Quand on fait des cornes à un boucher faut pas s'étonner de passer de l'état de client à celui de marchandise
Une histoire de cul, une histoire de cul... Ce n'était pas une histoire de cul, pour Sandrine, tu lui as montré qu'elle pouvait se taper autre chose qu'un petit artisan bedonnant... Le plat de tous les jours, tu l'en as dégoûtée ! Ma femme, je la touche en rêve, maintenant...
- À nos femmes !
- Et à ceux qui les montent... les escaliers !! Ha ! Ha ! Ha !
- C'est pour un bourguignon ?
Alors je peux vous fare un petit assortiment, un peu de macreuse, de gîte, et de paleron
- Oui, oui, d'accord...
- ... Un mélange entre le moelleux et le maigre...
Feu doux ! Et si vous avez le temps, faites mariner la viande dans le vin vingt-quatre heures avant !
Voulez-vous un os de veau ? C'est bon pour la cuisson.
- Volontiers, merci !
- Ça vous fera vingt-deux euros tour rond. Avez ça vous faut-y autre chose ? Je vais vous l'emballer dans du beau papier...
- Merci, au revoir !
- 'rvoir.
J'aime ta façon de crever mon gars.
Et quand je tringlais sa femme, eh bien c'est lui qui payait la chambre !!
Trop drôle ! J'ai eu le veau, l'argent du bœuf et le cul de la bouchère !
Putain, Didier! Tu ne vas pas me buter pour une histoire de cul?!...
Et un beau steak dans la hampe ! Cent grammes, ça vous fait du quatre euros vingt, madame Balu ! Vous allez voir, c'est de la soie ! Je vais vous l'emballer dans du beau papier !
Je ne toucherai plus jamais à ta femme, je le jure!
Vous allez vous régaler, ça fond dans la bouche!
Je vais vous l'emballer dans du beau papier!