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Critique de MarcelineBodier


Il faut lire ce roman parce que c'est l'histoire de plusieurs générations : celles qui sont nées dans les décennies 1950, 1980 et 2010. C'est aussi l'histoire de plusieurs crises de la trentaine : en 1989, en 2019 et enfin en 2049, lorsque Léon est devenu un écrivain dont la sensibilité s'est forgée au contact des blessures des générations qui l'ont précédé. Et c'est l'histoire de ce que le temps suspend en nous, parce qu'à 90 ans, "c'est un vieillard qui est assis là et pourtant c'est aussi le jeune homme d'une trentaine d'années, transi d'amour, qui bondit de joie".

On ne présente plus l'auteur ni le capital sympathie dont il bénéficie sur les réseaux littéraires. Dans son deuxième roman, on retrouve avec plaisir sa bienveillance et son humanité, non dénués de militantisme et d'exploration de nos côtés sombres.

C'est sans doute ce qui m'a plu dans le magasin des jouets cassés : certain.e.s y verront les jouets, et ils ou elles auront raison ; j'ai préféré y voir le cassé et j'ai admiré le talent de l'auteur pour dire nos ambivalences, ce qui est ce que je recherche dans la littérature. Bref, un livre que je recommande aux amateurs de feel-good en priorité, mais aussi aux curieux de la nature humaine !

Pour vous convaincre, je vous mets la citation que j'ai choisie pour ma chronique, qui résume parfaitement le livre en lui donnant une petite aura shakespearienne : « La vie est un poème. Un poème noir, dramatique, incompréhensible écrit par un fou. Un poème que l'on voudrait déchirer et ne jamais avoir lu. »
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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