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Critique de GuillaumeTM


Après une cinquième chronique en deçà du niveau des autres opus, Patrick Rambaud réussit à remonter en qualité, mais il est vrai que rétrospectivement l'actualité du début de l'année 2011 ne prêtait pas non plus à sourire et c'est peut-être pour cette raison que l'essoufflement s'en ressentait à travers la plume de l'auteur.

Commençant en faisant ses adieux à l'ancien monarque Nicolas Ier et en saluant l'avènement de François IV, Patrick Rambaud rempile pour la dernière ligne droite, qui va de l'été 2011 à l'été 2012.
On y voit le retour en France de M. de Washington s'accaparant la une de toutes les gazettes du monde, la mort de Mouammar-Le-Cruel, les Primaires des socialistes, la naissance de la fille de Sa Majesté et la campagne électorales des présidentielles où un torrent de démagogie et de cynisme masqué s'abattent sur les discours des différents candidats, jusqu'à la victoire éclatante de François IV en passant par le monologue de ce dernier au parfum d'anaphore un brun ronflant devenu depuis célèbre.

« Moi, Souverain de ce Royaume, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité au château. Moi, Souverain de ce Royaume, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien... »

Malgré tout, Patrick Rambaud parvient à garder le mordant et l'humour sarcastique des tomes précédents, l'effet de surprise en moins.
Il est important, comme le dit l'auteur lui-même, de lutter contre l'oublie, l'amnésie rampante qui gagne bien trop souvent les grands médias. On peut dire ainsi que sa mission fut remplie avec brio !
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