La part du colibri : L'espèce humaine face à son devenir

Essai intéressant d'un écologiste dont les solutions pourraient être applicables pour un mieux vivre. Mais pourquoi les oublier quand ils sont élus ? Petit livre pour grandes idées. Un bel hommage à la terre et à ses éléments que l'homme se fiche de détruire, n'y voyant que le profil. La légende amérindienne du colibri est époustouflante de beauté et nous confirme notre responsabilité à l'égard du monde et que, si nous le décidons, nous ne sommes pas totalement impuissants. Merci à Michele, dont son jeune fils a côtoyé Pierre Rabhi, et qui était étonnée que je ne connaisse pas cet auteur au vu de mes opinions. Manque réparé.

Lecture très enrichissante que cet essai engagé pour l'humanité et le respect de notre Environnement, de la Terre nourricière, unique et irremplaçable. Pierre RABHI remet l'homme à sa juste place de simple part de l'univers, ni supérieur ni inférieur, simple égal à lui-même et aux autres, face à ses responsabilités qui font de l'industrialisation des derniers siècles, une menace croissante et latente pour les jours futurs. Quelques propositions assez utopistes mais tellement optimistes qu'elles mériteraient d'être étudiées en haut lieu, réguler la consommation pour pérenniser la planète, quel beau mantra. L'auteur a fait là sa part, comme le colibri de la légende et mit l'espèce humaine face à son devenir. Clés en main, l'avenir nous dira ce que nous en ferons.

La part du colibri : L'espèce humaine face à son devenir.
Goutte à goutte un incendie s'éteint plus avec de la sagesse qu'avec de l'eau.
Il n'en faut pas beaucoup plus pour être heureux : faire sa part ...même pour un colibri.
Pierre Rabhi, réel écologiste philosophe du monde exempt de toute considération politique, nous amène à réfléchir sur la planète et son devenir, en conscience et avec espérance.
Cet avenir dépend de nous si nous sommes les acteurs de notre vie car se nourrir et guérir (ou se soigner) sont les objectifs de l'agriculture d'aujourd'hui contre celle irraisonnée et assujettie à la chimie !
Un court récit d'utilité publique qui se lit très vite ...à lire lentement comme un poème à la nature qui n'expliquerait rien mais qui dirait tout entre les mots...
Seul point négatif : un livre avec de multiples questionnement mais sans réel développement.
Je vous recommande aussi le documentaire " Pierre Rabhi Au nom de la Terre "
https://www.youtube.com/watch?v=Z7AlpeqRGoo

Je ne m'attendais pas à la brièveté de ce livre. Je ne peux pas dire que je fus déçu mais surpris de sa forme. Court, presque déclaratif. Constat, réfléxions, futurs ébauchés et souhaités. On se range à son évidence. Mais voilà l'écologie engendre de nombreux hochements de têtes vaguement concernés mais peu d'actions ni de contestation populaire. J'ai l'impression que ce sujet ressemble à l'amour. Tout le monde sait ce qu'il faut faire pour rendre l'autre heureux, épanoui et faire de son couple un duo fort et soudé. Mais, le quotidien, nos égos, nos conforts, tout cela vient recouvrir les pages du livre et jour après jour on oublie. Puis, il ou elle s'en va . Et là, les évidences et les regrets nous explosent à la gueule d'autant plus fort que la détonation résonne dans l'appartement vide. Bientôt, face, au choix : à la vague submersive, à l'incendie boulimique, au manque d'eau qui nous poussera tous au crime, on se sentira tout aussi seul avec nos "j'aurais dû".

Un très beau et simple petit livre. Un phrasé précis, des idées d'une justesse et d'une évidence telles qu'on se demande pourquoi avons nous autant de mal à les appliquer. Oui vraiment, c'est concis et limpide, juste et vrai. Notre société, notre planète vont mal, nous le savons, nous voyons les catastrophes arriver et nous ne faisons rien. Un livre à la fois optimiste et lumineux par sa lucidité, et terriblement triste et déprimant si l'on considère l'ampleur de la tâche qu'il nous reste encore à accomplir pour amorcer un vrai changement agroécologique et pour vivre dans une société plus humaine.

Très court essai de Pierre Rabhi (moins de cinquante pages), la part du colibri repose sur une légende ancienne : la forêt prend feu, et tous les animaux se sauvent, excepté le colibri, qui jette sur le brasier les quelques gouttes d'eau qu'il est parvenu à transporter. le voyant faire, le tatou s'exclame "crois-tu pouvoir éteindre le feu avec ses gouttes d'eau ?" Ce à quoi répond le colibri "je fais ma part".
Cette touche philosophique et ce don de soi se retrouve dans l'ouvrage de Pierre Rabhi, qui nous compte sa vie, son point de vue sur la société actuelle, et ses espoirs d'un changement rapide.
Sans véritable explication quant à un mode d'emploi pour contrer les déviances du capitalisme, le texte se concentre ici sur la philosophie de son auteur et sur un appel au changement des plus pressants, non dénué de poésie.

Un jour, dit une légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit: «Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? » «Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »

Comme le courageux colibri, faisons tous notre part pour sauver notre planète !

La Terre va mal, notre modèle de civilisation qui repose sur les énergies fossiles s'essouffle. Notre besoin de confort s'est transformé en avidité, "toujours plus", insatiabilité.
Que faire ? Chacun peut prendre sa part tel le colibri qui préfère contribuer à éteindre l'incendie avec quelques gouttes dans son bec que d'attendre sans rien faire.
L'humain et la nature devraient être au centre de nos préoccupations et l'économie à leur service. L'économie doit réguler les liens et nécessités entre les hommes et non être au service d'un profit illimité et d'une croissance indéfinie.
L'ordre mondial cynique basé sur une consommation illimitée est une impasse, une catastrophe écologique.

Un traité d'écologie et de bon sens.
Un de plus...Une énième prise de conscience sur les dérives de notre époque et la stupidité de notre société de consommation.
Pierre Rabhi fait partie d' une minorité de gens qui ont compris que nous pouvons nous alimenter différemment et que nous pouvons surtout freiner notre fièvre acheteuse occidentale.
Que nous pouvons respecter notre planète et elever nos enfants différemment.

Il a compris également depuis longtemps que nos prouesses technologiques en communication nous eloignent plus qu ' elles nous rassemblent .

Et que se nourrir normalement, avoir un toit et une famille nous suffit amplement ( on va rajouter des tonnes de livres en plus pour ma part)

Malheureusement cet ouvrage est un nouveau coup d'épée dans l' eau est nous continuons à massacrer notre terre et le monde animal.

Ce livre devrait etre le livre de chevet de nos enfants.
Il devrait être même le livre de chevet de tout le monde.

" On est la,on a lu et les langues se délient car ce qu 'on trouve dans les livres nous éclaire et nous délivre" Danakil.

Si chacun fait sa part du colibri on y arrivera peut être...
Plus de rabhi et moins de Cyril Hanouna serait déjà un bon départ. Je reste malheureusement tres pessimiste...

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J'ai eu envie de lire ce livre car, ayant un quotidien dans l'environnement, je me suis dit que c'était un incontournable.
La présentation du livre en fait quelque chose de beau. Les pages ont une certaines épaisseurs. Il y a des illustrations en noir et blanc aussi profondes que des mots.
Dans ces pages, j'ai trouvé un élan: celui qui invite à faire sa part. Cette idée est inspirée d'une légende qui est racontée en quelques lignes. Dommage! car ce serait là tout l'essentiel.
Cet ouvrage est ainsi une invitation à un voyage pour retourner à l'essentiel. Il n'est pas explicatif, quoiqu'il donne quelques pistes (surtout au sujet du pourquoi des crises actuelles).
Si est exposé pourquoi il faut faire, j'attendais un peu plus de développement; comprendre un peu plus comment faire. Reste qu'il s'agit d'un livre magnifique que je compte offrir à quelqu'un comme une invitation à faire sa part.