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Ibicus tome 0 sur 5
EAN : 9782749303420
531 pages
Vents d'Ouest (09/11/2006)
4.05/5   102 notes
Résumé :
Terminé, rideau... Fini d'être l'otage de Nevzorof. Derrière, les cinq années à vivre à l'heure de la révolution de 1917. Retour au présent, au nouveau siècle, au nouveau millénaire... ouais... ouais... Siméon, tu vas me manquer, vieille crapule. Oh... méfions-nous du syndrome de Stockolm... - Pascal Rabaté
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'utilise généralement le terme de "roman graphique", en béotien de la bande dessinée, pour parler un langage distingué. Roman graphique, parce qu'une partie de la bande dessinée ayant acquis ses titres de noblesse, il est devenu nécessaire de la différencier du reste de la production bd.

Roman graphique parce qu'on ne donne pas dans les cours des petits joueurs, du plébéien mangas au comic fruste. Pourtant ici, et tout ignorant qu'on soit des codes du roman graphique, je crois que le terme est parfaitement adapté.

D'abord parce que Rabaté y réalise l'adaptation d'un roman d'Alexis Tolstoi, (à ne pas confondre avec Léon) dans la grande tradition du roman russe. Pas que je connaisse particulièrement bien le roman russe, mais la trame historique de ce compte auto-déclaré parti faire fortune, la construction psychologique complexe des personnages tous plus fourbes les uns que les autres, les apparitions oniriques, la rudesse de la vie compensée par l'alcool, la drogue et le jeu, tout ça donc rappelle tout aussi bien Boulgakov, Tolstoi (Léon cette fois ci) que Dostoievski.

Ensuite, car les qualités graphiques sont époustouflantes sans chercher à briller. Lavis en noir et blanc, des dessins sans fioriture qui pourraient rappeler les peintures de Goya. Et enfin car le bon Rabaté a un incroyable sens du mouvement, à la fois dans l'enchaînement des cases (je vous invite à jeter un oeil aux extraits en ligne pour vous en convaincre) et dans la construction narrative d'ensemble.

Voilà comment on mérite son prix Jacques Lob et merci à ceux qui me l'ont offert !
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J'ai décidé de me procurer cette intégrale après l'avoir vue en boutique d'occasion, et le coffret magnifique m'a fait l'oeil de manière bien trop insistante pour que je n'aille pas le dénicher. Et je suis content, puisque ça fait des années que j'avais la série en visu.

Et c'est franchement très bien ! En fait, je dirais que c'est le genre de série qui vaudrait un bon 3.5, que j'arrondis au-dessus parce que j'ai vraiment pris mon pied à lire les aventures rocambolesques de ce personnage parfaitement humain et complètement faillible.
Je pense que c'est un des personnages les plus humains que j'ai lus dans une BD : pas courageux pour un sou, pas volontaire, cherchant la fortune et surtout à sauver sa peau. C'est une personnalité parfaitement humaine, rien de plus, et les lâchetés, méchancetés et coups bas qu'on le verra faire ne le rendent jamais antipathique. Ses aventures sont rocambolesques, mais curieusement crédibles pour un type qui passe dans la révolution Russe, les tourments de la guerre également, mais surtout dans une Russie qui change et évolue. Je n'ai jamais eu l'impression que c'était tiré par les cheveux, mais d'une logique assez ironique.

Le tout est servi par le dessin de Rabaté, que j'apprécie à défaut d'aimer. Son utilisation du noir et blanc, ses ombrages et ses personnages passent très bien. Je note d'ailleurs que malgré son style, tout reste lisible et compréhensible. C'est facile de s'y retrouver dans la galerie assez touffue de personnages. Et il arrive parfaitement à retranscrire les mélanges d'ambiance, surtout lorsqu'on passe de la Russie à la Turquie baignée de soleil.

Une bonne série d'aventures, rythmée et cruelle, mais aussi drôle et truculente, servi par un personnage moralement trouble, qui tente de sauver sa peau et reste obsédé par le fait de devenir riche. Les quatre tomes sont grinçants, acides, violents, amusants ... C'est de l'aventure, de la vraie !
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Rabaté s'est trompé en achetant un petit livre dans une brocante, c'était d'Alexis Tolstoï, et non de Léon. Moi je me suis trompée en l'empruntant. Je ne sais pourquoi, je croyais que cette BD était une adaptation de Don Quichotte ! C'est donc avec beaucoup de surprise que j'ai continué ma lecture, plus dépaysée que je ne le pensais. Mais je dois avouer que je n'ai été conquise ni par l'histoire, qui tourne un peu en rond, de coups tordus en déboires, ni par le dessin, trop brouillon à mon goût.
Une BD, ou un roman graphique pour faire plus chic, qui m'a donc parue un peu indigeste et qui a pesé sur mon estomac de lectrice, même si j'ai réussi à aller jusqu'au bout, voulant en connaître la chute, qui n'est pourtant encore une fois qu'un éternel recommencement de la même histoire. Je ne sais si l'adaptation graphique est fidèle à la nouvelle d'Alexis Tolstoï et si on y retrouve la même lourdeur, mais je dois avouer que ce roman, pourtant primé de partout et en général très apprécié ne m'a pas convaincue du tout. Tous les goûts sont dans la nature, paraît-il.
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Rabaté c'est trompé en achetant un petit livre, il pensait lire Léon Tolstoï mais il a lu Alexis ! Diantre il en fit une adaptation et voilà comment est né ce drôle d'ibicus. On parcourt la Russie en perdition, notre héros s'échappe toujours de justesse au drame, qui le rattrape sans cesse. Les dessins sont expressifs, et se suffisent à eux-mêmes, le noir prime, et ça rend malgré tout l'intégral un peu lourd dans les mains, et pesant au final, car l'histoire se répète à l'infini on change juste de ville ou de pays. Siméon est doté d'une chance inouï, lui laissera-t-elle une fin heureuse ou dramatique ? A vous de le découvrir en lisant cet intégral de Rabaté.

Ce genre de livre qui n'est pas tout à fait une BD de part son volume 530 pages quand même, mais bien un roman graphique avec une histoire qui se tient, se dénoue d'un bout à l'autre tout comme un roman.
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une BD connue mais que je n'avais pas encore lue.
Elle mérite sans nul doute les prix qu'elle a reçue : c'est excellent.
Le dessin (la peinture ou le lavis serait plus juste) est très original et maîtrisé, et l'histoire, adaptation d'un roman russe, est poignante.
On suit ainsi le héros (terme mal choisi :il est lâche et sans scrupule...) dans les heures troubles de la révolution russe. le personnage principal (ca convient mieux) ne rêve que d'être riche et y parvient un temps, avant de se voir rattrapé par l'histoire et de survivre (ce qui est déjà un exploit) en de rebondir tant bien que mal jusqu'à fuir en Europe avec les plus chanceux et riches des russes blancs, via Odessa et Istanbul.
C'est plein de rebondissement. On peut penser parfois à Corto Maltèse (dans les aventures en Turquie ou en Sibérie).
C'est très fort.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je te parle amour, tu me réponds chiffres, t’es qu’un comptable, t’es étriqué, t’as pas de largeur.
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Vidéo de Pascal Rabaté
Dans le 159e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le souffle des choses, premier tome de la série La marche brume que l'on doit à Stéphane Fert et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Shiki, 4 saisons au Japon que l'on doit à Rosalie Stroesser et aux éditions Virages graphiques - La sortie de l'album La loi des probabilités, titre que l'on doit au scénario de Pascal Rabaté, au dessin de François Ravard et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album Tous ensemble !, album que l'on doit au scénario de Kris, au dessin conjoint d'Arnaud Michalak et Juliette Laude ainsi qu'aux éditions Delcourt - La sortie de l'album Au nom du fils, sous-titré Dans l'enfer de la prison de San Pedro que l'on doit au scénario conjoint de Jean-Blaise et sa fille Pauline Djian, au dessin de Sébastien Corbet et c'est édité chez Rue de Sèvres - La sortie de l'album Le seul endroit que l'on doit au scénario de Séverine Vidal, au dessin Marion Cluzel et c'est édité chez Glénat - La sortie d l'album collector pour les 77 ans du journal Tintin, album collector que signent de nombreuses plumes et des dessinateurs de renom et qu'éditent Le Lombard
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