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Bérézina tome 1 sur 4
EAN : 9782800163246
64 pages
Dupuis (18/03/2016)
3.92/5   30 notes
Résumé :
Pour conserver sa mainmise sur l'Europe, en cette année 1812, Napoléon n'a d'autre choix que de déclarer la guerre à l'empereur russe Alexandre. En septembre, après trois mois de marche, ses hommes, affamés et épuisés, avancent enfin sur Moscou... mais découvrent une ville désertée. Sans combat à mener, Napoléon, ses suivants et son armée prennent leurs quartiers dans la capitale. Dès la nuit tombée, pourtant, Moscou commence à prendre feu. Les caves des maisons, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Selon l'écrivain Tolstoï, dans "Guerre et Paix" :
Il n'y a que la fatalité de l'histoire, ce n'est ni la faute de Napoléon, ni celle du Tsar de Russie.
"Moscou, parce que ses habitants l'avaient quittée, devait brûler tout aussi inévitablement que doit prendre feu, un tas de copeaux de bois, sur lesquels, pendant plusieurs jours, tombent des milliers d'étincelles... "


1812: le Tsar Alexandre Ier lève le blocus continental, imposé à l'Europe, par la France. C'est ainsi que commence la campagne de Russie, en ce mois de juin...


La famine règne dans les troupes de Napoléon, le Tsar recule en pratiquant la politique de la terre brûlée.
Maisons vides, pas de récoltes, ni de troupeaux...


L'armée de Napoléon a gagné à Smolensk ( 20 000 tués chez les Français) puis Borodino (90 000 morts de part et d'autre)


On marche depuis 3 mois...
Enfin, Moscou est en vue!
La cité impériale est prise d'assaut, mais...
La ville est vide, il n'y a que des fous relâchés des prisons! Le soir même, le feu part de différents endroits, on retrouve des Russes cachés, prêts à des actes de sabotage! Il y aussi une troupe de comédiens français, invités par le gouverneur Rostopchine.


De son balcon, l'empereur assiste à l'incendie d'une grande cité, comme un autre empereur jadis!


Les flammes dévorent les maisons et les pages de la BD, les unes après les autres. Elles atteignent le Kremlin, et font s'écrouler le mur nord. Il faut évacuer, sortir de ce piège !
Mais, n'est il pas trop tard?
Seuls, le Kremlin, les palais et les églises resteront debout. 75% de la cité brûle !
- Que penseront de nous, les prochaines générations ? Se demandent Roque et Beyle, 2 civils qui se lamentent sur le désastre...
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Après une longue route et de nombreuses difficultés, la grande armée de Napoléon Bonaparte arrive à Moscou. Vision enchanteresse mais déserte, car le gouverneur Rostopchine a fait évacuer la ville. Il n'y aura donc pas de victoire triomphante pour l'aigle et son armée. Qu'importe! Ils investissent Moscou et s'apercevront vite que malheureusement les russes sont près à tout pour ne pas laisser les français gagner.

Après Bataille qui relate la bataille d'Esling en 1809, les auteurs récidivent pour adapter un autre roman de Patrick Rambaud. Ce sera "Il neigeait" qui va cette fois nous raconter cette terrible campagne de Russie.
L'histoire débute en 1812, aux portes de Moscou. La grande armée a déjà fait un chemin harassant de trois mois, rythmé par des batailles meurtrières et la famine. Et voilà que nouvelle ruse ds russes, la belle Moscou est vide, livrée à quelques fous libérés des asiles. Et elle ne va pas tarder à bruler, forçant Napoléon a se retirer.
Encore une fois, comme pour Bataille, cette bande dessinée est une magnifique retranscription historique tant par les faits, certes romancée tout de même, que par les dessins.
Nous suivons le capitaine d'Herbigny, des dragons de la garde. J'aime beaucoup ce personnage à la fois combattant aguerri et un officier décalé. Manchot mais toujours prêt pour la bagarre, il se balade sur un poney et se traine son valet qui garde ses habits champêtres. Ils donnent un petit coté humoristique sympathique alors que le contexte ne s'y prête pas toujours.

Les dessins sont une merveille de précision. Les uniformes de l'armée de napoléon sont tout simplement impeccables. Bon d'accord, je ne suis pas une spécialiste mais franchement on s'y croirait. le seul défaut c'est que les visages des personnages ne sont pas toujours très caractérisés, ce qui fait qu'en dehors de certains on a un peu tendance à les confondre.
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Moscou le cocotier.
La politique de la terre brûlée vieille comme la guerre est une tactique défensive qui a pleinement réussi aux Russes face au rouleau compresseur napoléonien. L'incendie de Moscou en septembre 1812 prive l'occupant français d'abri et contraint Napoléon à lever le camp le 18 octobre, hélas trop tard. Après le relâchement, c'est la Débâcle de la Grande Armée qui se profile avec la venue de l'hiver et son cortège d'horreur.
Michel Richaud a scénarisé habilement le passionnant roman de Patrick Rambaud. le dessin fouillé et ambitieux d'Ivan Gil donne à voir avec style et fluidité la multitude en mouvement et l'expression des visages dans un même élan, des vues panoramiques aux gros plans. Les hommes semblent s'agiter sur une scène de théâtre mais la sidération et l'horreur explosent au détour des planches quand une case montre le charnier d'un champ de bataille ou la mutilation d'un soldat hébété. La découverte d'une troupe de comédiens français réfugiés dans la cave d'un palais moscovite fait écho à la tragédie en train de s'ourdir où des milliers d'hommes subjugués par un tyran mégalomane s'agitent telles des marionnettes désarticulées. La mise en couleur est soignée et participe activement à l'histoire quand les jaunes et les oranges de l'incendie inondent Moscou. Napoléon, comme Néron naguère, regarde impuissant la capitale moscovite brûler. Il se voyait faire ami-ami avec Alexandre en signant une paix avantageuse mais le tsar n'a cure des ambitions françaises. Les deux tomes suivants constituant la trilogie de la Bérézina ne peuvent qu'être captivants.
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Le récit de la défaite de la Grande Armée dans son invasion de la Russie qui se veut le plus fidèle à l'histoire et qui détaille point à point les raisons de la déroute Napoléonienne.
Ce premier tome présente l'arrivée de la Grande Armée à Moscou et l'on constate dès le début la roublardise du Tsar Alexandre : politique de la terre brûlée pour affamer les troupes ennemis, peu d'affrontements pour démoralisées les soldats et puis l'incendie géant pour prendre au piège Napoléon et l'obliger à rebrousser chemin.
La BD est assez bien conçue mais très historique et peu d‘action (bon normal vu que les russes fuient les combats). le but de l'auteur est évidement la description historique de cette opération militaire et c'est assez bien transcrit et le dessin est agréable. Les petites histoires dans la grande Histoire (et les personnages secondaires qui font avec) restent assez marginales et simples mais donnent un peu plus de consistance et d'intérêt au récit.
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Bérézina, pour ce premier tome, il n'en est pas encore question mais cela devrait venir dans le suivant.
Ici, l'histoire débute avec l'entrée de l'armée française conduite par Napoléon à Moscou .
Le peuple a déserté la capitale et le feu fait rage.
L'armée doit sécuriser l'entourage de l'empereur qui ne veut pas reculer.
Des dessins fouillés et des visages très réalistes d'Ivan Gil et mis en couleur par Elvire de Cock, sur des dialogues de Frédéric Richaud adaptés du roman de Patrick Eambaud.
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critiques presse (2)
ActuaBD
25 mars 2016
Toute l’imagerie napoléonienne se déploie là, sous nos yeux, en technicolor.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
22 mars 2016
Ce premier tome commence fort et donne le ton pour les deux prochains opus !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions en septembre, sur la route de Smolensk à Moscou. On avait passé le Niémen en juin... Le fleuve à peine franchi, les malheurs commencèrent... La famine régnait. Quand l'avant garde arrivait dans un village, elle n'y trouvait rien.
Les maisons? Vides.
Les récoltes? Brûlées !
Les troupeaux? Emmenés!
En chemin, on avait connu des combats brefs, mais sanglants.
Mais pas d'Austerlitz !
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-Ca va monsieur Roque?
-Qu'est ce que les prochaines générations vont dire de nous, monsieur Beyle?
-Des horreurs sans doute, monsieur le secrétaire.
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- Le feu se propage à une allure inouïe, Sire... On ne peut plus rien faire. Il faut quitter Moscou sans tarder, Sire.
- Berthier, allez au diable !
- Nous y sommes.
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- Au mois de juin 1812, avec plus de cinq cent mille hommes, Napoléon entra en Russie. Il pensait que l'affaire serait réglée en vingt jours.
- Comment la victoire rapide qu'il prévoyait s'est-elle transformée en tragédie ?
- Laissez moi vous raconter...
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- le gouverneur Rostopchine a fait emporter les pompes à incendie, Majesté. Nos hommes éprouvent les plus grandes difficultés à circonscrire les incendies qui se déclarent un peu partout en ville.
- qui sont les incendiaires ?
- des russes qui se cachaient dans les caves en attendant que nous ayons pris nos quartiers.
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Videos de Frédéric Richaud (15) Voir plusAjouter une vidéo
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SECONDE PARTIE TABLE RONDE Samedi 22 janvier 2022 14h30 - 17h30 Librairie A. Pedone - 13, rue Soufflot - Paris Ve
Les chefs-d'oeuvre de la littérature sont si divers qu'il paraît impossible d'en donner une définition générale pertinente. Outre l'intérêt durable qu'ils suscitent, la plupart partagent cependant au moins deux caractéristiques : leur lecture demande un effort et ils transforment la vie du lecteur. On n'est plus le même après avoir lu Proust, Musil ou Joyce. Arrêtés par l'effort à fournir, beaucoup passent à côté du plaisir qu'apporte cette expérience. Peut-on la faciliter en contractant ou en transposant l'oeuvre ? le sujet fait débat. Chaque fois qu'un grand classique est porté sur la scène ou à l'écran, on entend des voix s'insurger contre l'inévitable simplification de l'ouvrage. Et lorsque les mêmes chefs-d'oeuvre font l'objet d'une bande dessinée ou d'une édition abrégée, d'aucuns vont jusqu'à crier au sacrilège ! À l'occasion de la parution de la substantifique moëlle de l'Homme sans qualités – une version contractée par François de Combret du chef-d'oeuvre de Musil – et de Proust pour tous – une transposition par Laurence Grenier en 500 pages des sept tomes d'À la recherche du temps perdu –, les Éditions du Palio organisent une table ronde autour de la question : « Comment faciliter l'accès aux chefs-d'oeuvre de la littérature ? » * Introduction : « Pourquoi faciliter l'accès aux chefs-d'oeuvre de la littérature ? » Luc Fraisse, professeur de littérature française à l'université de Strasbourg Première partie : « Contracter un chef-d'oeuvre littéraire : est-ce le trahir ou le soutenir ? » Autour des auteurs de la substantifique moëlle de l'Homme sans qualités et de Proust pour tous, les intervenants s'interrogeront sur les bonnes pratiques à respecter quand on entreprend de simplifier ou traduire un chef-d'oeuvre de la littérature pour, selon l'expression de François de Combret, « mettre en appétit de lecture ». François de Combret, Laurence Grenier Marine Molins, professeure agrégée de lettres modernes, co-autrice de « Translatio : traduire et adapter les Anciens » (Garnier, 2013) Didier de Calan, ancien directeur de la pédagogie aux éditions Nathan Animation : Jean-Jacques Salomon, Éditions du Palio
Seconde partie : « Transposer un chef-d'oeuvre littéraire : est-ce le réduire ou le promouvoir ? » À partir d'expériences de transposition d'oeuvres littéraires à l'écran, sur la scène, en bande dessinée, etc., on se demandera comment conserver l'esprit d'un chef d'oeuvre quand on le déplace hors du champ littéraire. Valentine Varela, actrice et réalisatrice Frédéric Richaud, romancier et scénariste de bande dessinée Anne Armagnac et Bernard Dollet, membres de la Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet Hélène Waysbord, autrice de « La chambre de Léonie » (Le Vistemboir, 2021) Animation : Céline Mas, co-fondatrice de Love for Livres
Conclusion Hélène Waysbord *
Table ronde organisée en partenariat avec la librairie A. Pedone, l'Association des amis d'écrivains, organisatrice du Salon international des amis d'écrivains, et Love for Livres, initiative pour la promotion de la lecture par les émotions
+ Lire la suite
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