Gaspard des profondeurs

Un mot, tout d'abord, sur cette couverture que je trouve magnifique, entre réel et imaginaire, et qui, après lecture, s'avère parfaitement inspirée du récit.

J'avais déjà découvert Gaspard dans Jessie des ténébres, puisque celui-ci était en quelque sorte la suite du livre dont nous allons parler ici. Dans ma première lecture, j'avais été séduite par la plume de Yann Rambaud, mais l'histoire de Jessie, trop fantastique à mon goût, ne m'avait pas vraiment accrochée.

L'histoire est celle d'un petit garçon parti à la recherche de son père, toujours sur les route. Il sera aidé dans sa quête par Honoré, un ami rencontré en chemin. Dans ce voyage improvisé, il va se poser de nombreuses questions sur la vie et sur ses parents, qui vont vite résonner comme un adieu à l'enfance. Les deux livres sont construits sur le même principe : comme dans Jessie des ténébres, deux mondes parallèles cohabitent, la vraie vie d'un côté et le monde de la nuit, imaginaire, de l'autre.L'histoire et l'intrigue s'étirent alors lentement entre ces deux univers...

C'était déjà l'imagination débordante de l'auteur et ce foisonnement d'éléments fantastiques qui m'avaient perdue, et c'est malheureusement le cas, une nouvelle fois, ici. Bien que j'apprécie véritablement la plume poétique de l'auteur, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil de ces deux histoires qui s'entrelaçaient, et le fait de devoir régulièrement revenir en arrière pour saisir des détails m'a vraiment gênée.

En résumé, les thèmes évoqués m'ont intéressée, mais la construction binaire du livre et la lenteur de cette intrigue teintée de fantastique m'ont quelque peur rebutée.

#lachroniquedespitchouns
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