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EAN : 9782842613211
711 pages
Le Serpent à plumes (21/03/2002)
4.58/5   19 notes
Résumé :
Dans le Calcutta des années 1920, un jeune homme, Gora, lutte pour restaurer les valeurs culturelles de l'Inde face à l'influence dominatrice anglaise.
Ce combat, il le mène avec ferveur, dans une orthodoxie militante, et son courage, sa détermination font de lui un chef de parti de plus en plus populaire. Mais sa découverte du pays réel lors de voyages qu'il effectue seul dans les campagnes, puis sa découverte du monde des femmes et sa naissance au sentiment... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Rabindranath Tagore a un véritable talent pour raconter des histoires d'apparence anodines, légères et champêtres tout en assassinant la société indienne de l'époque : le système de castes, l'intolérance, l'envahisseur anglais, l'ignorance... Aussi, si je reconnais que ce livre ne fait pas exception à la règle, et que les thèmes de prédilection de Tagore y sont bien présents, je dois tout de même avouer que la lecture de ce pavé m'a parfois bien ennuyée. Sans doute, le fait que ce roman soit très axé sur la religion et emprunt de moult considérations philosophiques y est pour beaucoup car j'ai parfois eu l'impression d'assister à une leçon de morale (au sens strict du terme) et l'envie de sauter des paragraphes m'a parfois démangée...
Et c'est bien dommage car ce roman ne manque pas d'intérêts, à plusieurs points de vue d'ailleurs. Politique tout d'abord car le contexte du roman est celui d'une société qui commence à trouver les anglais bien envahissants et leur autorité bien critiquable; on assiste alors à la formation de groupes qui n'entendent pas plier éternellement sous le joug britannique... Sociologique ensuite avec une intrusion dans les différentes couches de la société indienne et surtout dans les appartements des femmes, cachées pour certaines dans le zenana (celles qui respectent le purdah)...

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J'ai eu du mal à entrer dans ce roman très dense qui décrit autour du personnage de Gora une Inde en ébullition, où naissent les questions indépendantistes et avec elles celle de l'Identité de cet immense pays.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Il faut traiter les gens selon leur nature, répliqua Mohim. J'ai une longue expérience de ces sahibs et d'eux rien ne m'étonne. La façon dont ils peuvent collectionner les faussetés est au-dessus de tout éloge. Rien ne les arrête si la nécessité les pousse. Si l'un d'eux dit un mensonge, toute la bande s'amasse, hurlant en choeur comme font les chacals; ils ne sont pas comme nous qui considérons comme une grâce de dénoncer nos compatriotes. Soyez bien sûrs que ce n'est pas un péché de les tromper, du moins tant qu'ils ne le découvrent pas." (Du Rocher - Collection : Motifs - p.43)
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Videos de Rabindranath Tagore (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rabindranath Tagore
Lecture de Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman et concert autour des oeuvres de Théodore de Banville, Gérard de Nerval, Paul Eluard et Rabindranath Tagore.
« C'est l'angoisse de la séparation qui s'épand par tout le monde et donne naissance à des formes sans nombre dans le ciel infini. C'est ce chagrin de la séparation qui contemple en silence toute la nuit d'étoile en étoile et qui éveille une lyre parmi les chuchotantes feuilles dans la pluvieuse obscurité de juillet. C'est cette envahissante peine qui s'épaissit en amours et désirs, en souffrances et en joies dans les demeures humaines, et c'est toujours elle qui fond et ruisselle en chansons. »
L'Offrande lyrique, Rabindranath Tagore, traduit par André Gide.
Ces émotions douces et amères qui nous secouent ne sont-elles pas universelles ? Ne sont-elles pas l'essence même de notre existence ? Deleyaman, groupe franco-américain dans la veine céleste de Dead Can Dance, aborde ces questions vibrantes, parle d'art, d'amour, de beauté et de contemplation comme des réponses à nos contraintes existentielles.C'est une amicale collaboration artistique entre le groupe et Fanny Ardant qui a donné naissance à cette création. Au travers d'un texte lu, elle dialogue avec le groupe sur une musique créée par Deleyaman. Avec le son du doudouk, le groupe d'Aret Madilian interprétera les titres français de sa discographie
Fanny Ardant : voix Béatrice Valantin : voix, clavier Aret Madilian : piano, clavier, guitare, percussion Guillaume Leprevost : basse, guitare Artyom Minasyan : doudouk, plul, pku Madalina Obreja : violon Gérard Madilian : doudouk
Création en partenariat avec le Trianon Transatlantique de Sotteville lès Rouen – Scène conventionnée d'intérêt national art et création chanson francophone.
À écouter – Deleyaman, « Sentinel », 2020. Plus d'informations sur www.deleyaman.com À écouter : https://deleyaman.bandcamp.com/album/sentinel
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