvelles beaucoup plus courtes, très proches du genre de l'apologue, la fascination de l'auteur pour l'animalité qui refait surface, toujours aussi mordante, toujours aussi percutante, toujours aussi pleine de sens.

A la fermeture de ce troisième recueil, je suis toujours aussi séduite par la plume et l'imaginaire d'Horacio Quiroga, par sa capacité à retranscrire, tant par le réel que par le fantastique, ou par le merveilleux, les travers de l'Humain.

Je vais donc, encore, poursuivre ma découverte de ses oeuvres avec plaisir.
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Les deux premières nouvelles, sans toutefois égaler la force de "Anaconda" fleurent bon la nature sauvage qui s'attaque à l'homme. Les autres nouvelles semblent tout à fait rapportées.
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Dans ce recueil de neuf nouvelles, Horacio Quiroga nous entraîne dans un univers fantastique où jungles et villes sont peuplées d'êtres hybrides, mêlant l'homme à la bête ("Juan Darién", "La patrie", "Le lion", "Le poulain sauvage"), aux créatures de l'au-delà ("Les trois baisers", "Le spectre"), et où le bonheur semble à jamais impossible à atteindre ("Le désert", "Une conquête", "Silvina et Montt"). Comme dans toute l'oeuvre de Quiroga, la mort rôde et la réalité n'est qu'apparence. Laissez-vous prendre par la main et traversez le miroir en compagnie d'un des plus grands magiciens qu'ait jamais engendré l'Amérique latine...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'opération était simple: on creusait un peu à l'endroit présumé et on y déposait le mercure enveloppé dans un mouchoir. Puis on rebouchait le trou. En surface, à fleur de terre, on déposait un morceau d'or -la chaine du maçon, en la circonstance.
S'il y avait effectivement un trésor, sa force attirait l'or, qui était alors dévoré par le mercure. Sans mercure, l'opération était impossible.
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Video de Horacio Quiroga (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Quiroga
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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