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Citations sur Les évadés des ténèbres : Les Mystères du château d'Udolphe - F.. (13)

La calèche s'arrêta, le cocher en descendit, puis me tendit la main pour m'aider à descendre à mon tour. De nouveau, je ne pus m'empêcher de sentir sa force prodigieuse. Sa main ressemblait à un étau d'acier qui, s'il l’avait voulu, aurait bel et bien écrasé la mienne. Il prit ensuite mes bagages, les posa à terre, près de moi qui me trouvais près d'une grande porte ancienne, toute cloutée de caboches de fer ; l’embrasure était de pierre massive. Malgré l'obscurité, je remarquai que la pierre était sculptée, mais que le temps et les intempéries avaient considérablement usé ces sculptures. Le cocher remonta sur son siège, agita les rênes, les chevaux repartirent, et la voiture disparut sous un des passages obscurs.

"Dracula", Bram Stoker
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Bien que multiples, les péripéties de l'existence sont moins variables que le sont les sentiments humains. Pendant deux années, j'avais travaillé avec acharnement, dans le seul but d'insuffler la vie à un organisme inanimé. Je m'étais pour cela privé de repos, et j'avais sérieusement compromis ma santé. Aucune modération n'était venue tempérer mon ardeur. Et pourtant, maintenant que mon œuvre était achevée, mon rêve se dépouillait de tout attrait, et un dégoût sans nom me soulevait le cœur.

"Frankenstein ou le Prométhée moderne", Mary Shelley
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Le mugissement du vent qui se déchaînait avec force contre la porte et le long du corridor ajoutait encore à ses idées mélancoliques, la flamme brillante du foyer était éteinte depuis longtemps. Elle restait absorbée devant ces cendres froides, quand un tourbillon bruyant, s'engouffrant dans le corridor, ébranla toutes les clôtures de l'appartement, et déplaça, dans sa violence, le fauteuil dont elle s'était servie comme d'une barrière, si bien que la porte qui conduisait au petit escalier se trouva toute grande ouverte. Les craintes et la curiosité de la jeune fille se réveillèrent, elle prit la lampe et descendit quelques marches, incertaine si elle n'irait pas plus loin ; mais la profonde solitude et l'obscurité de ce lieu agirent de nouveau sur son esprit. Elle résolut d'ajourner ses recherches jusqu'au lendemain, elle referma la porte et la barricada de son mieux.

"Les mystères du château d'Udolphe", Ann Radcliffe
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La calèche s'arrêta, le cocher en descendit, puis me tendit la main pour m'aider à descendre à mon tour. De nouveau, je ne pus m'empêcher de sentir sa force prodigieuse. Sa main ressemblait à un étau d'acier qui, s'il l’avait voulu, aurait bel et bien écrasé la mienne. Il prit ensuite mes bagages, les posa à terre, près de moi qui me trouvais près d'une grande porte ancienne, toute cloutée de caboches de fer ; l’embrasure était de pierre massive. Malgré l'obscurité, je remarquai que la pierre était sculptée, mais que le temps et les intempéries avaient considérablement usé ces sculptures. Le cocher remonta sur son siège, agita les rênes, les chevaux repartirent, et la voiture disparut sous un des passages obscurs.

"Dracula", Bram Stoker
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- Savez-vous quel jour nous sommes ?
Je répondis que nous étions le quatre mai.
- Oui, fit-elle en hochant la tête, le quatre mai, bien sûr ! Mais quel jour est-ce ?
Comme je lui disais que je en saisissais pas sa question, elle reprit :
- C'est la veille de la Saint-Georges. Ignorez-vous que cette nuit, aux douze coups de minuit, tous les maléfices régneront en maîtres sur la terre ! Ignorez-vous où vous allez, et au-devant de quoi vous allez ?

Dracula
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Carmilla se plaignait, elle aussi, de rêves et de sensations de fièvre, mais son état était beaucoup moins alarmant que le mien. A vrai dire, il y avait out lieu de s'inquiéter grandement à mon sujet. Si j'eusse compris cela, j'aurais demandé à genoux aide et conseil. Malheureusement, le narcotique d'une influence cachée agissait en moi et engourdissait tous mes sens.

"Carmilla", John Sheridan Le Fanu
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Le mugissement du vent qui se déchaînait avec force contre la porte et le long du corridor ajoutait encore à ses idées mélancoliques, la flamme brillante du foyer était éteinte depuis longtemps. Elle restait absorbée devant ces cendres froides, quand un tourbillon bruyant, s'engouffrant dans le corridor, ébranla toutes les clôtures de l'appartement, et déplaça, dans sa violence, le fauteuil dont elle s'était servie comme d'une barrière, si bien que la porte qui conduisait au petit escalier se trouva toute grande ouverte. Les craintes et la curiosité de la jeune fille se réveillèrent, elle prit la lampe et descendit quelques marches, incertaine si elle n'irait pas plus loin ; mais la profonde solitude et l'obscurité de ce lieu agirent de nouveau sur son esprit. Elle résolut d'ajourner ses recherches jusqu'au lendemain, elle referma la porte et la barricada de son mieux.

"Les mystères du château d'Udolphe", Ann Radcliffe
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Carmilla se plaignait, elle aussi, de rêves et de sensations de fièvre, mais son état était beaucoup moins alarmant que le mien. A vrai dire, il y avait out lieu de s'inquiéter grandement à mon sujet. Si j'eusse compris cela, j'aurais demandé à genoux aide et conseil. Malheureusement, le narcotique d'une influence cachée agissait en moi et engourdissait tous mes sens.

"Carmilla", John Sheridan Le Fanu
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Bien que multiples, les péripéties de l'existence sont moins variables que le sont les sentiments humains. Pendant deux années, j'avais travaillé avec acharnement, dans le seul but d'insuffler la vie à un organisme inanimé. Je m'étais pour cela privé de repos, et j'avais sérieusement compromis ma santé. Aucune modération n'était venue tempérer mon ardeur. Et pourtant, maintenant que mon œuvre était achevée, mon rêve se dépouillait de tout attrait, et un dégoût sans nom me soulevait le cœur.

"Frankenstein ou le Prométhée moderne", Mary Shelley
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La calèche s'arrêta, le cocher en descendit, puis me tendit la main pour m'aider à descendre à mon tour. De nouveau, je ne pus m'empêcher de sentir sa force prodigieuse. Sa main ressemblait à un étau d'acier qui, s'il l’avait voulu, aurait bel et bien écrasé la mienne. Il prit ensuite mes bagages, les posa à terre, près de moi qui me trouvais près d'une grande porte ancienne, toute cloutée de caboches de fer ; l’embrasure était de pierre massive. Malgré l'obscurité, je remarquai que la pierre était sculptée, mais que le temps et les intempéries avaient considérablement usé ces sculptures. Le cocher remonta sur son siège, agita les rênes, les chevaux repartirent, et la voiture disparut sous un des passages obscurs.

"Dracula", Bram Stoker
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