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Déroutant, désabusé, désavoué : Rebus.
L'inspecteur Rebus ou Rrrébus avec l'accent écossais qui a son petit poids, évidemment.

Evidemment tu traînas les bars, tu bus et tu rebus. Mais inspecteur tu as une voiture et une sirène : Edimbourg c'est près de la mer, non ? Tu pris peu les transports en commun. Une faille : le rêve d'un tramway nommé désir ? Plus encore Morse que Columbo. Sûrement pas Harry, ni Burma.

Non verbis sed rebus. Classique, psychologique, torturé. Tort, tu, eux. Lent, évidemment. Et des relents du passé. Ah, les ordures !

"- Je prendrai un Macallan, fit Rebus.
-Vous avez l'oeil exercé, je vois fit Cammo. Et vous, inspecteur Linford ?
Rebus fut surpris de l'entendre demander un Springbank. Grieve sortit deux verres d'un petit placard et les remplit généreusement." p.74

D'Edimbourg je me souviendrai toujours du Tatoo festival, mais plus encore d'un repas complet aux whiskies, de l'apéro au dessert en passant par le saumon fumé et la panse de brebis farcie. Accord parfait, un sans faute. YES !!! Mais aucune chance de rencontrer Rebus dans ce restaurant chic au pied de la rampe du château. Linford, jeune carriériste aux dents longues, peut-être. Je ne sais pas, je n'ai pas pensé à regarder si le parquet était rayé.

Il faut dire qu'à l'époque je n'avais pas encore lu Ian Rankin. Une lacune, certes. Finalement comblée, comme les remblais et fondations de cette histoire qui nous entraîne dans le milieu de la construction et ... dans les bas fonds ... de l'âme humaine.

Alors trop âgé ? Dégagé ? Dérouté ?
Rebus : Buté ? Rebuté ?
J'ai bien aimé !
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La découverte d'un corps momifié, dans les sous-sols de ce qui doit être le futur parlement écossais, ainsi que l'assassinat d'un clochard n'émeuvent que très peu l'intelligentsia écossaise. Ce n'est pas pour cela que notre cher Rébus va les abandonner.
Mais la hiérarchie de l'inspecteur s'émouvra du meurtre d'un fils de bonne famille, qui plus est engagé dans la course législative, et tentera de le forcer d'abandonner ces pauvres hères...

Ian Rankin, égal à lui-même, nous offre un polar noir, où vapeurs alcooliques, solitude de l'ivrogne et luttes intestines se mêlent. Les cadavres surgissent des bibliothèques mais la lassitude du style, une histoire un peu trop complexe (trop de personnages tue l'intrigue) nous font dire que cet opus n'est peut-être pas le meilleur de la série.
Pour les puristes de l'oeuvre.
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C'est le hasard qui m'a fait lire ce polar (cadeau pour deux livres achetés). J'ai donc fait connaissance avec Rebus dans sa onzième enquête. Est-ce pour cela que je n'ai pas plus accroché ? Je l'ai lu sans réel déplaisir mais sans vraiment de plaisir non plus. L'inspecteur bourru, solitaire, à la vie plus ou moins ratée, alcoolique et accro à la cigarette, en délicatesse avec sa hiérarchie ne m'a pas semblé très original.
Quoi qu'il en soit voici le pitch : un cadavre vieux d'une vingtaine d'années retrouvé lors du chantier de transformation d'un hôpital en parlement écossais, un candidat au dit nouveau parlement issu d'une famille importante qui est tué sur ce même chantier, un SDF avec un compte en banque bien garni qui saute d'un quai. Bien sur il y aura un lien entre tous ces éléments.
Je pense que j'en resterai là avec Rebus, non pas qu'il soit indigeste mais il y a tant de polars que je tenterai plutôt une autre série.

Challenge ABC 2017-2018
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Peut être pas le plus aboutit en terme d'intrigue mais quel plaisir de retrouver Rebus ainsi que tous les personnages récurrents de la série, "Big Ger" Cafferty et Siobhan Clarke en tête. Plusieurs cadavres inexpliqués, sans rapport apparent, lancent Rebus dans une quête à plusieurs niveaux, impliquants de nombreux personnages, politiques, hommes d'affaires, plus ou moins, plutôt moins, recommandables. Côté ambiance de travail, Rebus a maille à partir avec un "golden boy" chouchou de la hiérarchie, gonflé d'ambition, mais incompétent sur le terrain, qui en plus, s'en prend à Siobhan, la harcèle sexuellement, ce qui a le don, on l'imagine, d'énerver notre enquêteur/protecteur de Rebus, en proie lui-même à ses vieux démons, alcool et incompatibilité d'humeur avec ses supérieurs. Si on ajoute à cela, un retour sur le terrain de son ennemi juré, le grand manipulateur machiavélique "Big Ger" Caferty, et sa relation amour/haine qu'il entretient avec Rebus, on a un cocktail explosif, qui fonctionne à merveille. Un régal! un brin compliqué mais tellement prenant, pour le peu qu'on suive la série depuis le début, c'est à mon avis, indispensable pour apprécier pleinement tous les ressorts de cette histoire.
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Noël approche, les élections législatives écossaises aussi. Un corps est découvert dans une cheminée du nouveau parlement et plus tard un clochard millionnaire se donne la mort. Tout cela passe inaperçu au regard de l'assassinat d'un fils de famille engagé dans la course électoral. L'inspecteur Rébus découvre un lien entre eux et suit son instinct. En chemin, il croisera ses démons habituels: l'alcool, la solitude, son vieil ennemi le caïd Cafferty et sa hiérarchie.

Première fois que je lis une enquête de l'inspecteur Rebus, j'ai trouvé l'histoire bien construite et se suivant avec intérêt. On s'attache aux personnages principaux et secondaires et j'ai envie de suivre les autres aventures de Rebus.

Livre se lisant avec plaisir.
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Encore une enquête laborieuse pour l'inspecteur Rébus. Pas la meilleure, ni la plus passionnante, même si Ian Rankin a tissé une intrigue habile en reliant plusieurs enquêtes qui sont subtilement liées.
Rébus joue les chefs d'orchestres avec une équipe de 5 enquêteurs dont un ambitieux qui va lui couter cher.
Tout n'est que ténèbres, même si on ne voit pas Rébus sombrer dans cet épisode, il vit avec ses addictions à l'alcool et à la cigarette comme un dernier tour de piste. La retraite est proche et beaucoup veulent se débarrasser de lui.
Seul élément de lumière Siobhan Clarke, sa fille spirituelle, qui maintient ferme la barre de sa vie, sans dériver comme Rébus.
L'univers de Rébus se resserre autour de lui. Entre le masochisme de l'inspecteur Rébus, et la revanche de Big Ger Rafferty, le caïd tout juste sorti de prison, il y a comme une oppression sur sa poitrine, et ce n'est pas hélas la première ni la dernière fois qu'il se fait rouler dans la farine par Cafferty. Entre ces deux là, la partie d'échec verra le sacrifice de nombreuses pièces.
Bref malgré une lassitude de toute cette noirceur, c'est tout de même une lecture prenante et saisissante. du grand Ian Rankin. Pas le meilleur, mais bon.
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J'ai bien aimé cette ambiance plutôt sombre avec ce personnage torturé et cadrant parfaitement dans cet Edinburgh hivernal et humide. Pour ce qui est de l'intrigue, elle est restée pour moi à l'image de l'ambiance. Sombre et tortueuse, j'ai perdu pied, probablement par manque de concentration.

Peut être pas le type de polar qui me convient réellement.
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Quelque peu déçu par ce roman de Ian RANKIN. Bien sûr, "Du fond des ténèbres" (Ed.: le livre de poche, n°37135) reste une enquête de l'inspecteur Rébus,et donc, on a droit à son côté borderline, son besoin de boire et fumer, son intuition lente mais sûre, les incompréhension notoires entre lui et sa hiérarchie ou les envies de claques qu'on voudrait voir donner au jeune enquêteur arriviste qui ne demande qu'à briller et, pour cela, à l'enfoncer... Bref, c'est un vrai RANKIN, avec ses ingrédients habituels. Alors, pourquoi la sauce n'a-t-elle pas pris avec le même enthousiasme que lors de mes lectures précédentes? D'abord, parce que l'histoire en elle-même est peut-être trop compliquée? Ensuite aussi, et surtout, parce que le procédé d'écriture commence à m'être trop familier. Il reste que cette lecture peut rester un bon moment de détente, un livre qu'on peut lire dans le brouhaha des gares, métro ou salles d'attente des hôpitaux. Il ne nourrit pas son homme, il le distrait ... mais, après tout, n'est-ce pas ce qu'on demande à un Polar?
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Long, touffu et glaçant. Rebus erre dans les rues d'Edimbourg, à la recherche de l'identité d'un mystérieux squelette trouvé sur un chantier de travaux publics. Pas n'importe quel chantier : celui qui prépare les nouveaux locaux du Parlemen écossais.
A la suite de la découverte de "Skelly", surnom facétieux donné par les hommes de la police scientifique, un clochard éprouve le besoin de se suicider en se jetant d'un pont.
Enfin, un député travailliste appelé à siéger dans les nouveaux locaux est assassiné.
Décès tous liés l'un à l'autre ou simple trio de hasards malheureux ?
Rebus fouille et déterre pas mal de choses qui ne sentent pas très bon. Ce qui ne l'empêche pas de ferrailler avec Derek Linford, jeune inspecteur aux dents longues qu'on a, semble-t-il, parachuté à la Criminelle pour lui mettre des bâtons dans les roues.
Se laisse lire mais ... comment dire ? Il manque souvent quelque chose chez Rankin. Plus je le lis, plus cette certitude me taraude mais je ne parviens pas à mettre le doigt dessus. ;o)
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Même si ce 11ème épisode des aventures de John REBUS n'est pas le meilleur, faute à une intrigue très embrouillée aux nombreux personnages (3 enquêtes différentes, on s'y perd parfois un peu !), il m'a pourtant procuré un très bon moment de lecture.
Suivre l'évolution des personnages et de la ville d'Edimbourg est un réel plaisir, tant l'auteur sait nous les décrire de manière parlante et attachante. Je me réjouis à l'avance de retrouver John REBUS pour savoir comment se déroulera la suite de sa confrontation avec son ennemi préféré, le Big Ger CAFFERTY, avec lequel il entretient une relation ambigüe.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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