![]() | enkidu_ 28 avril 2017
Ce qui dicte les valeurs et la morale de l’Islam c’est cette humanité. C’est-à-dire les caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. L’Islam continue à renforcer ces caractéristiques et à les préserver dans les sociétés qui croient à ses principes. Qu’elles soient des sociétés qui traversent une impulsion agricole ou industrielle, qu’elles soient des sociétés provinciales qui vivent des champs ou des sociétés citadines et bien établies, qu’elles soient des sociétés pauvres ou riches. L’Islam élève les caractéristiques humaines et les préserve du risque de tomber au niveau animal. Puisque l’échelle des valeurs monte à partir du niveau animal jusqu’à la marche humaine. S’il advient – avec la civilisation matérielle – une rechute, on ne peut considérer cette société une civilisation et ainsi on ne peut l’appeler que sous-développement ou idolâtrie ! Lorsque la famille est considérée comme étant à la base de la société, et qu’elle s’édifie sur le principe du partage des rôles entre les époux, et lorsque le soin de la génération montante est confié à la famille, on peut considérer qu’une pareille société est civilisée. La famille qui suit cette règle au sein de la société musulmane est le milieu qui peut à juste titre développer les valeurs et la morale humaines, comme nous l’avons signalé dans le précédent article. Ces valeurs et cette morale ne peuvent voir le jour au sein d’aucune unité autre que l’unité familiale. Par contre, lorsque les liaisons sexuelles libres, comme ils les appellent, et les naissances illégales, sont la base de la société, lorsque les liaisons entre les sexes se nouent sur la base de l’amour du vice, de l’élan et des passions et non sur la base du devoir, du partage des rôles au sein de la famille, lorsque le rôle de la femme se borne à la toilette, au flirt et à la coquetterie et qu’elle abandonne sa tâche essentielle qui consiste à prendre soin de la nouvelle génération, lorsque la femme préfère être une hôtesse dans un hôtel, sur un bateau ou à bord d’un avion, ou que la société préfère la voir dans ce rôle, lorsqu’elle dépense son énergie dans la production matérielle et l’industrialisation des objets au lieu de dépenser dans la production humaine parce que, à ce moment la production matérielle est plus rentable et plus chère que la production humaine… lorsque cela arrive, il est convenu d’appeler cela sous-développement de la civilisation du point de vue humain, ou d’appeler cela, selon le terme islamique, idolâtrie. (pp. 166-168) + Lire la suite |