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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Après une longue route et de nombreuses difficultés, la grande armée de Napoléon Bonaparte arrive à Moscou. Vision enchanteresse mais déserte, car le gouverneur Rostopchine a fait évacuer la ville. Il n'y aura donc pas de victoire triomphante pour l'aigle et son armée. Qu'importe! Ils investissent Moscou et s'apercevront vite que malheureusement les russes sont près à tout pour ne pas laisser les français gagner.

Après Bataille qui relate la bataille d'Esling en 1809, les auteurs récidivent pour adapter un autre roman de Patrick Rambaud. Ce sera "Il neigeait" qui va cette fois nous raconter cette terrible campagne de Russie.
L'histoire débute en 1812, aux portes de Moscou. La grande armée a déjà fait un chemin harassant de trois mois, rythmé par des batailles meurtrières et la famine. Et voilà que nouvelle ruse ds russes, la belle Moscou est vide, livrée à quelques fous libérés des asiles. Et elle ne va pas tarder à bruler, forçant Napoléon a se retirer.
Encore une fois, comme pour Bataille, cette bande dessinée est une magnifique retranscription historique tant par les faits, certes romancée tout de même, que par les dessins.
Nous suivons le capitaine d'Herbigny, des dragons de la garde. J'aime beaucoup ce personnage à la fois combattant aguerri et un officier décalé. Manchot mais toujours prêt pour la bagarre, il se balade sur un poney et se traine son valet qui garde ses habits champêtres. Ils donnent un petit coté humoristique sympathique alors que le contexte ne s'y prête pas toujours.

Les dessins sont une merveille de précision. Les uniformes de l'armée de napoléon sont tout simplement impeccables. Bon d'accord, je ne suis pas une spécialiste mais franchement on s'y croirait. le seul défaut c'est que les visages des personnages ne sont pas toujours très caractérisés, ce qui fait qu'en dehors de certains on a un peu tendance à les confondre.
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