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EAN : 9782355361456
383 pages
Carnets Nord (23/10/2014)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Quand un joueur de foot s'écroule, raide mort, sur le terrain au beau milieu d'un match, que faut-il en conclure ? Dopage, surmenage physique ? Mais quand ce même joueur a été, auparavant, copieusement insulté par les supporters de l'équipe adverse comme de la sienne, à cause de sa couleur de peau, d'autres pistes peuvent être envisagées.

Dans ce deuxième opus de la série, nous retrouvons le restaurateur de meubles anciens - et enquêteur à ses heures ... >Voir plus
Que lire après Metzger voit rougeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai croisé ce livre à la bibliothèque à plusieurs reprises, et il a fallu une après-midi où je n'avais pas grand-chose à lire (si, c'est possible) pour que je me décide à l'emprunter.
En faisant des recherches, je n'ai pas trouvé tant de critiques que cela sur ce livre. Pour quelles raisons ? Parce que l'action est lente à se mettre en place ? Mais ce n'est pas l'action traditionnelle qui est importante, c'est tout ce qui est autour, à commencer par la personnalité hors-norme, décalée, de Metzger. Il est restaurateur de meubles anciens, et a une relation avec Danjela, concierge d'origine croate. Ils s'aiment, pas de doute, cependant Metzger a du mal à dire ses sentiments, plus encore à donner des preuves d'amour - même si accompagner sa dulcinée à un match de football en est une.  Ce qui n'était pas prévu, c'est que le brillant gardien de but soit assassiné en plein match, et que Danjela, qui avait commencé à enquêter, soit victime d'une agression qui aurait dû la tuer, mais l'a laissée plongée dans le comas.
Découvrir la vérité, oui, mais surtout, protéger Danjela, qui en savait trop, qui s'est retrouvée à fouiner là où il ne fallait pas et qui, du coup, risque encore sa vie - on n'est jamais vraiment en sécurité, même dans une unité de traumatologie. Danjela a de la chance, dans son malheure : un compagnon qui se rend compte à quel point il tient à elle, et à quel point elle tenait à lui, une meilleure amie prête à aider, un commissaire de police qui en a marre de se faire taper sur les doigts par un supérieur incompétent, et qui a bien l'intention de faire un peu de ménage là où s'est encore possible de le faire.
Le milieu du football autrichien est un peu/beaucoup pourri, grevé par le racisme et la violence. Je crois même que l'on peut supprimer l'adjectif "autrichien", tant on peut voir que ce problème dépasse largement le problème de l'Autriche. La peinture des joueurs de football n'est pas tendre - le sont-ils seulement ?
J'ai une tendresse particulière pour Metzger. Il suffit d'une phrase, parfois, pour me faire apprécier ou détester un personnage. "Je t'attendra chaque jour qui me reste à vivre" peut être flippant si elle vient d'un amoureux éconduit. Elle ne l'est pas quand il s'agit d'un homme qui parle à la femme qu'il aime et qui lutte pour survivre.
Je suis retournée à la bibliothèque empruntée le tome 1.
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En plein match, le gardien de but ghanéen du Kicker Saurias Régis, club de football autrichien, est empoisonné. La gardienne de lycée Danjela djurkovic, qui s'intéressait à l'affaire, est violemment agressée. Son amoureux, le restaurateur d'art Willibald Metzger, voit rouge et décidé de résoudre l'affaire.


L'enquête policière n'est pas vraiment passionnante. Comme le héros le dit lui-même, elle "était à la portée du premier enquêteur venu". Il s'agit de démanteler un réseau de supporters nationalistes, en accointance avec des cadres du club. Il y a aussi une tueuse, prostituée, raciste et aimant humilier les hommes.


Le plus important dans ce livre est l'humour. Les réflexions et les dialogues de l'auteur sont à la fois profonds et humoristiques. Ses vacheries touchent toutes les aspects et les classes de la société; même la tueuse en devient ridicule.


Le côté décalé du duo principal, le restaurateur d'art Metzger, quarantenaire ayant adopté des habitudes de vieux garçon, et la concierge croate aux formes généreuses Danjela Djurkovic, fait sourire. Autour d'eux les couples, parfois aussi mal assortis, se font et se défont.


En résumé, un polar qui ne se prend pas au sérieux, mais qui dans humour égratigne la société autrichienne.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
[Metzger garde Edgar, le chien de sa compagne] Metzger, quant à lui, est d'une ignorance telle qu'en comparaison un spécialiste de la frite surgelée ferait figure de grand chef. Poussé par le désir d'avoir la paix,il jette au sol un autre biscuit, au mépris de tout bon sens.
Car en général, il existe un équilibre harmonieux entre la première opération - "ça entre par devant" - et la seconde - "ça sort par derrière". Mais lorsque cet équilibre se trouve bouleversé dans le sens "ça ne sort plus par derrière" mais "ça entre massivement par devant - voir les subventions accordées par l'Etat aux théâtres nationaux, aux radios publiques et autres organismes proches des sphères du pouvoir - il y a nécessairement des couacs et, dans le cas d'Edgar, ils ne sentent pas très bon. p. 103
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On ne peut pas dire qu'elle soit qu'elle soit désagréable a voir, Vymetal, c'est tout à fait le type de femme qui, avec sa manière de regarder droit devant elle comme si elle portait des œillères, produit sur les hommes un effet hormonal aussi redoutable qu'un contrat location-vente de Golf-GTI sur un adolescent de 17 ans. Pourtant, face à ses mensurations de rêve, la réaction du cortex surrénalien de Willibald ressemble plutôt à celle de l'Amérique confrontée au réchauffement climatique.
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Pendant sa scolarité, il était tout sauf de ces ruffians qui, à chaque mauvais coup, bombaient le torse avec fierté et paradait dans le camp de la criminalité. Son camp à lui, c'était celui des victimes, ou plutôt de la victime, parce que chaque fois qu'un acte odieux était commis à l'encontre d'un élève, il avait l'exclusivité de l'événement.
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Schneider n'était absolument pas disposé à livrer des noms. En revanche, traiter Pospischill de tous les noms ça oui : imbécile, connard, salopard, espèce de vendu, fini le langage châtié. Face à "espèce de vendu", le commissaire est resté perplexe : qui aurait pu vouloir l'acheter ?
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Eduard Pospichill se retrouve une fois de plus devant un cas de figure qui offre toutes les apparences de l'évidence. Il ne comprend pas comment des gens qui ont encore devant eux la plus grande partie de leur vie peuvent prendre la décision de l'abréger de leurs propres mains.
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