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Teresa Radice (Autre)Stefano Turconi (Autre)
EAN : 9782344043950
128 pages
Glénat (02/09/2020)
4.01/5   88 notes
Résumé :
« Y a des marins qui boivent et reboivent aux dames... »

Dans "Le Port des Marins Perdus", sublime roman graphique paru en 2016 et couronné de succès, on a pu croiser les prostituées du Pilar, un bordel pour marins de Plymouth. Dans ce spin-off, on retrouve ces filles de petite vertu qui nous content à tour de rôle une histoire confiée par leur amant d’un soir.
Aventure, drame et merveilleux sont au rendez-vous de ce nouveau petit bijou ciselé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que le capitaine du « Last chance », Yasser Allali se réjouissait de passer un bon moment à L'albatros, auberge réputée pour sa cuisine, il est interpellé par plusieurs hommes qui le somment de le suivre. Direction Londres où l'attend l'amirauté de toute urgence...
Pendant ce temps, au « Pillar to post », une maison close dirigée par Amy, Tane, le maori, essaie de vendre ses bracelets et autres colliers afin de récolter assez d'argent pour rentrer chez lui. Si les femmes sont impressionnées, notamment par cette tête séchée très appréciée des pakeha, elles le sont d'autant plus lorsqu'il vire, manu militari, un homme venu importuner la jeune June. Aussitôt, la tenancière décide de l'engager pour veiller sur les clients indisciplinés et sur les filles, notamment June et Lizzie...

Dans « le port des marins perdus », l'on faisait la connaissance des filles du « Pillar to post » maison close de luxe à Plymouth. On retrouve ces filles de joie dans cet album qui se concentre essentiellement sur les aventures de June et Lizzie. La première se lance à la recherche d'un soi-disant butin dans le but d'aider son ami, Tane ; la seconde s'éprend d'un noble désargenté, féru d'ornithologie. En arrière plan, le parcours du capitaine Allali. Ces histoires de marins et de filles de joie, d'amour et d'amitié sont émouvantes, drôles parfois, empreintes de tendresse, d'autant que ces femmes sont extrêmement touchantes. Un album plus léger, moins approfondi, moins original que « le port des marins perdus », d'autant que certaines scènes peinent à trouver leur sens (à moins d'un tome 2). Graphiquement, Stefano Turconi nous offre de magnifiques planches, colorées cette fois. Son trait précis, minutieux et élégant et sa palette de couleurs douces et charmantes, servent parfaitement cet album plein de vie.
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Au 19e siècle, à Plymouth, le pillard est un bordel de luxe où les filles ont trouvé une famille. Famille qui s'agrandit avec l'arrivée de Tana, maori manchot au grand cœur.

Voici une très jolie histoire rafraîchissante et pleine de bons sentiments. Ici pas de filles perdues, alcooliques et vérolées, qui s'échouent au bordel contraintes et forcées. Non ici des histoires d'amour et d'amitié de jeunes femmes qui font leur métier avec tendresse et humour.
Ce premier tome est coupé en deux parties. La première s'intéresse à June et à l'arrivée de Tana. La seconde partie s'intéresse à l'histoire d'amour entre Lizzie et un aristocrate désargenté.
Le dessin est lui aussi frais et agréable. Les couleurs sont chatoyantes et les tons doux.
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J'avais adoré 'Le port des marins perdus' et j'ai été à la fois surprise et ravie d'apprendre que les auteurs avaient décidé de donner une suite à cette histoire magnifique.
Nous retrouvons donc ici le Pillar et les jeunes femmes qui y vivent toujours, maintenant sans leur ancienne patronne.
Le tome est scindé en deux parties, chacune se centrant sur un personnage en particulier :
- June qui s'attache à un Maori manchot au grand coeur injustement accusé.
- Lizzie qui rencontre l'aristocrate dont elle repue mais qui est dépourvu de la fortune espérée.
C'est beau, c'est tendre, c'est réconfortant.
C'est très manichéen, ça ne révolutionne pas la BD mais c'est très bien fait, magnifiquement dessiné et on passe un excellent moment de lecture.
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Un récit tendre sur des femmes de petites vertus.
Celles qu'on pourrait mépriser pour leur travail mais qui sont tellement attachantes. On plonge dans ce monde de femmes, on voit l'entraide, l'amitié, les rêves mais aussi les moqueries et les rivalités. le tout avec douceur et beaucoup de coeur. Car elles n'en manquent pas.
La première partie est sur June et Table le maori de Nouvelle Zélande. D'ailleurs on apprend beaucoup sur l'île, sa culture, l'arrivée des colons... Ça m'a rappelé mon voyage là bas. Un duo plein de tendresse et d'humour. Une petite intrigue qui permet surtout d'exploiter la nature humaine et les relations.
La deuxième partie est sur Lizzie et son aristocrate Jérémy. Qui explore les préjugés. C'est là aussi tendre et drôle.
Et derrière on sent une autre histoire avec le capitaine Yasser et la jeune Tess. Dont on ne sait pas grand chose. C'est assez intriguant. Mais ça sera certainement pour le prochain tome. Dont j'ai hâte de découvrir.
Les dessins, si ils ne sont pas spectaculaires, sont comme le récit tendres et doux, surtout avec cette colorisation. Ils fonctionnent très bien et sont très agréables, expressifs.
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Quatre ans après la parution du « Port des marins perdus », splendide roman graphique mêlant aventures maritimes et poésie, Teresa Radice et Stefano Turconi nous replongent dans le même univers avec ces « Histoires de terre, de mer, de marins et de filles de joie ». Inutile d'avoir préalablement lu le premier ouvrage dans la mesure où, en dépit de quelques clins d'oeil qui feront fondre les lecteurs connaisseurs, ces nouvelles aventures se suffisent parfaitement à elles-mêmes. L'action se déroule dans l'Angleterre du début du XIXe siècle, et plus spécifiquement dans la ville de Plymouth, point de départ de plusieurs intrigues. On y fait la rencontre de personnages déjà aperçus dans « Le port des marins perdus » mais qui avait été cantonnés jusqu'ici au simple rôle de figurants, à savoir les prostituées du Pillar to Post. L'ouvrage est divisé en deux parties qui se focalisent sur deux de ces femmes en particulier : la première, June, va se prendre d'affection pour l'imposant guerrier maori qui vient d'être embauché pour assurer la sécurité du bordel ; la seconde, Lizzie, tombe sous le charme d'un noble désargenté féru de sciences naturelles. Parallèlement à ces deux récits, on suit également le parcours d'un capitaine, Allali, qui se voit confier une mystérieuse mission à Alger, ville dont il est originaire, ainsi que celui de sa soeur, fraîchement débarquée à Plymouth afin de le retrouver. le récit se déroule dans une ambiance « bon enfant » qui ne tarde pas à susciter l'attendrissement du lecteur.

Une grande partie de l'ouvrage est consacrée au quotidien du bordel et de ses occupantes qui suscitent majoritairement la sympathie, ou du moins la curiosité. Les auteurs abordent différents aspects de la vie de ces « filles de joie » (les passes, les clients violents…) mais le ton résolument optimiste et humaniste empêche toute impression de sordidité. Une vision édulcorée qui pourra déplaire à certains mais qui donne surtout l'impression de se trouver dans un agréable cocon, entouré de personnages pleins de bonté et d'humour. L'ouvrage se penche également sur la colonisation de la Nouvelle-Zélande et prend le temps d'aborder les croyances et les spécificités de cette culture jugée fort exotique par les Anglais mais souvent mal comprise. Les références littéraires sont pour leur part moins marquées que dans « Le Port des marins perdus », qui piochait allègrement dans William Wordsworth, Lord Byron, et surtout Robert Louis Stevenson. Ici, on pense davantage à Jane Austen (notamment dans la deuxième partie), avec ces jeunes filles désargentées mais sincèrement éprises, ces ambitieux désireux de nuire et ces vieilles tantes riches et (à première vue) très à cheval sur les convenances. Ces deux histoires d'amour et d'amitié sont néanmoins abordées sans la moindre mièvrerie, mais avec une tendresse contagieuse qui rend la lecture particulièrement plaisante. Un plaisir qui n'est, évidemment, pas sans lien avec les illustrations qui, contrairement à l'ouvrage précédent, a été imprimé en couleur, ce qui ne nuit en rien à leur charme (même si j'avoue garder un faible pour le crayonné du « Port des marins perdus »).

Teresa Radice et Stefano Turconi signent avec ce nouvel ouvrage un premier retour réussi à l'univers du « Port des marins perdus » dont on retrouve la sensibilité et la profonde tendresse portée aux personnages. Les dessins sont quant à eux toujours aussi beaux, et le scénario plein de rebondissements qui devraient, espérons-le, se poursuivre dans un autre volume puisque plusieurs des intrigues abordées ici n'ont pas encore trouvé leur résolution. Une lecture qui fait du bien en ces temps moroses !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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critiques presse (4)
BDZoom
06 février 2023
En 2016, la parution d’un premier one-shot sans canard ni souris signé par Teresa Radice et Stefano Turconi — un duo d’auteurs italiens cher aux habitués des séries Disney — avait enthousiasmé les amateurs d’aventures exotiques. Quatre ans plus tard, un spin-off dédié aux différentes pensionnaires ayant fréquenté le Pilar — bordel de luxe situé à Plymouth — confirmait l’originalité de leur démarche.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
30 septembre 2020
Ces Filles forment une belle cohorte de sentimentales dont les prénoms donnent leur noms aux deux chapitres de cet album, ce qui suppose qu’il y aura, on l’espère, une suite.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Auracan
18 septembre 2020
Ce premier tome s'avère aussi séduisant que ses attachantes héroïnes et, comme elles, conserve suffisamment de mystère pour que l'on attende le second volet de Deux passantes dans la nuit avec curiosité et impatience.
Lire la critique sur le site : Auracan
Auracan
15 septembre 2020
Un récit fluide, des personnages attachants avec un focus sur les conditions de vie du début du 19ème siècle dans une perfide Albion puritaine en apparence et remplie de préjugés, forment les ingrédients d’un très bon album. Si le crayonné ultra poussé du Port des marins perdus avait marqué par son originalité, le dessin fouillé du nouvel opus, bien mis en couleurs, se prête remarquablement au récit.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les choses sont immenses ou ridicules selon la façon dont on les regarde, Monsieur Burden... Le diamant n'était qu'une pierre comme les autres jusqu'à ce que l'homme lui attribue une valeur.
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Les choses sont immenses ou ridicules selon la façon dont on les regarde, monsieur Burden... Le diamant n'était qu'une pierre comme les autres jusqu'à ce que l'homme lui attribue une valeur.
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"Elle est tous royaumes, et moi toutes altesses, et rien d'autre n'existe." (John Donne, Le lever du soleil)
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Le Pilar est, pour la plupart d’entre nous, plus qu’un simple hébergement. C’est un refuge, un foyer.
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L'illuminé préfère le bonheur à la victoire.
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