Dernier tome des pérégrinations de Siméon Nevzorof. Après avoir fui Odessa, il se retrouve aux portes d'Istanbul. Mais son batgeau, chargé d'aristocrates, d'escrocs, de bourgeois en fuite, d'agents de la police secrète, est mis en quarantaine et les passagers sont forcés de débarquer sur une petite île au large dela Turquie. Pour Siméon qui continue d'espérer la fortune, la réalité est rude. D'autant que la police secrète continue de le harceler pour qu'il collabore.
Que dire de plus que ce que j'ai déjà dit sur les tomes précédents ? Siméon est un personnage particulièrement savoureux qui nous aimons voir malmener, mais auquel on s'attache quand même, un peu malgré nous. Rabaté continue de proposer une mise en scène virtuose et offre des pages d'une dynamique parfaite. C'est beau, tout simplement. Et au moment de conclure, Rabaté rend la plume à
Alexeï Tolstoï, le temps d'une conclusion en forme de lâcher-prise. Les déboires de Siméon auraient pû continuer encore longtemps. Mais il était temps de la laisser souffler. de mettre un point.
en guise de post-scriptum, Rabaté ajoute 2 mots qui cloturent parfaitement ce récit tout en rendant hommage à l'auteur.
Pas mieux, écrit-il.
En effet, la conclusion est parfaite.