Citations sur Il ne suffit pas de manger bio pour changer le monde .. (19)
La modération c’est ajuster l’indispensable et le nécessaire et réduire le superflu. Tant que nous ne réduirons pas le superflu, nous continuerons à être victimes de notre boulimie, car l’être humain est manipulé pour être insatiable. Un être humain qu’on installe dans l’idée qu’il n’a jamais assez, les gagneurs d’argent ne demandent que ça.
Est-on libéré ? De la maternelle à l'université on est enfermé, ensuite il y a les casernes, puis tout le monde travaille dans des boîtes, des grandes boîtes, des petites boîtes, et pour s'amuser on va en boîte, on y va dans sa caisse, et tout ça en attendant la dernière boîte que je vous laisse deviner....
Quel plan de vie ! Je me dis : mais c'est une énorme imposture
Je ne veux pas participer à ce modèle de société qui a donné à l’argent plus d’importance qu’à la vie. Je suis ici-bas pour vivre, je ne suis pas ici pour augmenter le produit national brut.
On a transformé les médecins en prescripteurs de médicaments, à l’opposé de certaines médecines traditionnelles comme la médecine chinoise qui ne prend pas simplement en compte le symptôme, mais s’intéresse à la totalité du système vibratoire et énergétique. On ne prend pas l’être humain par le symptôme sur lequel on s’acharne, on prend l’être humain dans sa globalité. Ça, c’est de la science !
Les grands sages ont prôné le silence, espace merveilleux et confortable. Cultiver le silence, c’est se débarrasser de tout argument, de toute justification.
Le bien suprême qu’un être humain puisse avoir, c’est la joie. Sauf que ça ne s’achète pas. Vous pouvez être milliardaire, ça ne s’achète pas.
Pourquoi est-ce que le féminin serait subordonné au masculin alors que ce sont les deux principes créateurs de la vie ? Je n’ai pas été cloné, il y a eu un homme et une femme qui se sont aimés et ont donné cette merveille ! En n’intégrant pas les critères féminins, on se fait beaucoup de tort socialement. On est dans une société où le masculin a dominé, on fait des armes, on se casse la gueule. Cela ne se produit pas naturellement chez les femmes. Il suffit d’aller en Afrique pour se rendre compte du courage et de l’héroïsme des femmes. Si elles faisaient grève, je peux vous assurer tout de suite que la société s’effondrerait.
Il faut comprendre que c'est le changement de l'être humain qui va abolir la nécessité de l'indignation. Je peux m'indigner, aller manifester, puis rentrer chez moi et rendre la vie impossible à ma femme et à mes voisins.
Gandhi disait : "Changez vous-même si vous voulez changez le monde !" 9a nous renvoie à notre responsabilité, pas à la situation de victime.
Tout le monde est dépendant de la vie, de la nature. Ça devrait être transversal, le souci majeur d’une collectivité humaine devrait être de préserver la vie. C’est basique : quand il n’y a plus la vie, tout s’arrête, le rideau tombe et c’est fini.
Dans la nature, la forêt produit ses feuilles, tout ce qui tombe au sol entre dans un cycle de transformation, c’est un cycle continu de la vie, l’humus est un des éléments du recyclage de la vie. C’est la fameuse formule de Lavoisier : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. » C’est ça l’agriculture écologique !