Frédéric est banquier, du moins tant qu'il est marié avec Françoise car lui il n'est rien sans elle. Cela le tracasse depuis qu'il a en tête de passer une nuit avec sa secrétaire.
Sans aucun regret il pousse sa femme dans les escaliers et l'achève d'un coup de club de golf. Radical !
Avec un alibi en béton, il se croit pénard jusqu'au jour où il a la visite d'un maître chanteur. Voilà un os... Frédéric n'est pas un sentimental mais plutôt un salaud. Il va nous le prouver en semant plusieurs cadavres derrière lui.
Comme à son habitude
Peter Randa déroule le récit à la première personne. C'est Frédéric qui nous raconte son histoire d'homme sans scrupules et il y va Franco !
Ce genre de récit se lit d'une traite et permet de prendre un moment de récréation entre deux lectures plus consistantes. En 1967, date de parution de l'ouvrage, il accompagnait aussi le voyageur qui pouvait l'acheter dans le kiosque d'une gare.
Je n'ai pas trouvé
Peter Randa aussi convaincant que dans ses précédents. Les dialogues sont plats, les personnages sans relief, et j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer le décor. Pour moi ce livre n'est pas à classer dans ses meilleurs romans policiers et si je le garde dans ma bibliothèque ce sera uniquement pour la couverture vintage, avec une 203 Peugeot qui flambe, que
Michel Gourdon a réalisée.
Trois étoiles.