Que dire, que dire ... ce livre est parfait, j'avais du mal à trouvera un livre résumant la vie du Noble Prophète Mahomet SAW sans oublier d'omettre les moments forts et indispensables de son existence sans qu'un ouvrage ne fasse 500 pages. C'est raconté comme une histoire, lecture addictive je recommande fortement !
Commenter  J’apprécie         70
Les débuts de l'islam, où l'on découvre un Muhammad établir sa foi en Arabie.
C'est dans ce livre que j'ai découvert ceci :
Des musulmans disent souvent que si une personne n'embrassent pas l'Islam, ils seront perdu et voué à l'Enfer.
Hors il faut savoir que l'oncle Abû Talib qui était aussi le plus proche de Muhammad ne sait jamais converti, ce dernier pleura car il pris peur de sa destination finale il eut cependant ce message : Tu [Muhammad] ne diriges pas celui que tu aimes: mais c'est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés.
J'ai lu aussi que Muhammad a été protégé par des Chrétiens...
un livre à lire afin d'en savoir un peu plus sur l'islam.
Commenter  J’apprécie         40
L'islam la voie de la sagesse
Commenter  J’apprécie         00
Très tôt (…) la communauté de foi va devoir, en suivant l’exemple du Prophète, faire la part des choses entre ce qui relevait des principes islamiques et ce qui tenait davantage de la culture mecquoise. Les musulmans devaient rester fidèles aux premiers, tout en apprenant à être flexibles et critiques vis-à-vis de leur culture d’origine. Ils devaient même s’efforcer de réformer certaines de leurs attitudes plus culturelles qu’islamiques. ‘Umar ibn al-Khattâb l’apprit à ses dépens quand, après avoir réagi très sévèrement à la manière dont sa femme lui avait répondu (et qui était impensable à la Mecque), il s’entendit rétorquer qu’il devait le supporter et l’accepter de la même manière que le Prophète l’acceptait. Expérience difficile pour lui comme pour d’autres, qui auraient pu être tentés de croire que leurs habitudes et leurs coutumes étaient en soi islamiques.
L’Hégire, l’exil, va révéler qu’il n’en est rien, et qu’il convient de questionner chacune de ses pratiques culturelles, d’abord au nom de la fidélité aux principes, mais également afin de s’ouvrir aux autres cultures et de s’enrichir de leurs richesses. (…) L’Hégire fut également une épreuve de l’intelligence, invitée à distinguer entre les principes et leur manifestation culturelle avec, de surcroît, un appel à l’ouverture et à l’accueil confiant des nouvelles coutumes, de nouvelles façons d’être et de penser, de nouveaux goûts. Ainsi l’universalité des principes se mariait-elle avec l’impératif de la reconnaissance de la diversité des modes de vie et des cultures. L’exil en était l’expérience la plus immédiate et la plus profonde, puisqu’il s’agissait de s’arracher à ses racines tout en restant fidèles au même Dieu, au même sens, dans différents milieux.
Très tôt (…) la communauté de foi va devoir, en suivant l’exemple du Prophète, faire la part des choses entre ce qui relevait des principes islamiques et ce qui tenait davantage de la culture mecquoise. Les musulmans devaient rester fidèles aux premiers, tout en apprenant à être flexibles et critiques vis-à-vis de leur culture d’origine. Ils devaient même s’efforcer de réformer certaines de leurs attitudes plus culturelles qu’islamiques. ‘Umar ibn al-Khattâb l’apprit à ses dépens quand, après avoir réagi très sévèrement à la manière dont sa femme lui avait répondu (et qui était impensable à la Mecque), il s’entendit rétorquer qu’il devait le supporter et l’accepter de la même manière que le Prophète l’acceptait. Expérience difficile pour lui comme pour d’autres, qui auraient pu être tentés de croire que leurs habitudes et leurs coutumes étaient en soi islamiques.
L’épreuve de la foi, accompagnée des signes de la présence du divin, est donc une école de l’humilité et de la reconnaissance du Créateur. Abraham subit l’épreuve et est tenté par un profond doute quant à soi, sa foi, la véracité de ce qu’il entend et comprend. Les inspirations, les confirmations de sa femme comme de son fils (qu’il aime et qu’il sacrifie au nom de l’amour divin), lui permettent de ne point douter de Dieu, de Sa présence et de Sa bonté. Le doute « quant à soi » se marie à la profonde « confiance quant à Lui ».
L’Envoyé de l’islam n’a pas pour les musulmans une fonction de médiateur entre Dieu et les hommes. Chaque conscience est invitée à s’adresser directement à Dieu, et s’il arrive à l’Envoyé d’invoquer le Très-Haut pour sa communauté, il a maintes fois mentionné la responsabilité première de chacun dans son dialogue et sa relation avec l’Unique. Muhammad s’en tient donc à rappeler la Présence de Dieu, à initier à Sa connaissance et à dévoiler le chemin initiatique de la spiritualité. Il enseigne à ses compagnons et à sa communauté qu’il faut transcender le respect et l’amour qu’on lui porte par l’adoration et l’Amour qu’il faut offrir et demander à l’Un, qui n’est point engendré et n’a point engendré.
Il s’agit davantage de chercher à connaître le Prophète lui-même que de s’informer sur sa personnalité ou sur les événements de sa vie. Il est ici question d’immersion, de complicité et, au fond, d’amour. Que l’on ait la foi ou non, il n’est point impossible d’essayer de s’imprégner de la quête et du parcours du Prophète et d’accéder au souffle – à l’esprit – qui donne sens à sa mission. Telle est bien l’ambition première de cet ouvrage : faire de la vie du Messager un miroir dans lequel les cœurs et les consciences faisant face aux défis de notre époque puissent s’observer, s’étudier et s’initier aux questions de l’être et du sens comme aux réflexions plus largement éthiques et sociales.
On n'est pas couché
Tariq Ramadan
Livre "Mon intime conviction" (Presse du Châtelet)
26 septembre 2009
Laurent Ruquier avec Eric Zemmour et Eric Naulleau
France 2
#ONPC
Toutes les informations sur les invités et leur actualité
http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche
Suivez @ONPCofficiel et réagissez en direct avec le hashtag #ONPC
https://twitter.com/ONPCofficiel
Continuez le débat sur Facebook
https://www.facebook.com/onpcF2