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Inspecteur Steve Bolland tome 1 sur 2
EAN : 9782874896453
544 pages
Weyrich (01/09/2021)
4.11/5   9 notes
Résumé :
Que faire quand le hasard dépose, au pied de votre immeuble, le cadavre d’une jeune fille connue de toute la ville ? Lise ne se pose pas vraiment la question. À presque soixante ans, elle a suffisamment vécu pour peiner à s’émouvoir. Presque distraitement, elle laisse se dérouler à ses pieds, dans le plus grand désordre, les interrogations, les découvertes, les errances et les conclusions hâtives du jeune inspecteur chargé de l’affaire, Steve Bolland.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Bernadette de Rache a bien voulu me prêter Steve Bolland durant ces 540 pages et je ne me suis pas ennuyée. J'ai tout d'abord apprécié son deuxième livre « Autopsie d'un doute » grâce à une opération masse critique et un retour en arrière m'a permis de découvrir son premier ouvrage, « La Fille sur le banc. » Celui-ci est de même calibre que le second, même un peu plus mouvementé ce qui m'amènera à suivre la production de cette auteure. Lise à presque 60 ans n'est pas insensible au charme de ce très jeune inspecteur taiseux qui vit en ce moment une situation de couple dramatique et vient se réfugier auprès d'elle. Lise qui se nie elle-même pour être le point d'ancrage où s'échouent les tristesses des uns, ses enfants et, les confidences des autres, ces autres desquels elle est elle-même peu écoutée. Ce n'est bien qu'à l'épreuve de ce type de confrontation qu'elle prend conscience d'une relégation catégorielle due à l'âge, une notion du relationnel absente pourtant de son quotidien encore hier. Steve Bolland est absorbé, lui, par cette enquête, suite à la découverte de la Fille sur le banc, place de la Cathédrale à Liège, laquelle est morte et dont il convient d'élucider la cause du décès.
C'est lise qui la voit ; enfin, elle ne distingue pas à cet instant précis s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, assis, assise, bien droit sur ce banc, trop doit, bien emmitouflé, écharpe et bonnet compris ; bien droit, mais enfin ‘raide', c'est le cas de le dire. Alors, qui a tué cette jolie jeune fille issue d'un milieu plutôt aisé si l'on en juge par sa mise. Une jeune fille nantie mais complètement dévastée de l'intérieur. Une mise en contact qui permet une belle évasion et un attachement à des personnages complexes et variés dont ma préférence a déjà été révélée.

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Lise souffre d'insomnies. Il n'est pas rare qu'à deux ou trois heures du matin, elle soit à sa fenêtre et suive les spectacles que les noctambules lui offrent.
Quatre heures du matin… Tiens, en bas de chez elle, il semblerait qu'il y ait quelqu'un d'assis sur un banc. Homme ? Femme ? Elle ne distingue qu'un bonnet rouge. Passer la nuit, là, quelle drôle d'idée ! Il ne fait pas bien chaud…

Steve Boland, inspecteur principal, est appelé à cinq heures du matin par sa coéquipière, Marie Lesenne, alors qu'il ne dormait que depuis une heure. Quelle est cette histoire ? Qu'est-ce qu'elle raconte ? Fille, banc, cathédrale, morte…


Critique :

Bernadette de Rache nous entraîne à Liège. Une très jeune et jolie fille morte étranglée, « assise sagement » sur un banc sans avoir apparemment subit d'autres violences, une jeune fille portant des vêtements de qualité, mais aucune pièce d'identité, rien qui permette de l'identifier, telle est la macabre découverte effectuée à cinq heures du matin par Lise, une habitante de la place cathédrale, insomniaque et retraitée. C'est Perrine, la petite-fille de Lise, qui apercevant le manteau de la victime, permet de l'identifier : Sylvaine Fiori, fille d'une sommité locale, un entrepreneur enrichi dont le nom s'affiche sur tous les chantiers en ville, un membre du puissant parti socialiste et un franc-maçon. Steve Boland va devoir marcher sur des oeufs avec son équipe qui se compose de Marie Lesenne et d'Angelo. Devant l'importance du père de la victime, il sait qu'il ne s'est vu confier l'affaire que parce que ses confrères sont en vacances. Son commissaire ne l'ayant guère en haute estime…

Lise, la personne qui a découvert la jeune fille morte, raconte sa partie à la première personne, alors que les faits et gestes des autres protagonistes sont rapportés à la troisième personne. C'est assez inhabituel, un peu étrange, mais pas dérangeant.

Ce polar, dont on se doute assez vite de qui sont les coupables, est un « page turner » très addictif qui mêle vie privée et enquête. J'ai été pris de sympathie pour Steve et Lise, et de pitié pour la victime, jeune fille riche perdue, capable de se livrer aux pires excès faute de vrais repères. L'humain est au coeur de cette enquête.
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Merci à Babelio et aux éditions Weyrich de m'avoir offert ce premier roman d'une auteure... à suivre, je le dis d'emblée !

L'histoire commence très fort avec la découverte d'une jeune fille morte, abandonnée sur un banc public. Nous voilà d'emblée embarqués dans une enquête judiciaire à Liège (Belgique) avec l'inspecteur principal Steve Bolland et sa coéquipière, Marie Lesenne, novices sur une telle enquête.

De nombreux personnages sont très attachants et donnent un relief et un intérêt particuliers à ce roman. C'est avec une écriture belle et nuancée que l'auteure nous décrit les relations qui se dénouent et qui se tissent entre les personnages.

Pour ces grandes qualités, je suivrai ce que cette auteure nous proposera ensuite.

Néanmoins, au niveau de l'enquête, même en posant comme postulat de départ que Steve a à peine dépassé 5 ans d'expérience en police judiciaire et que Marie s'est cantonnée durant trois ans à de petites enquêtes, il y a de très nombreuses lacunes. A commencer par le seul élément objectif dont on dispose qui n'est pas exploité. Lorsque ce sera fait, il y a juste une petite phrase pour signaler qu'on a oublié de le faire. Il y a beaucoup d'autres inexactitudes, comme l'absence de réunion entre enquêteurs. Finalement, les éléments qui permettent de résoudre l'enquête arrivent par hasard par le biais de témoins. Bref, pour moi, le volet "enquête" manque de crédibilité.

Je crois toutefois dans la possibilité pour l'auteure de nous produire d'autres romans avec de très beaux personnages. C'est pour cela que je confirme que je garde un oeil sur cette auteure.

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Rencontre improbable entre Lise, prof à la retraite et le brave flic Steve bientôt largué par sa femme. Mais voilà, l'appartement de Lise donne sur la place Cathédrale ou on a retrouvé la fille étranglée sur le banc et dont la mère était une ex-collègue de Lise.

Etrange intimité où Steve livre impunément des éléments de l'enquête à une Lise aux remarques pertinentes.

C'est aussi ma ville de Liège en bord de Meuse avec 'Le carré', ses ruelles et boites de nuit fréquentées aussi bien par la jeunesse dorée, que par les SDF, le milieu artistique ou la mafia de la drogue.

Belle construction et belle écriture et je relirai avec plaisir d'autres livres de la Belge Bernadette de Rache.
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Le cadavre de Sylvaine est découvert sur un banc sous les fenêtres de Lise.

Le point central de l'histoire est la place Cathédrale.

Dès la découverte du corps, un ballet va se former sur cette place. Les allées et venues des inspecteurs, des témoins, des habitués.

Ils se croisent, se parlent, les indices vont tomber les uns après les autres. On mène l'enquête avec Steve, Marie, Angelo et surtout Lise (le “témoin” principal qui de sa fenêtre à une vue plongeante sur la place où s'est passé le drame), et qui apporte à l'enquête de belles informations glanées ici et là et d'autres découlant de ses observations.

Lise se lie d'amitié avec l'inspecteur et nous entraîne avec elle. Leurs investigations vont se croiser et l'histoire est racontée de telle façon, qu'on ne peut que les suivre et tenter de trouver nous aussi des indices qui pourraient compléter leur enquête. Rien n'est attendu et on est aux aguets, la surprise de la découverte est présente tout au fil des pages.

“Chaque fois qu'il avait l'impression de toucher au but, l'enquête lui filait entre les doigts comme une poignée de sable”

Je me suis régalée. L'histoire rebondit sans arrêt. La tristesse, le renoncement, le découragement se mêlent au ballet des personnages. Plus on avance dans l'enquête et plus on s'attache à eux tous, et même à Poil et Platon.

Car outre l'enquête, ce sont les histoires personnelles des personnages qui nous touchent, les histoires de tout ce petit monde qui gravite autour de la place et du meurtre, tout ce petit monde qui a un rapport direct ou pas avec l'affaire. Les rapports les uns avec les autres, leur histoire et les recoupements qui vont être forcément faits et qui vont finalement amener à la résolution de l'enquête.

On tournera la dernière page à la fois soulagé que l'enquête soit bouclée mais triste de devoir tous les quitter.

Lorsque j'ai choisi ce roman dans la liste de masse critique, j'entendais à la radio une chanson de Louis Chédid qui disait :

"La fille sur le banc rêve d'un autre monde
Un monde où les amants ne se quitteraient jamais
Cheveux dans le vent, au loin l'orage qui gronde
La fille sur le banc s'effondre

Autour d'elle il y a la vie qui continue sa route
Promeneurs du samedi et pigeons qui s'en foutent
L'amour cette toupie si jolie quand elle tourne
Dès qu'elle ralentit vous fait perdre la boule"

C'était un signe.

Merci encore à Babelio, aux masses critiques et aux éditions Plumes du Coq - Weyrich pour cet excellent roman.


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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On a trop tendance, actuellement, à présenter les enfants comme la panacée universelle. Or élever un enfant est une tâche ingrate qui demande beaucoup de patience et d'abnégation. La preuve en est que, dans l'histoire, dès qu'on possédait un minimum de fortune, on se débarrassait de cette tâche en engageant force bonnes et précepteurs.
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Dans l’Antiquité comme au vingt et unième siècle , on avait peur, on aimait, on tuait. Qu’en était-il alors de l’humiliation publique ? Cette manière de mettre autrui dans une situation dégradante dans le seul but de faire rire un maximum de gens ? Au fond, sans vraiment s’en rendre compte, on en était revenu au temps du pilori.

(Page 146)
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Ma vie aurait-elle été différente si j’étais née avec des gros seins et des petits pieds ? Le lecteur aura compris que c’est l’inverse qui m’échut. Je porte depuis presque soixante ans, sur 1 m 80 d’ossature, des seins d’adolescente et des pieds de basketteur. Un physique de Hollandaise. Je ne peux pas dire que cela m’ait vraiment handicapée, mais tout de même, organiser sa féminité sur un tel acquis a été un peu plus délicat.

(Page 11)
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A l'entendre, Alice Fiori était un être d'exception. Intelligente, drôle, douce, jolie, bref, une sorte de madone. Pourquoi faut-il toujours que les morts aient toutes les qualités ?
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- Vous avez encore du travail, inspecteur, mais n'oubliez jamais une chose : dans la plupart des affaires criminelles, on a souvent l'assassin sous le nez.
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