AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fnitter


Trop abscons

Il s'agit du premier roman sf de l'auteur, finlandais d'origine et docteur en physique mathématique.

L'histoire : Jean le Flambeur, voleur de son état est enfermé dans une prison virtuelle, un enfer virtuel. Il va en être libéré par une jeune fille, Mieli, qui lui propose un marché. Voler pour elle. Ils se rendent donc sur Mars, pour accomplir la mission, mais il semble qu'il y est plus derrière ce marché qu'il ne semble paraître. Qui manipule qui ? Qui se trouve derrière tout cela ?
L'univers dans lequel évolue les personnages est assez peu expliqué. Se situant dans le système solaire, fortement post-humain, esprit numérique et décorporation. Un univers cyberpunk moderne.

Je suis totalement resté à l'extérieur de l'histoire et de l'univers proposé par l'auteur.
Ce n'est pas à cause des personnages "numériques", on peut les trouver dans Orphelins de la terre de Williams et Dix ou Carbone modifié de Morgan que j'ai aimé.
Le livre utilise beaucoup de termes scientifiques, le classant résolument dans la catégorie hard-science, mais j'ai trouvé que cela ne servait pas particulièrement l'histoire. Il n'y a pas de lexique et j'avoue avoir eu du mal à comprendre et m'immerger dans le récit. On est loin d'une hard-science Asimovienne ou même celle développée par exemple dans Vision aveugle de Watts pourtant assez ardue, mais bien intégrée à l'histoire.

Le livre reste bien écrit et développe des concepts intéressants, mais je suis resté totalement à quai. J'en ai fait une lecture laborieuse. Trop exotique peut-être, trop abscons pour moi.

Deux étoiles ne signifient pas que le livre est mauvais, juste que je n'ai pas aimé. Ce livre rencontrera probablement son public, à l'instar des louanges de certains, présentes notamment sur la couverture et le quatrième de couv, comme celle de Charles Stross : "Le meilleur premier roman de sf que j'ai lu depuis des années".
Pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          585



Ont apprécié cette critique (54)voir plus




{* *}