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3,62

sur 413 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman lent qui avance au rythme du bateau emmenant des touristes vers le Spitzberg, aux confins de la Norvège et, parmi ces touristes, la narratrice, Bea, jeune femme de 35 ans, dessinatrice, portant au fond d'elle-même ses mystères personnels.

Je l'ai trouvée assez attachante Bea, décomplexée, souvent sous l'effet de l'alcool, croqueuse d'hommes mais capable d'aimer vraiment, un marin plutôt qu'un touriste et de s'investir au maximum pour lui.

Les autres personnages ne sont qu'effleurés, aussi bien par le crayon de Bea que par Anne B. Ragde qui n'entre pas dans les détails pouvant les concerner.

Mais surtout, l'histoire se déroule dans un environnement saisissant, celui du Grand Nord, avec sa lumière si spéciale, ses chatoiements du ciel et de l'eau, ses oiseaux, fulmars, sternes, ses animaux tels les phoques, morses et l'ours blanc polaire. La peur ancestrale de la bête est ravivée tout au long du roman alors que ces pauvres ours sont bien en difficulté faute de nourriture suffisante du fait du changement climatique et, finalement, c'est plutôt, encore une fois, l'homme qui est leur prédateur.

J'ai donc goûté cette atmosphère, la mise en place lente et progressive d'éléments de l'histoire pas toujours nécessaires, et, particulièrement l'approche psychologique des deux héros, Bea et Georg. Leur relation est très intéressante, spirituelle même et la fin ouverte laisse au lecteur le choix d'envisager ce qui lui convient le mieux.

Au cours de cette lecture, vous découvrirez qu'un bonsaï peut se développer très vite, même dans le froid nordique, donc beaucoup d'humour aussi dans ce roman en noir et blanc.
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Bea...35 ans, caricaturiste, célibataire, grosse consommatrice de cigarettes, d'alcools et d'hommes, attachée seulement à Andersen, sa perruche mâle...
Bea qui, à la surprise de tous, décide de faire une croisière vers le Spitzberg. Pour voir des morses, des ours polaires ? Pour se ressourcer ? Se reposer ? Changer de vie ? En finir en se jetant dans les eaux glaciales de l'océan arctique ?
En fait, Bea a un plan, elle ne s'embarque pas par hasard sur l'Ewa, le bateau qui doit la promener dans les eaux polaires avec ses compagnons de voyage aussi divers que variés. Mais les trésors de la nature norvégienne pourraient bien la détourner de son projet...

La quatrième de couverture parle d'''un huis clos haletant''...Non, il faut savoir raison garder. Il y a bien une once de mystère puisqu'on ne sait rien des raisons qui ont poussé Bea à partir pour le Spitzberg, dans cette contrée hostile, cette ''zona frigida'' où le froid peut tuer aussi sûrement qu'une balle. Mais il n'y a rien de haletant dans ce périple au gré des glaces de l'océan arctique. Ce serait plutôt une belle balade touristique, prétexte à la découverte d'une région sauvage, préservée et cruelle : la faune, la flore, la glace, la tempête, la lutte pour la survie, la mort et l'empreinte de l'homme qui, lui, ne tue pas pour manger. Dans ce grand décor blanc, les passagers du bateau sont finalement peu de chose. Des drames se nouent, des liaisons aussi. La promiscuité incite au rapprochement. On saura pourquoi Bea est là, pourquoi elle boit trop, pourquoi elle ne peut s'attacher à personne. Mais on s'en moque un peu tout compte fait. Ce qui nous a plu c'est d'avoir croisé des phoques, des morses, des fulmars boréals, des ours, c'est d'avoir contemplé la mer prise par les glaces, les montagnes et les côtes sauvages de ce territoire infini et inexploré. Merci pour ce merveilleux voyage !
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Lu cet été 2018, en cette période de canicule interminable (je déteste l'été alors imaginez ma souffrance…), Zona Frigida me paraissait le roman idéal. Alors certes, on découvre un paysage glacial et magnifique mais en plus Anne B. Ragde nous refroidit par ses thèmes traités ! Est-ce que je n'aurais pas mieux fait de lire une romance, comme tout le monde ? Non car le roman vaut vraiment le coup !

Béa est une jeune caricaturiste de 35 ans. Célibataire qui aime profiter de la vie, la jeune femme décide de partir en vacances dans le Grand Nord, au plus profond de la Norvège, à bord d'un petit bateau de croisière. Pas du tout le genre de la jeune femme, son entourage se questionne sur le pourquoi de cette croisière (et nous aussi). Et c'est parti pour l'aventure !

Comme on le découvre très rapidement, Béa est une jeune femme très esquintée par la vie. Alcoolique, elle a de grandes difficultés à créer une relation sérieuse avec qui que cela soit et notamment un homme. le roman est assez difficile à commencer car la jeune femme est particulièrement froide et antipathique. le roman est assez long car les raisons de son comportement restent floues pendant les trois quarts de l'intrigue. Comme avec ses quatre tomes sur la famille Neshov, Anne B. Ragde prend son temps pour installer ses personnages. Ce qui peut être un défaut au départ n'en est plus un à la fin car la compréhension et l'attachement que l'on a de ses personnages atypiques n'en sont que plus grande. C'est comme avec un membre de sa famille, on peut ne pas supporter son comportement, mais à aucun moment, on ne lui souhaite du mal. C'est la même chose avec Béa (et avec tous les personnages de l'auteure). Sans vous en dire trop, le dernier quart du roman est particulièrement difficile à lire, il peut même être choquant par certains aspects.

Zona Frigida est un roman qui fait voyager. le voyage de Béa avec les quelques autres touristes et employés du bateau (ils sont à peine une dizaine) est rempli de paysages magnifiques qui nous fait voyager, nous lecteur et c'est un réel plaisir à lire. Cependant, la nature du Grand Nord peut être également très dure, animale, et sans sentiment. Tout comme peut l'être l'humain. Et ça, Anne B. Radge nous le rappelle si bien…
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Ma première rencontre avec cet auteur et je pense que j'y ai pris goût, j'ai aimé le style d'écriture les personnages surtout Béa et pourtant il ne se passe pas grand chose sur ce bateau durant les premières pages. Mais on reste accroché et on veut connaître la suite pourquoi Béa part-elle direction le Spitzberg, pourquoi boit-elle autant, pourquoi cette peur de s'engager avec un homme, que fait-elle sur cette croisière entourée entre autres de touristes Japonais dont une star Japonaise.

Si vous souhaitez faire une balade rafraichissante en cette période caniculaire et vous balader au milieu des ours polaires et des phoques ce livre est fait pour vous. Et si vous aimez les personnages cabossés par la vie comme Béa vous allez aimer également.

Je suis souvent déçue de mes lectures de polars nordiques à de rares exception près et la je n'ai pas été déçue, merci a sarahdu91 sans qui ce livre serait sans doute resté plus longtemps dans ma Pal.
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Cap sur le Spitzberg à bord de l'Ewa, départ estival de Vardo, mer des Barents.
Tout un programme ... à découvrir.

Anne B. Ragde nous distille au fil des pages quelques anecdotes sur sa conquête et nous esquisse les enjeux environnementaux et géopolitiques de cette région.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille la lecture de Passer vers le Nord: la nouvelle route maritime de Erik Orsenna et Isabelle Autissier.

Pour en revenir à notre fiction Zona Frigida (espace géographique bien réel), elle nous emmène plutôt dans une "Zona Calda" ( espace géographique de l'intime).

En effet à bord de l'Ewa, la croisière s'amuse, abuse et se désabuse. L'Ewa est un vrai bar flottant, prenant des airs de "love boat"...

Notre héroïne Béa, jeune caricaturiste de talent et d'avenir, que nous suivons depuis Trondheim (avant son départ pour le Svalbard, nom du Spitzberg en norvégien) est mal dans sa peau.

Est-elle partie là-bas pour jouer et vivre un "Sea,sexe and ice"? Cela le lecteur l'apprendra plus tard.
Notre brave et terrible "chouette" se fera-t-elle ferrée par le vieux loup de mer?

Avant de dénouer cette intrigue bien ficelée, le lecteur aura le temps de profiter d'un cadre somptueux, de savourer des descriptions magiques de fjords et de glaciers, de profiter de la faune et de la flore arctique et polaire, et de s'initier à la chasse aux phoques ou à l'ours...

Après avoir lu La terre des mensonges et Un jour glacé en enfer, je dois dire que Anne B. Ragde a plusieurs cordes à son arc.

Une lecture, agréable et distrayante et surtout très dépaysante.
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Béa nous fait monter à bord de l'Ewa avec elle pour une croisière au Spitzberg.

Glace, froid et soleil de minuit.

Côté passagers, les profils sont variés.
Il y a celui qui veut voir des ours polaires, des phoques et des morses parce que c'est vraiment trop trop mignon, celui qui veut ramener des photos qui captiveront enfin ses potes, celui qui fuit le plus loin possible, celui qui veut au contraire se retrouver, et celui qui veut faire palpiter son coeur mais avec un guide armé, parce qu'il faut pas déconner non plus.
J'en fais pas des portraits très flatteurs mais j'ai été influencée par Béa qui, elle, est là pour évacuer définitivement sa colère qu'elle arrivait à contenir jusque-là avec un alcoolisme maîtrisé. Oui, Béa sait exactement quand manger sa tomate salée pour pallier la gueule de bois, et penche vers le cynisme pour juger ses congénères.
Côté équipage, ça va du vieux loup de mer au jeune aventurier. de l'expérience et des conseils judicieux : ne pas s'éloigner de celui qui a un fusil sur la terre ferme, et en cas de mal de mer, manger de l'ananas, c'est le seul aliment qui a le même goût en l'avalant et en le vomissant.
On sait que l'histoire va partir en sucette givrée.

Si le scénario ne m'a pas scotchée, et que le début m'a paru traîner en longueur, pour moi qui ne voyage quasiment jamais, le dépaysement m'a paru incroyable. On devine les lumières du ciel époustouflantes au dessus de ce paradis blanc. D'ailleurs, cette beauté qui ne peut laisser personne indifférent induira un changement dans la personnalité de chaque passager.
Et puis cette dédicace au pilote des glaces Helmer Kristensen, tué par un ours polaire le 31 août 1995, donne une autre dimension à ce roman. Comme si Anne B. Ragde avait encore une fois mis beaucoup d'elle-même dans cette histoire.
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L'histoire commence avec Bea, jeune et belle trentenaire norvégienne, caricaturiste, éprise de liberté et allergique aux horaires, à la vie sentimentale chaotique. Entre une cigarette et une bouteille de gin, elle prépare son départ pour une croisière vers le Spitzberg, dans les eaux glacées de l'Arctique. Très vite, on comprend qu'il ne s'agit pas de prendre des vacances, mais que ce voyage a un but bien précis, qu'on ne découvrira que plus loin dans le récit.
Voici donc Bea, ses compagnons de voyage et l'équipage qui embarquent sur l'Ewa, direction le Grand Nord. L'occasion d'une galerie de portraits savoureuse, gentiment moqueuse mais qui vise très juste, Bea n'est pas dessinatrice satyrique pour rien…
L'intrigue se met peu à peu en place, la tension monte, entre coups de vent et coups de cafard.
C'est le 2ème livre que je lis de cet auteur. Les descriptions des caractères sont toujours aussi minutieuses que dans « La terre des mensonges », mais le rythme est ici plus enlevé, le ton plus léger, même si ce qui se passe à bord de l'Ewa n'a rien à voir avec « La croisière s'amuse ».
J'ai beaucoup aimé ce roman, un bon polar nordique (càd qu'il ne faut pas s'attendre à un thriller noir et sanguinolent), où le blanc est la couleur dominante sous le soleil de minuit, et la glace omniprésente, y compris dans certains coeurs. La nature est un personnage à part entière, prétexte à des considérations écologiques pertinentes, loin des revendications naïves ou fanatiques. Les personnages sont attachants, l'héroïne m'a bouleversée plus d'une fois.
Malgré le climat glacial, à recommander « chaleureusement »…
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Personne ne sait ce qui pousse Bea, trentenaire branchée, drôle, fantaisiste, pleine de charme et de répartie, à tout plaquer, son boulot de caricaturiste politique, Andersen, sa perruche jaune, et la chaleur de l'été, à s'embarquer à bord de l'Ewa dans une coûteuse croisière pour les îles Spitzberg à la pointe Nord de la Norvège ou Zona frigida, là où le froid n'a plus de limite.
Béa boit beaucoup, beaucoup. Elle fume aussi. Elle va d'homme en homme, refusant de se lier, devenant claustrophobe dès que l'on s'attache trop à elle.
Cette croisière, c'est aussi partir 10 jours sur un bateau, un espace réduit, avec une dizaine d'inconnus pour aller dans un endroit inhospitalier et glacial. le bateau est assez modeste, les cabines rustiques, les conditions de vie simples et chaque passager a une histoire et une personnalité originale.
Bea a une vraie raison de faire ce voyage, elle l'évoque même dès les premières pages « j'étais bien décidée à mener mon plan à terme, avec précision et sans aucun laisser-aller. » Je n'ai pas compris tout de suite pourquoi Béa est sur ce bateau. Pourtant, « rien ne devait être dangereux, seulement extraordinaire, exotique, et, surtout, écologiquement correct »
J'ai même pensé, à tort, qu'elle allait orchestrer son suicide, ensuite j'ai essayé de mieux comprendre Bea et ses motivations tout au long du livre. Ces débordements dont elle s'amuse masquent une profonde blessure.

Au départ, j'ai supposé que « Zona Frigida » serait une comédie de moeurs mêlée d'anecdotes de voyage. Puis le roman d'aventure s'est transformé en thriller.

J'ai passé un très bon moment. A la fois distrayant et engagé, ce roman à multiples facettes met le doigt sur nombre de contradictions de la société norvégienne: écologie, protection animale, pêche industrielle, tourisme.
Anne Ragde nous conte Zona frigida en évoquant sa sauvage et froide splendeur : la lumière «d'un jaune gris, du brouillard, le silence impressionnant, les oiseaux sur la surface paisible de l'eau».
Descriptions réussies des icebergs et soleils de minuit, on suit le spectacle des phoques et des ours blancs, des morses, des mouettes arctiques et fulmars boréals, on admire les fjords et les glaciers dans un environnement éblouissant. Avec Zona Frigida, on fait un beau voyage, là-haut dans la Norvège septentrionale.
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Bea , caricaturiste de métier, embarque pour le Spizberg, avec la détermination d' y passer quelques jours de vacances . Sa vie amoureuse n'est guère brillante et elle aspire à un peu de repos, tout en se promettant d'ingurgiter autant d'alcool qu'elle le voudra. Confiant sa perruche adorée à son amie, la voilà lancée à la découverte de contrées glaciales , en compagnie de parfaits inconnus.
Ils sont une vingtaine sur le bateau, membres d'équipage et passagers venant de pays différents.
Que vient-elle chercher, Béa, dans cette étrange croisière? Que fuit-elle?
Au cours de ce roman, le lecteur se verra confronté au grave problème de la destruction des animaux protégés, à la difficulté de partager un espace dont on ne peut s'évader, à la rudesse du climat...Mais découvrira ,avec l'écriture originale de Anne B Ragde, la beauté de ces contrées sauvages et les richesses de l'âme humaine.
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« Pour être tout à fait honnête, je suis partie au Spitzberg pour picoler. Je me le suis avoué à haute voix, un jour, en plein mois d'août. J'ai soudain tout laissé tomber pour m'inscrire à un voyage qui allait me coûter la peau des fesses. »
Bea part en croisière. Elle nous embarque vers des eaux menthe à l'eau, vers la banquise et les montagnes du Spitzberg. On sent bien que les innombrables bons coups qu'elle ingurgite au bar ou dans sa cabine cachent le mauvais qu'elle prépare. Peut-être une vengeance que, comme dit l'adage, elle entendrait manger froide, voire gelée. Qui en serait la victime ? Forcément quelqu'un du voyage, touriste ou membre du personnel. Difficile cependant d'imaginer s'en prendre à un passager, dont par définition on ne peut découvre l'identité que le jour du départ. Ce serait un membre d'équipage ? Hum. Personne ne semble la connaître, elle n'en dit mot (c'est elle qui raconte) et la seule victime à tomber à l'eau semble être notre hypothèse de départ. En attendant, on tourne les pages avec plaisir, la croisière se déroule normalement ou presque…
« Notre bateau ne bougeait plus et il était près de la paroi de glace. Beaucoup trop près, ai-je songé à l'instant où j'ai vu se détacher toute la partie de glace au-dessus du tunnel. le gigantesque morceau est tombé, comme au ralenti, provoquant une vague colossale, tel un mur d'eau, qui s'est dirigé vers nous… »
… avec ses joies et ses découvertes. On monte dans le zodiac pour aller à terre (façon de parler) admirer phoques, sternes arctiques ou morses et surveiller, fusils chargés prêts à tenter d'éloigner l'ours polaire affamé ayant décidé de venir dévorer un ou deux touristes. On prend des conseils utiles (ou futiles) pour lutter contre le mal de mer : « Si on a le mal de mer, c'est bon de manger de l'ananas. Tu sais pourquoi ? Ca a le même goût quand on l'avale que quand on le régurgite. »
L'intérêt ne faiblit pas, on découvre peu à peu le passé et le projet de Bea qui semble évoluer au fil du temps passé à s'émerveiller du spectacle de la nature et peut-être aussi du temps passé auprès de Georg, le pilote, loup de mer louvoyant entre les blocs de glace. La tempête survient, les estomacs se vident et comme il n'y a pas d'ananas à bord, le parfum d'ambiance devient vite irrespirable. Au final, on découvre (ce que personnellement pour l'avoir vécu intensément, je savais déjà), que certains voyages transforment de façon radicale la suite de votre existence. Sera-ce le cas pour Bea ?
«_ Georg, c'est quoi le sens de la vie ? Ce qui fait qu'on a envie de rester en vie. Et d'être heureux.
_ C'est de comprendre… de saisir vraiment que…
_ Que quoi ?
_ Qu'un jour on sera mort. »
Un excellent roman et une belle invitation au voyage. Quelques réflexions et questions épineuses sur les rapports de l'homme à la nature et sur les équilibres écologiques donnent de la profondeur à cette histoire, plus complexe qu'on ne le pensait, qui se lit très vite et avec grand plaisir.
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