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EAN : 9782265095496
47 pages
12-21 (01/09/2011)
3.83/5   9 notes
Résumé :
L'Empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue…

Les auteurs se sont amusés à suivre les règles d'un petit jeu d'écriture : donner corps à une idée en devenir depuis presque un siècle et demi, posée par Nathaniel Hawthorne - l'un des pères de la littérature américaine, dans un texte au nombre de signes limité.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est ma 1ère lecture de ce duo d'auteurs reconnus et quelle réussite !

Récit court et percutant.
Satire sociale du monde du travail soumis aux conséquences désastreuses de la mondialisation.
Délocalisation c'est le désarroi des salariés d'une usine, celui de tout un village, qui n'a que pour perspective le chômage et la misère.
Délocalisation c'est le cynisme d'un groupe et de ses dirigeants qui cherchent à engendrer encore plus de profits.
Délocalisation c'est le talent de 2 auteurs qui vous captivent jusqu'au dénouement.

Court et magistral !

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Petitpas, la seule chaussure munie d’une semelle bio recyclable. On se l’arrachait de Paris à Barcelone en passant par Berlin et Londres. Un accord de distribution avait été signé en secret un mois plus tôt avec une chaîne de grands magasins pour augmenter les points de vente. Il suffisait de faire chuter le coût de revient et de délocaliser pour que Petitpas affiche le meilleur compte d’exploitation du groupe. Les ploucs de Saint-Pastour n’étaient plus à la hauteur des nouvelles ambitions planétaires de Petitpas.
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Dès le rachat de Petitpas, ils avaient décidé de fermer l’usine. Ils gardent la marque des chaussures préférées des enfants de bobos, les font fabriquer pour moins cher et empochent les bénéfices. Quand ils ont signé le chèque à l’ancien propriétaire, ils avaient déjà provisionné le plan social et le transfert chez les Moldaves. Et ils appellent ça la délocalisation durable.
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Dès le rachat de Petitpas, ils avaient décidé de fermer l’usine. Ils gardent la marque des chaussures préférées des enfants de bobos, les font fabriquer pour moins cher et empochent les bénéfices. Quand ils ont signé le chèque à l’ancien propriétaire, ils avaient déjà provisionné le plan social et le transfert chez les Moldaves. Et ils appellent ça la délocalisation durable.
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Tu vois, Müller, avant de rentrer chez Petitpas, on était des ordures, du moins selon tes critères. Si tu nous licencies, on va le redevenir. C’est pas très bon pour la société. T’es un bon Suisse, tu dois aimer la loi et l’ordre. Alors, donne-nous un coup de main.
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Notre groupe est scandinave et, chez nous, le dialogue social est de règle. Contrairement à l’image que vous donnez de nous, nous ne sommes pas une multinationale dure et sans pitié. Impakt applique une charte sociale reconnue par tous. L’éthique est notre priorité.
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https://www.audiolib.fr/livre/le-graal-du-diable-9791035414818/
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