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Inspecteur Rebus tome 15 sur 24

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782702431726
474 pages
Le Masque (13/03/2008)
3.92/5   91 notes
Résumé :
Crime Thriller of the Year en 2005 (British Book Awards)

D'où viennent les faux squelettes retrouvés enfouis sous une chape de ciment dans un bar de Fleshmarket Close, ruelle donnant sur l'ancienne halle aux viandes d'Edimbourg ? Il faudra plusieurs enquêtes croisées, comme Rankin sait si bien les tisser, pour le savoir.

Rebus, à la recherche du meurtrier d'un journaliste kurde immigré, met au jour un sale trafic de sans-papiers qui déb... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Un violeur qui sort trop tôt de prison; la soeur de sa victime qui disparaît; un migrant assassiné et cerise sur le sundae, deux squelettes se pointent lors de l'enlèvement d'une dalle de béton.
Et c'est le retour d'un bon Ian Rankin et c'est le retour des enquêtes croisées dont il est le maître et c'est , bien sûr, le retour de notre fouineur par excellence John Rebus.
Je ne tenterai même pas de vous résumer ce récit, il est trop complexe. Il met toutefois en lumière le côté pas très joli d'une société face aux réfugiés, au travail au noir, à la vengeance et aux malfrats qui se disputent les territoires pour leurs trafics.
Et comme toujours, nous retrouvons Edimbourg. Ses ruelles, son vieux et son neuf mais toujours cette beauté intemporelle que Rankin prend plaisir à partager avec nous.
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Edimbourg, ville aux plusieurs strates, avec son vieux centre enfoui sous le nouveau, et son histoire d'hier réapparaissant sous celui d'aujourd'hui. L'inspecteur Rebus et son acolyte Siobhan mènent trois enquêtes en parallèle:
-qui a enterré de faux squelettes dans l'une des vieilles ruelles du centre?
-qui a tué un journaliste kurde sans papiers dans l'une des cités tristement célèbre (et fictive) d'Edimbourg?
-où a disparu Ishbel, la jeune soeur d'une victime de viol sur lequel avait enquêté Siobhan quelques années plus tôt?
Ce polar de la série des enquêtes de l'inspecteur Rebus nous mène cette fois-ci dans les centres de détention des réfugiés en Ecosse et dans le monde interlope de la prositution et de la pornographie. J'y ai retrouvé avec plaisir les rues d'Edimbourg, ses pubs, et la petite guéguerre culturelle entre la capitale et Glasgow, plus canaille tout comme j'ai aimé voir cette belle ville sous ses aspects moins reluisants.
Mais j'ai été un peu gênée par une écriture parfois un peu trop artificielle, quand l'auteur se sentait / voyait obligé d'expliquer certaines choses à travers ses personnages (par exemple, une petite leçon géographique sur la localisation du Sénégal...).
J'ai été un peu déçue de ne pas avoir été tenue en haleine par les différentes intrigues, alors que j'adorais cette série une dizaine d'années plus tôt. Pas la meilleure pioche peut-être?
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Yes, Mister Rankin est de retour, et à l'image de son personnage l'inspecteur Rebus il est en pleine forme.
Fidèle à l'énigmatique Edimbourg, Rebus et la constable Shioban Clarke vont devoir élucider la découverte de faux squelettes dans la chape de ciment d'un bar, découvrir qui a assassiné un violeur sorti de prison et un journaliste Kurde.
Rankin s'attaque à un problème de société qui fait le lit de l'extrème droite. Immigration illégale, racisme ordinaire, scandale des centres de rétention indignes de la condition humaine. Rebus toujours en froid avec sa hiérarchie mais qui semble avoir trouvé son alter ego avec Clarke mène l'enquête tête en avant, avec une idée fixe : la vérité, même si elle dérange.
Rankin une nouvelle fois nous donne un polar passionnant avec un sujet malheureusement très actuel et dénonce avec force l'exploitation d'hommes et de femmes sans papiers en quête d'un peu de bonheur. Rankin excelle dans la connexion d'enquêtes à priori sans rapport et réussit un nouveau formidable bouquin.
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L'inspecteur Rebus est muté dans un commissariat minable des quartiers populaires d'Edimbourg avec sa partenaire Siobhan Clarke. Un étranger sans papier est découvert, assassiné. Deux squelettes sont trouvés sous une chape de ciment dans un bar de Fleshman Market.
Au même moment, la soeur d'une jeune femme dont Siobhan s'était occupée dans une enquête précédente est déclarée disparue par ses parents qui lui demande son aide.
Rebus et Siobhan à travers ces trois enquêtes croisées vont découvrir la misère des étrangers sans papiers, exploités comme travailleurs clandestins. Il découvre aussi la réalité des conditions de vie dans les centres de rétention privés.
Le personnage de Rébus, désabusé et décalé par rapport à sa hiérarchie, tendre avec les faibles est très attachant. Il s'est créé une indépendance vis à vis de sa hiérarchie à la limite du privé.
Il fait la rencontre de Caro Quinn, photographe, militante des droits des étrangers sans papiers qui lui fait découvrir des réalités qu'il connaît peu : trafic de logements sociaux, exploitation sexuelle ..
Un beau roman qui sans démagogie et sans simplisme nous fait vivre de l'interieur la misère de ces hommes et femmes du tiers monde qui quitte leur pays en croyant trouver l'Eldorado..


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C'est toujours avec grand plaisir que je retrouve Rebus et Siobhan Clarke et leurs rapports si ambigus, souvent bien arrosés, leurs réparties teintées d'un humour bien écossais, ils sont si attachants que je les suivrais jusqu'au bout de la nuit. L'intrigue, cette fois-ci est touffue, complexe, et aborde le problème des migrants, qui ne manquent pas d'être abusés, pour enrichir des êtres malveillants, à l'affut de toutes les failles d'un système, pour exploiter à leur profit, toute la misère humaine. Il y a des meurtres bien sûr, des disparitions, des enquêtes qui partent dans différentes directions, avant de se recouper grâce à l'esprit de déduction et la ténacité de nos enquêteurs favoris. Un très bon épisode, un peu brouillon, dû au nombre importants de protagonistes, autant du côté de la police ou des organismes d'état, que chez les malfaiteurs, mais on s'y retrouve à la fin.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Des portes s’ouvrirent ; d’autres furent enfoncées à coups d’épaule. Dévoilèrent…

Des scènes de la vie quotidienne : familles à table, prenant le petit déjeuner.

Des séjours où des gens dormaient dans des sacs de couchage ou sous des couvertures. Sept ou huit par pièce et même parfois dans le couloir.

Des enfants hurlèrent de terreur, les yeux dilatés. Des mères les prirent dans leurs bras. De jeunes hommes enfilèrent leurs vêtements,ou, effrayés, serrèrent le bord de leur sac de couchage.

Des hommes d’âge mûr protestèrent dans un mélange de langues, agitant les mains comme des mimes. Des vieillards, insensibles à cette nouvelle humiliation, à demi aveugles sans leurs lunettes, restèrent déterminés à se montrer aussi dignes que possible compte tenu de la situation.
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Il y avait, à Knoxland, quatre tours de huit étages, situées aux quatre coins d’un carré et dominant une aire de jeux centrale à l’abandon. Il y avait un couloir extérieur à chaque niveau et tous les appartements avaient un balcon donnant sur l’autoroute.

- Des tas de paraboles, constata Siobhan.

Rebus acquiesça. Il s’était interrogé sur ces antennes paraboliques, sur les versions du monde qu’elles transmettaient dans les salons et les vies. Pendant la journée, des publicités consacrées aux assurances en cas d’accident ; le soir, à l’alcool. Une génération convaincue qu’il est possible de contrôler l’existence grâce à une télécommande.
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C'était la première fois que Rebus voyait des enfants dans une morgue et ce spectacle le révolta.
Cet endroit était réservé aux professionnels, aux adultes, aux veufs. C'était le lie de la triste réalité du corps humain. L'antithèse de l'enfance.
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- J'ai une théorie. On passe l'essentiel de notre temps à traquer ce qu'on appelle "les bas-fonds," mais ce sont en réalité les "hautes sphères" qu'on devrait avoir à l’œil.
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-ça va, chérie ? cria-t-il.
Elle se dirigea vers lui.
-Ne m’appelez pas comme ça, repondit-elle, glaciale.
-Oooh : Ne m’appelez pas comme ça.
La tentative d’imitation fut grotesque ;seul Cruikshank rit.
-J’aime les nanas qui ont des couilles !
-Continuez comme ça et vous en aurez bientôt plus.
Cruikshank n’en crut pas ses oreilles. Après un instant d’ébahissement, il rejeta la tête en arrière et éclata de rire.
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Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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