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Critique de Fab72


Avec ce numéro 74 de la collection Gore, le lecteur médusé faisait la connaissance avec le style d'Axelman. Ce dernier utilise fréquemment l'argot et l'anglais dans ses phrases genre « Ce qui entre nous est the same thing ». Chez lui, on parle « jeun's » et on est « cool ». Il n'hésite pas à donner dans la poésie : « Elle réajusta la ficelle de son string rosé dans sa fente qui souriait » (??). L'auteur invente tout un vocabulaire : « en dehors des passages cloutouyés », « se faire guillaume teller » etc. Pourtant, Axelman évite l'overdose faisant ainsi de « La massacreuse » son livre le plus sérieux. Dans ce premier roman, on fait la connaissance de Sébastien Korty (amateur de cacahuètes), le personnage fétiche de l'auteur, présent également dans les (trop ?) délirants « Aux morsures millénaires » et « Dunes sanglantes » (cf. mes critiques précédentes).

Mandy Bartucci, jeune fille de quinze ans aux moeurs dissolues et progéniture du roi de l'acier, massacre son chauffeur et garde du corps alors qu'elle est sous l'emprise de la drogue puis disparaît. Son père engage Sébastien Korty, détective privé, pour la retrouver. Parallèlement, « la disparue » continue les massacres et les orgies sexuelles sous l'emprise de la cocaïne en compagnie de deux mystérieux « kidnappeurs ». L'un est propriétaire d'une Porsche noire, d'une villa et surtout de quatre Pit-bulls, amateurs de chair humaine. Qui sont-ils ? Quel est leur but ? Perturbée psychologiquement suite à un accident, Mandy a servi de cobaye pour guérir son traumatisme dans une clinique psychiatrique quelques mois avant sa disparition…

Les scènes d'horreur sont d'une violence inouïe. Les nombreuses scènes pornographiques (allant jusqu'à des actes zoophiles !) sont choquantes car elles impliquent des mineures. Même dans cette collection, rarement un tel degré a été atteint dans le gore. le twist final (comme on dit au cinéma), réussi, conforte l'impression d'immoralité totale qui ressort de ce livre. C'est probablement le roman le plus abouti d'Axelman car le plus cohérent. Dans le genre, c'est un très bon Gore à condition d'accepter les écarts de langage et surtout d'avoir le coeur bien accroché…
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