Plus tu comptes d'années, plus tu approches du tombeau.
- Nous sommes plusieurs à ne pas voir Hitler d'un bon œil.
- Mais Degrelle est bien allé lui serrer la main en 36, non !!!
Ouvre les yeux Charles. Tu es en train de suivre le joueur de flûte des frères Griml.
- Cela ne change pas mes convictions. Il nous faut des temps nouveaux !!!
- Tu as toujours été têtu !
- En bon ardennais qui se respecte.
Tous ces politiciens avec leurs beaux discours… Les paroles ne coûtent rien. Les promesses non plus. Bien au contraire.
- Dis-moi !!! Elle m'en veut toujours !?! Qu'est-ce qu'elle désire à la fin !?! Que désirez-vous toutes !?! Réponds !
- Un peu de sincérité et donc du courage !
Monsieur Spaak, premier ministre, ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur, tient acquis que l'idée de l'union nationale dans ce pays, n'a jamais dépassé la chambre du Conseil. Au gouvernement, cette idée est une réalité, mais au Parlement elle n'est pas encore comprise. La situation de demain sera extrêmement délicate. Dans l'éventuelle campagne électorale, nous serons les uns contre les autres et, sans vouloir être pessimiste, monsieur Spaak craint que ce pays soit pendant longtemps ingouvernable et il pense d'une crise profonde n'est pas impossible.
Le conservateur anglais Winston Churchill a déclaré: "Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre.Ils ont choisi le déshonneur et ils auront la guerre."
Dis-moi, qu'est-ce que je dois croire cette fois ? Que tu ne te tapes pas ma femme ?!? Que vous ne couchez pas ensemble dès que j'ai le dos tourné ? Que je ne suis pas le cocu de l'histoire ? C'est pour cela que tu es revenu ?!?
Vous étiez très bien Charles et toi, à porter la Sainte Vierge, chacun de votre côté. Un instant, je me suis vue à sa place, symboliquement bien sûr.
Une fête de village sans procession, ce n'est pas une fête de village, c'est une kermesse.
Je regrette d'avoir choisi la sécurité, la facilité. J'aurais dû tenir tête à mon père.