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La trilogie hambourgeoise tome 2 sur 4
EAN : 9782702445648
336 pages
Le Masque (07/02/2018)
3.78/5   127 notes
Résumé :
Frank Stave, tome 2
Hambourg, 1947, l'été est écrasant de chaleur. L'inspecteur principal de la police allemande, Frank Stave, vivote dans une ville faite de privations et de rationnements. Il continue d'attendre des nouvelles de son fils disparu après la guerre dans la débâcle du front de l'Est mais commence à perdre espoir.
Dans un entrepôt en ruine, à deux pas du port désormais vide, le corps d'un enfant assassiné est découvert étalé sur une bombe q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 127 notes
J'avais été franchement intéressé par " L'assassin des ruines " , premier volume de la " trilogie hambourgeoise " et c'est donc tout naturellement que je me suis précipité vers le second " l'orphelin des docks . "
Dans ce volume , on retrouve avec plaisir l'inspecteur principal de la police allemande , Franck Stave. Cette fois , il doit enquêter sur la mort violente d'un jeune garçon retrouvé dans un entrepôt en ruine , allongé sur une bombe qui n'a jamais explosé...Bien sûr, l'inspecteur , après bien des recherches ,élucidera ce crime comme il l'avait déjà fait lors de sa précédente enquête .
Si je ne souhaite pas insister sur celle-ci , c'est que , tout en étant fort bien menée et intéressante, elle n'en reste pas moins assez classique , assez lente malgré une très nette accélération en fin de volume .
Non , moi , ce que je retiens et qui m'a beaucoup plu , c'est la vie quotidienne à Hambourg , deux ans après la fin des combats . Pour tout le monde aujourd'hui , dans les livres d'histoire , la guerre , ce sont des dates , l'armistice , les liesses populaires , le retour des soldats , la reconstruction ....Ce livre nous montre que les choses ne s'avéraient pas aussi faciles et c'est cette description qui nous porte : des ruines , du marché noir , le manque de tout , les trafics , l'occupation par les troupes coalisées...Et puis , le sort bien peu enviable de tous ces orphelins condamnés à survivre dans un monde qui ne réussit pas à les récupérer et dont , du reste , ils ne veulent pas. Ce sont des pages très instructives qui nous ramènent à la dure réalité de l'après -guerre.
Deuxième point fort , à mon sens , le portrait du charismatique mais tourmenté Franck Stave . Désespéré par le décès de sa femme , subissant l'attente insoutenable du retour de son fils , ne parvenant pas à tendre la main au bonheur qui passe à sa portée, c'est un personnage dont la vie semble mise entre parenthèses , suspendue , incertaine , mélancolique. Dans certains romans , le flic héros " boit " ses malheurs pour oublier .Ici , impossible , on ne trouve pas d'alcool ou si peu , si bien qu'il lui faut affronter de face tous les démons qui le harcèlent. Un portrait très fort , très humain , douloureux . On se sent vraiment plein d'empathie et on comprend tout à fait sa détresse . Quant à son métier , quelle finesse d'esprit , quelle intelligence , quelle pédagogie pour obtenir ses résultats !Un très beau personnage.
La question est classique , faut-il avoir lu le précédent volume ? Utile ( il y a des personnages récurrents, des événements ) mais pas essentiel , mais pourquoi se priver ?
Autre question : est-ce que je lirai le troisième ? Sans aucune hésitation, OUI , car vous l'avez compris , je me suis attaché à Franck et j'ai envie de connaître les réponses à certaines questions restées en suspens ....
Et puis , comme aurait dit un certain Jacques Brel , ce monument , " t'as voulu voir Hambourg et on a vu Hambourg...." Vierzon et Vesoul attendront .

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C'est maintenant l'été à Hambourg dans ce T.2 de la trilogie hambourgeoise. Il fait chaud , c'est lourd et on a toujours aussi faim. Rien de la quotidienneté n'est facile. L'ambiance dans laquelle nous plonge Cay Rademacher est toujours aussi fascinante. Cette vie , immédiatement après guerre, la misère des vaincus et la hargne des vainqueurs toujours aussi présentes. Cette fois, un enfant est retrouvé poignardé, le corps sur une bombe non explosée. Hambourg à cette époque comptait près de 40,000 enfants sans famille. Certains ont trouvé refuge dans des familles amies ou dans des organisations humanitaires mais beaucoup d'autres vivaient dans les ruines, se débrouillaient au jour le jour, se prostituaient, volaient, faisaient du trafic pour survivre. Ils sont ainsi devenus les "enfants-loups". Une réalité terrible bien décrite dans cet opus. La perspective d'une vie meilleure n'existe tout simplement pas pour beaucoup d'entre eux. Je crois que ne serait-ce pour cette terrible quotidienneté d'immédiate après guerre, cette trilogie vaut la peine d'être lue.
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Ce deuxième tome de la trilogie de Cay Rademacher intitulé « L'orphelin des docks » nous permet de retrouver l'oberinspektor » Frank Stave . Quelques mois se sont écoulés depuis sa dernière enquête dans un Hambourg en plein climat sibérien.
Cette fois-ci, nous sommes en juin et au froid polaire s'est succédé la canicule. Les ruines de la ville dévastée par la Seconde Guerre Mondiale et ses bombardements meurtriers servent toujours de décor à cette nouvelle enquête de Stave.
Ce sont les docks de Hambourg qui vont cette fois-ci être ce que l'on appelle la scène du crime. C'est dans cet environnement que va être découvert le corps d'un jeune garçon.
Très vite, notre enquêteur va découvrir que la victime était mêlée à bien des trafics, comme bien des enfants et adolescents afin de survivre dans cette Allemagne exsangue .
Mais si les pistes sont nombreuses, elles ne semblent aboutir nulle part... une enquête qui va se révéler nébuleuse que j'ai lu avec autant de plaisir que le tome précédent.
L'ambiance est toujours aussi caractéristique, mais quelques lueurs d'espoir apparaissent dans cette période plus que sinistre d'après-guerre. Que ce soit via le retour du fils de Frank, mais aussi à travers quelques touches d'humour dans les dialogues mettant en scène Stave et son collègue et ami, l'anglais McDonald que nous avons déjà croisé dans « L'assassin des ruines »
Je sens que la suite qui clôt cette série ne va pas tarder à passer entre mes petites mains.

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Deuxième tome de la serie Hambourgeoise de Rademacher, pour moi le plus abouti sans rien retirer aux autres.

Le cadre d'abord. L'enquête policière se déroule à l'été 1947, après celui de l'hiver glacial précédant, canevas du premier tome ; l'évocation dans celui-ci, de la survie, difficile, dans les ruines de ce qui fût une ville, héritées de la folie humaine, se poursuit et reste toujours saisissante.
La communauté des survivants autochtones s'organise petit à petit, sous la férule des vainqueurs et occupants anglais.

L'histoire dans L'Histoire. A travers ce roman, Cay Rademacher met en exergue toute une petite communauté engendrée par la fin cahotique de la guerre, les enfants-loups ; ces bataillons de jeunes orphelins marginaux, survivants des batailles, exodes et debacles, survivent livrés à eux-mêmes en bandes organisées delinquantes. Leur existance, politiquement incorrecte, à été minimisée ou passée sous silence au fil du temps.
Cette partie de l'oeuvre est fascinante, car rarement évoquée.

L'enquête policière. Bien bâtie, astucieuse, elle permet à l'auteur de mettre un liant narratif entre les différents thèmes du roman, les petits et grands trafics inhérents à cette trouble periode, entre ceux qui essaient de simplement survivre et ceux qui voient déjà au delà.
Les personnages, simples, crédibles, font agréablement vivre ce roman par leurs sentiments, espoirs, fêlures et attentes, tel l'inspecteur Stave, à la survie suspendue au retour de son fils prisonnier de guerre en Russie et s' épanouissant dans une nouvelle relation amoureuse.

Une très belle série, aux personnages et contextes subtils, à l'écriture agréable et fluide, dont on retient essentiellement l'atmosphère et la portée historique mise en exergue par le fond policier.
A recommander.
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Ce livre est le deuxième tome d'une série sur l'Allemagne de l'après seconde guerre mondiale, dans laquelle l'écrivain allemand Cay Rademacher dresse un portrait saisissant des conséquences des bombardements alliés sur Hambourg et d'années de domination nazie.

Hambourg 1947, les forces d'occupation britanniques ne craignent plus vraiment la résurgence de velléités guerrières de la part des Allemands et se contentent de gérer la pénurie, et le marché noir qui en découle. Restent quelques zones interdites, comme l'est le port de la ville hanséatique et particulièrement le chantier naval Blohm + Voss, qui est progressivement démantelé. C'est là qu'un gamin est retrouvé assassiné, déposé sur une bombe n'ayant pas explosé dans un hangar abandonné.

L'inspecteur Frank Stave va tenter d'identifier la victime. Tâche difficile : des milliers d'enfants laissés à eux-mêmes, pour certains originaires des ex-territoires de l'Est du troisième Reich, hantent les immeubles détruits, pillent dans les gravats, ou courent après les trains amenant du charbon en ville, pour en retirer quelques poignées du précieux combustible. Personne ne semble s'intéresser à ce jeune. Sauf peut-être une gamine de quatorze ans, violée par les Russes, et qui survit en se prostituant dans la gare centrale.

La situation décrite par Rademacher, entièrement basée sur des faits réels, est désespérante. Les habitants manquent de tout, aucune amélioration n'est en vue, et les profiteurs du marché noir sont ceux qui s'en sortent le mieux. Malgré les procédures dénazification, les certificats de non collaboration (les certificats Perzil) blanchissent l'activité d'ex-nazis, recyclés dans les services de police.

Dans ce marasme, la vie personnelle de Stave part à vau l'eau. Lui qui pensait avoir trouvé une nouvelle compagne et espérait le retour de son fils, engagé volontaire sur le front russe, et depuis détenu en Sibérie, voit ses projets s'effondrer. Son fils est bien de retour, marqué par ses mois de détention, mais la difficulté des relations avec ce jeune homme convaincu par le nazisme reste là. Et il est difficile d'envisager un avenir avec une amie, dont il ne connaît pas le passé, et dont il ne sait qu'une seule chose : elle est déjà mariée...

Ce roman se divise en deux parties. En premier lieu, une longue analyse par Stave de sa situation, de celle de ses compatriotes, et le constat de perspectives bien noires. La ville a beau être quasiment entièrement détruite, les nouvelles autorités constituées d'hommes neufs, n'ayant pas frayé avec les nazis, il est difficile d'essayer de se reconstruire. Chacun porte ses malheurs passés, ses morts et ses cicatrices.

Puis, dans un deuxième temps, les chapitres finaux reviennent à l'enquête. L'entrain revient avec la chasse à l'auteur des faits. le duo entre le lieutenant britannique MacDonald et Stave permet quelques dialogues savoureux et leur entente conduit à quelques scènes d'action qui emportent la fin de l'ouvrage.

Ce qui en résulte est un livre qui n'entre que très partiellement dans la catégorie roman policier, et constitue plutôt un témoignage romancé de l'époque. L'histoire tournant largement autour de la situation de Stave, il semble indispensable d'avoir lu L'assassin des ruines pour pleinement comprendre les ressorts de la pensée de l'inspecteur. le tout forme incontestablement une description prenante d'une époque complexe pour la population civile du nord de l'Allemagne.
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critiques presse (1)
Chatelaine
06 août 2018
À travers une enquête pour meurtre, on suit l’inspecteur Frank Stave, qui doit faire la lumière sur la mort mystérieuse d’un adolescent. Si l’action est parfois un peu lente, l’auteur dessine avec un réalisme frappant le paysage hambourgeois d’après-guerre et la réalité de ses citoyens.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Stave embrasse les abords du regard: partout, sur des centaines de mètres carrés, des monceaux de ruines accumulées. Tout au long de ces docks qui s'étendent sur deux à trois cents mètres, des murs soufflés, des façades de brique à moitié effondrées, des cheminées détruites, des amas de métal fondu sous une épouvantable chaleur, des ronces et des oxalis foisonnant entre les pavés cassés, soulevés, des môles à l'épais béton recouvert d'un manteau végétal vert de grisé. Puis c'est l'Elbe aux flots gris et rapides qui coule au-delà des derniers docks. Plus loin encore, des ruines et encore des ruines. Seule, isolée comme une gigantesque stèle funéraire, la flèche de l'église Saint-Michel émerge de la brume de chaleur.
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Le garçon sur la bombe
Vendredi, 30 mai 1947
Le sang du garçon mort recouvre comme un voile la bombe anglaise de deux cent cinquante kilos. La lumière entre à flots par la toiture disloquée du hangar, se déverse sur le cadavre – ainsi que sur la bombe non détonée qui a déchiqueté le sol en béton, cylindre fuselé rongé de rouille, poisson monstrueux de la taille d’un homme. Le reste de l’entrepôt est plongé dans l’obscurité. Le garçon et la bombe, en revanche, sont illuminés, comme par un projecteur de théâtre se dit l’inspecteur principal Frank Stave de la police criminelle de Hambourg.

Il est à la tête d’une petite équipe du bureau des homicides et devrait être en train d’examiner le cadavre et la scène de la découverte du corps. Mais au lieu d’enquêter, de questionner des témoins et de relever des pistes – car le garçon âgé de douze ans, quatorze au plus, a été assassiné, aucun doute là-dessus –, il est accroupi à côté de quelques collègues, abrité derrière la carcasse difforme d’une grue détruite d’où, par un trou dans le mur, il observe attentivement à l’intérieur du hangar un homme évoluer autour de la bombe et de la misérable dépouille. Pas hésitants, gestes prudents, il ne jette qu’un regard fugace à Stave, s’agenouille enfin devant la bombe non explosée, pose avec délicatesse sur le sol une grande sacoche en cuir noir.

Un artificier du service de déminage qui va désamorcer cette bombe. Aussi longtemps que le détonateur reste actif, les policiers courraient un risque bien trop grand à s’approcher.

J’espère qu’il ne va pas m’effacer mes empreintes, se dit Stave.



Un appel téléphonique à sa prise de service à la Karl-Muck-Platz a alerté l’inspecteur principal. Il a pris avec lui quelques schupos, ces agents de police en uniforme bleu – des jeunes pas encore sec derrière les oreilles, recrutés par les officiers des troupes d’occupation britanniques. Stave reconnaît le gardien-chef Heinrich Ruge, qui l’a déjà accompagné sur plusieurs interventions.

— Le mort ne risque pas de se sauver, lui avait-il crié.

Stave s’était tu et ne lui avait jeté qu’un regard de commisération. S’échappant des bords du shako, la sueur lui ruisselait sur les tempes. En temps normal déjà, les policiers en uniforme moquent ce haut képi tronconique inconfortable en le traitant de « hotte à vapeur ».

Il fait trente degrés en ce début de matinée.

Stave se rappelle en frissonnant son dernier hiver : six mois impitoyables, durant lesquels le thermomètre oscillait le plus souvent entre dix et vingt degrés au-dessous de zéro – descendant parfois même plus bas. Et à présent ce printemps, de mémoire de Hambourgeois le plus chaud. Comme si, après les hommes, c’est le temps qui devenait fou. N’empêche que la guerre est finie, se dit l’inspecteur principal pour se donner du courage.

Ruge et cinq autres schupos se tiennent à ses côtés, à l’abri derrière la grue aux poutrelles tordues. Il n’y a aucune ombre protectrice aux alentours et le soleil les frappe obliquement. Stave sent leur transpiration. N’est-elle due qu’à la chaleur ? Ou la peur leur chasse-t-elle l’eau par tous les pores ?

Près d’eux, à croupetons lui aussi, un petit rouquin sec, le visage parsemé de taches de rousseur, luisant d’un coup de soleil : Ansgar Kienle, le photographe de la police et, par manque de spécialistes, le seul membre de l’anthropométrie judiciaire chargé du relevé des empreintes à la brigade criminelle de Hambourg.

Le crâne chauve brûlé par le soleil du Dr Alfred Czrisini brille plus encore. Stave a fait appel au médecin légiste qui, sans autre forme de procès, a emprunté la jeep d’un collègue anglais qui lui rendait visite pour se précipiter sur le lieu de la découverte du corps où, une fois encore, il est arrivé avant les policiers. Il a l’air pâle sous son coup de soleil. De sa main aux doigts nerveux, il pince une Woodbine entre ses lèvres.

— Vous pensez vraiment que c’est une bonne idée de fumer pendant qu’on désamorce une bombe d’un quart de tonne ? lui lance Stave, lèvres serrées, en sifflant entre les dents.

En réalité, il sait que rien ni personne – et encore moins une bombe –, ne pourrait empêcher le Dr Czrisini de fumer. Le légiste se contente de sourire et secoue la tête. Telle une minuscule oriflamme bleuâtre, l’épaisse fumée de sa cigarette monte en volutes au-dessus du champ de ruines.
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Les enfants-loups – c’est le nom que se donnent les filles et les garçons venus de l’Est, les orphelins qui ont perdu leurs parents durant les combats ou au cours de leur fuite de la zone soviétique, de Prusse orientale ou de Silésie. Un père fusillé, une mère violée jusqu’à ce que mort s’ensuive, la ferme incendiée. Des convois de réfugiés sous la neige, sur des chemins glacés. Des enfants qui survivent dans les forêts et les marais comme des sauvages venus du fond des âges, qui mendient, chapardent, mangent ce qui leur tombe sous la main. Certains ne connaissent même pas leur nom, vivent dans des granges incendiées et des maisons en ruines.
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Enfants perdus, sauvages, familles disparues. C'est ce que notre génération leur a fait subir. Nous en faisons des orphelins, nous réduisons leur monde à l'état de ruines, nous refusons de les accueillir, nous ns nous occupons absolument pas d'eux. Finira-t-on tout de même par punir leurs assassins?
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- Vous devriez vous habituer à la chaleur. Il fait relativement chaud en Palestine.
MacDonald le regarde de travers.
- Je vous emmènerai comme conseiller.
- Un policier allemand en Terre sainte : c'est exactement ce que les juifs souhaitent en ce moment.
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