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Inspecteur Rebus tome 11 sur 24

Aline Azoulay (Traducteur)
EAN : 9782253113058
507 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.49/5   95 notes
Résumé :
Noël approche, les élections législatives aussi. Les ouvriers s'activent à Queensberry House : le siège du nouveau Parlement doit être prêt à temps. La découverte d'un corps momifié dans une cheminée, puis la mort d'un mystérieux clochard passent presque inaperçues au regard de l'assassinat d'un fils de famille engagé dans la course électorale. Trois morts, dont deux inconnus : l'inspecteur Rebus voit un lien entre eux et suit son instinct. Sa hiérarchie, lui reproc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Déroutant, désabusé, désavoué : Rebus.
L'inspecteur Rebus ou Rrrébus avec l'accent écossais qui a son petit poids, évidemment.

Evidemment tu traînas les bars, tu bus et tu rebus. Mais inspecteur tu as une voiture et une sirène : Edimbourg c'est près de la mer, non ? Tu pris peu les transports en commun. Une faille : le rêve d'un tramway nommé désir ? Plus encore Morse que Columbo. Sûrement pas Harry, ni Burma.

Non verbis sed rebus. Classique, psychologique, torturé. Tort, tu, eux. Lent, évidemment. Et des relents du passé. Ah, les ordures !

"- Je prendrai un Macallan, fit Rebus.
-Vous avez l'oeil exercé, je vois fit Cammo. Et vous, inspecteur Linford ?
Rebus fut surpris de l'entendre demander un Springbank. Grieve sortit deux verres d'un petit placard et les remplit généreusement." p.74

D'Edimbourg je me souviendrai toujours du Tatoo festival, mais plus encore d'un repas complet aux whiskies, de l'apéro au dessert en passant par le saumon fumé et la panse de brebis farcie. Accord parfait, un sans faute. YES !!! Mais aucune chance de rencontrer Rebus dans ce restaurant chic au pied de la rampe du château. Linford, jeune carriériste aux dents longues, peut-être. Je ne sais pas, je n'ai pas pensé à regarder si le parquet était rayé.

Il faut dire qu'à l'époque je n'avais pas encore lu Ian Rankin. Une lacune, certes. Finalement comblée, comme les remblais et fondations de cette histoire qui nous entraîne dans le milieu de la construction et ... dans les bas fonds ... de l'âme humaine.

Alors trop âgé ? Dégagé ? Dérouté ?
Rebus : Buté ? Rebuté ?
J'ai bien aimé !
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La découverte d'un corps momifié, dans les sous-sols de ce qui doit être le futur parlement écossais, ainsi que l'assassinat d'un clochard n'émeuvent que très peu l'intelligentsia écossaise. Ce n'est pas pour cela que notre cher Rébus va les abandonner.
Mais la hiérarchie de l'inspecteur s'émouvra du meurtre d'un fils de bonne famille, qui plus est engagé dans la course législative, et tentera de le forcer d'abandonner ces pauvres hères...

Ian Rankin, égal à lui-même, nous offre un polar noir, où vapeurs alcooliques, solitude de l'ivrogne et luttes intestines se mêlent. Les cadavres surgissent des bibliothèques mais la lassitude du style, une histoire un peu trop complexe (trop de personnages tue l'intrigue) nous font dire que cet opus n'est peut-être pas le meilleur de la série.
Pour les puristes de l'oeuvre.
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Peut être pas le plus aboutit en terme d'intrigue mais quel plaisir de retrouver Rebus ainsi que tous les personnages récurrents de la série, "Big Ger" Cafferty et Siobhan Clarke en tête. Plusieurs cadavres inexpliqués, sans rapport apparent, lancent Rebus dans une quête à plusieurs niveaux, impliquants de nombreux personnages, politiques, hommes d'affaires, plus ou moins, plutôt moins, recommandables. Côté ambiance de travail, Rebus a maille à partir avec un "golden boy" chouchou de la hiérarchie, gonflé d'ambition, mais incompétent sur le terrain, qui en plus, s'en prend à Siobhan, la harcèle sexuellement, ce qui a le don, on l'imagine, d'énerver notre enquêteur/protecteur de Rebus, en proie lui-même à ses vieux démons, alcool et incompatibilité d'humeur avec ses supérieurs. Si on ajoute à cela, un retour sur le terrain de son ennemi juré, le grand manipulateur machiavélique "Big Ger" Caferty, et sa relation amour/haine qu'il entretient avec Rebus, on a un cocktail explosif, qui fonctionne à merveille. Un régal! un brin compliqué mais tellement prenant, pour le peu qu'on suive la série depuis le début, c'est à mon avis, indispensable pour apprécier pleinement tous les ressorts de cette histoire.
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C'est le hasard qui m'a fait lire ce polar (cadeau pour deux livres achetés). J'ai donc fait connaissance avec Rebus dans sa onzième enquête. Est-ce pour cela que je n'ai pas plus accroché ? Je l'ai lu sans réel déplaisir mais sans vraiment de plaisir non plus. L'inspecteur bourru, solitaire, à la vie plus ou moins ratée, alcoolique et accro à la cigarette, en délicatesse avec sa hiérarchie ne m'a pas semblé très original.
Quoi qu'il en soit voici le pitch : un cadavre vieux d'une vingtaine d'années retrouvé lors du chantier de transformation d'un hôpital en parlement écossais, un candidat au dit nouveau parlement issu d'une famille importante qui est tué sur ce même chantier, un SDF avec un compte en banque bien garni qui saute d'un quai. Bien sur il y aura un lien entre tous ces éléments.
Je pense que j'en resterai là avec Rebus, non pas qu'il soit indigeste mais il y a tant de polars que je tenterai plutôt une autre série.

Challenge ABC 2017-2018
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Encore une enquête laborieuse pour l'inspecteur Rébus. Pas la meilleure, ni la plus passionnante, même si Ian Rankin a tissé une intrigue habile en reliant plusieurs enquêtes qui sont subtilement liées.
Rébus joue les chefs d'orchestres avec une équipe de 5 enquêteurs dont un ambitieux qui va lui couter cher.
Tout n'est que ténèbres, même si on ne voit pas Rébus sombrer dans cet épisode, il vit avec ses addictions à l'alcool et à la cigarette comme un dernier tour de piste. La retraite est proche et beaucoup veulent se débarrasser de lui.
Seul élément de lumière Siobhan Clarke, sa fille spirituelle, qui maintient ferme la barre de sa vie, sans dériver comme Rébus.
L'univers de Rébus se resserre autour de lui. Entre le masochisme de l'inspecteur Rébus, et la revanche de Big Ger Rafferty, le caïd tout juste sorti de prison, il y a comme une oppression sur sa poitrine, et ce n'est pas hélas la première ni la dernière fois qu'il se fait rouler dans la farine par Cafferty. Entre ces deux là, la partie d'échec verra le sacrifice de nombreuses pièces.
Bref malgré une lassitude de toute cette noirceur, c'est tout de même une lecture prenante et saisissante. du grand Ian Rankin. Pas le meilleur, mais bon.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Le café n'est pas très bon, Derek ?
Linford fixait la surface de sa tasse.
- Si, monsieur. C'est juste que je le préfère tiède.
- Et il ne l'est pas encore ?
Linford porta la tasse à ses lèvres et but deux gorgées.
- Il est très bon. Merci.
Rebus n'eut plus aucun doute : cet homme irait très loin.
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Nous venons des ténèbres, ne l'oubliez pas. Si nous dormons la nuit, c'est pour tenter de l'oublier.
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Mais il y a des petites choses que j'ai du mal à comprendre. Quand j'ai un problème, qui dois-je aller voir ? Mon député au Parlement écossais, mon candidat député au Parlement écossais, ou mon député au parlement tout court ? A moins que ce soit mon député européen ? Ou mon conseiller municipal ? C'est ce que j'entends par création d'emplois.
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- La vie était si simple, autrefois.
Siobhan acquiesça.
- On vivait dans des cavernes et on chassait son repas à la massue...
- Et les petites filles allaient dans les écoles où on leur apprenait les bonnes manières. Aujourd'hui, vous êtes toutes diplômées de l'université du sarcasme.
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Lindford regarda la Saab s'éloigner. Puis il sortit son portable de sa poche et téléphona à l'ACC Carswell de Fettes.
Les mots venaient de formuler dans son esprit : Je crois que Rebus risque de poser un problème en fin de compte.
Mais alors qu'il attendait qu'on le lui passe, il se ravisa. En se confiant à Carswell, il admettrait sa défaite, dévoilerait sa faiblesse.
Son supérieur comprendrait sans doute, mais cela ne l'empêcherait pas de traduire ses propos par renoncement.
Lindford coupa la communication et éteignit son téléphone. C'était son problème. A lui de trouver un moyen de le résoudre.
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Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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