C'est con de se penser libre en fonction d'une situation amoureuse. Comme si, une fois en couple, on était enchaînés à l'autre ; enfermés dans une prison dorée, contrôlés par un pseudo-mentor aux mille promesses qui ne seront jamais tenues.
Je fuis la solitude comme je fuis la foule qui m'oppresse. Les autres m'étouffent et l'isolement me pèse.
Elle faisait la mère aimante devant le personnel hospitalier, elle était tout sourire, et lorsqu'on était dans la chambre, elle me tenait fermement le bras, elle me disait « regarde, regarde ton père, toi aussi bientôt tu seras comme lui.. »
- Le destin c'est de la merde, que je chuchote. Elle me dit, « quoi ? » Je n'ai pas entendu ? J'ai entendu que « merde » tu deviens vulgaire en plus eh bien dis donc, en fait t'as bien fait de me plaquer.
La beauté n'est pas extérieure, elle se trouve bel et bien à l'intérieur. Peu importe la corpulence, peu importe le style, c'est juste ce qu'on en fait qui nous rend radieuses ou insignifiantes.
J'ai vécu un bonheur parfait mais éphémère. Je ne suis pas faite pour être heureuse.
On a tous un casque sur nos oreilles qui nous extrait de la société ; on ne parle plus à personne, on est seuls à plusieurs.
Et le pire dans tout ça, c'est que la majorité des individus se nourrissent de toutes les misères qu'ils peuvent lire sur les pages noircies de leurs quotidiens préférés.
Le célibat n'est absolument pas une mauvaise chose, au contraire. Pas de pression, pas de crises, pas de films cérébraux, et si on a envie de piquer une gueulante, on s'engueule soi-même.
L’hôpital psy ressemble à une première année en maternelle. Les infirmiers sont les ATSEM qui grondent, donnent à manger, changent les pantalons imbibés de pisse en cas d'oubli. Les psy, eux, sont les enseignants qui instruisent, qui contrôlent, punissent ou récompensent sur un carnet de notes rempli d'informations. « Ne prends pas ses cachets », « trop dissipé », « pas taper sinon piqûre », « ne pas crier utérus.