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EAN : 9782754811392
24 pages
Futuropolis (30/11/-1)
3.22/5   9 notes
Résumé :
Ca trépasse sec dans ce bled paumé. Le vendeur d'articles funéraires se frotterait les mains si la clientèle riche ne passait à la concurrence. Rien ne va plus, son seul client n'a plus un sou vaillant et, pour couronner le tout, Paul, le patron de la brasserie, lui vend une voiture aux pneus lisses. Dans ce duo avec Zamparutti, son complice dans l'élaboration de courts-métrages, Rabaté excelle dans le détail atypique. Une cuvette de WC transformée en corbeille à fl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Relecture plaisir.
Rabaté illustre merveilleusement ce texte en noir et blanc .
Ses dessins le disputent entre flou et hyperréalisme.
Ce sont des portraits de modestes, de prolos,
avec leurs fringues, leurs attitudes , leur décor ...
C'est du genre "brèves de comptoir ".
Des représentations spontanées, quotidiennes
où les rôles sont déjà distribués.
Le scénario est signé Angelo Zamparutti .
L' attelage avec Rabaté ciselle un vrai bijou.
Les mots, les dialogues, les situations sont brillamment cocasses.
La petitesse de certains esprits est à l'honneur !
...mais toujours sans mépris
avec cette tendresse qui est une signature.
Un bon petit moment !
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La vie suit son cours dans un petit village français. Deux hommes viennent de conclure une affaire. L'un est ravi d'avoir trouvé un acheteur pour sa vieille Lada… l'autre se réjouit de sa nouvelle acquisition. Pour fêter ça, le vendeur – patron du bar du village – invite son acolyte à boire un verre.

Dans l'estaminet, les conversations vont bon train entre l'enterrement d'une connaissance et le passage de Dédé, l'idiot du village, qui vient remplir la grille de Loto pour son frère qui est à l'hôpital. Mais les langues se délient et sont pleines de venin.



« Un temps de Toussaint » est une courte nouvelle de 20 pages. Publiée pour la première fois en 1999, elle a été rééditée l'année dernière par Futuropolis. D'une simplicité déroutante, l'intrigue ne fait pas du tout dans le sensationnel en revanche, le dénouement abrupt ne manque pas surprendre le lecteur.

L'univers n'est pas convivial, le ton est plein d'animosité et de rancoeur. Très vite, le lecteur opte pour la solution de repli et se réfugie dans un rôle d'observateur passif. On assiste donc de façon méfiante à une scène banale, on voit la routine de gens anodins aux mines patibulaires. le patron du bar et sa femme ne ratent aucune occasion de se disputer ; entre eux, c'est la guerre des reproches. le croque-mort (l'acheteur de la Lada) est un homme cupide et, cerise sur le gâteau, un éternel aigri. Quant au benêt, c'est le seul qui semble faire preuve d'un peu d'humanité mais ses ratiches biscornues et son regard globuleux nous invitent à rester sur nos gardes. Dans cette histoire, Angelo Zamparutti met en scène des personnages qui n'ont rien à partager. Rien ne les réunit, ils meublent le temps en parlant de futilités.

Tous ces protagonistes sont antipathiques à souhait. La lecture s'annonce difficile. Pour relativiser, on se dit que les vingt pages seront vite lues… et on compte largement sur le talent des auteurs pour nous faire changer d'opinion. Méconnaissant totalement le travail d'Angelo Zamparutti (scénariste), je me représente davantage ce dont est capable Pascal Rabaté Les Petits Ruisseaux« , « Un Ver dans le Fruit« , « le Petit Rien tout neuf avec un ventre jaune« …) et il suffit parfois d'attendre un peu pour que ses univers nous saisissent. Attendre… mais lorsqu'il n'y a que 20 pages…
Lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/04/01/un-temps-de-toussaint-zamparutti-rabate/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Une chronique de village, vue par quelques éminents représentants... le cafetier qui trafique, sa femme, le croque-mort et un simple d'esprit fauché qui brûle du câble électrique pour en récupérer le cuivre...

On a la gouaille locale, les personnages bien typés, un dessin proche de la peinture. Dans la veine expressionniste, dit-on. le tout dans les gris, toutes les nuances y passent, avec parfois une pointe de bleu sale. Et quelques jaunes de la même veine.

Le dessin, s'il perturbe un peu au départ, donne un cachet incroyable à l'ensemble.

Par contre, je suis plus mitigé sur l'histoire. Elle évolue entre réalisme un peu sordide et humour cynique. Cela me plaît, mais c'est court, très court. 20 pages, pour une chute qui laisse un peu à désirer.
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En revoyant la série, je me suis rendu compte que je ne l'avais pas avisé, et que je n'en avais presque aucun souvenir. C'est dire si l'album m'a marqué !
Et finalement, la relecture m'a confirmé ce que je pensais (et avait retenu) : rien de bien folichon. Des faux airs de chronique sociale, analyse du quotidien dans un bar et quelques gueules amusantes. On a du dialogue en tout sens, une légère histoire en filigrane qui semble conduire à quelque chose mais finalement rien.
C'est ce que je regrette, l'histoire me semble clairement oubliable (et personnellement je l'avais déjà oubliée une première fois) et j'ai personnellement l'impression qu'elle va ressortir à nouveau de mon esprit aussi vite qu'elle est venue.

Je crois que Rabaté est un auteur avec lequel j'ai du mal. Pour l'instant je n'ai jamais été renversé par ses BD, et chaque fois j'ai l'impression d'un léger manque. Peut-être que c'est un auteur qui n'est tout simplement fait pour moi.
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Une BD en noir et blanc ou le talent de Pascal Rabaté met en lumière les dialogue de Angelo Zamparutti.
Un récit de comptoir oubles prolos d'un village viennent ragoter, téléphoner et jouer au loto.
Un fil rouge avec le croque mort et son affaire qui bat de l'aile.
Et pour terminer une chute qui laisse perplexe.
20 pages c'est finalement bien trop court pour développer comme il se doit cet récit.
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critiques presse (1)
Sceneario
31 août 2015
Rabate et Zamparutti ne se perdent pas dans une intrigue tortueuse, il dépeignent simplement la vie qui se déroule, sans fard, sans pathos inutile. C'est bon, c'est agréable.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Allô ma couille, c'est ton Dédé. Alors t'as la télé?
Et combien qu'ils t'en ont enlevé... un mètre cinquante, vérole! La longueur d'une chambre à air.
-Ben mon colon! Ha ha!
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- On a dix plats du jour sur les bras. S'ils continuent à manger des salades comme les gonzesses, on va être bien.
- Congèle-moi le tout. On les resservira aux premiers froids, ils feront moins les difficiles. (p.12)
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- Alors le "1", le "2", le "3", le "4", le "5", le "6", et le "7" en complémentaire.
- Pourquoi faire compliqué?! (p.8)
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Allô ma couille, c'est ton Dédé. Alors t'as la télé?
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Vidéo de Pascal Rabaté
Dans le 159e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le souffle des choses, premier tome de la série La marche brume que l'on doit à Stéphane Fert et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Shiki, 4 saisons au Japon que l'on doit à Rosalie Stroesser et aux éditions Virages graphiques - La sortie de l'album La loi des probabilités, titre que l'on doit au scénario de Pascal Rabaté, au dessin de François Ravard et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album Tous ensemble !, album que l'on doit au scénario de Kris, au dessin conjoint d'Arnaud Michalak et Juliette Laude ainsi qu'aux éditions Delcourt - La sortie de l'album Au nom du fils, sous-titré Dans l'enfer de la prison de San Pedro que l'on doit au scénario conjoint de Jean-Blaise et sa fille Pauline Djian, au dessin de Sébastien Corbet et c'est édité chez Rue de Sèvres - La sortie de l'album Le seul endroit que l'on doit au scénario de Séverine Vidal, au dessin Marion Cluzel et c'est édité chez Glénat - La sortie d l'album collector pour les 77 ans du journal Tintin, album collector que signent de nombreuses plumes et des dessinateurs de renom et qu'éditent Le Lombard
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