AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Inspecteur Rebus tome 23 sur 24

Fabienne Gondrand (Traducteur)
EAN : 9782702449813
350 pages
Le Masque (13/01/2021)
3.4/5   115 notes
Résumé :
Cinq heures du matin. John Rebus, pourtant à la retraite, est tiré du lit par la sonnerie stridente du téléphone. À l’autre bout, sa fille, paniquée, lui apprend que son compagnon Keith a disparu. De son côté, la police écossaise découvre le corps d’un riche étudiant saoudien, Salman bin Mahmoud, assassiné sur un vulgaire parking d’Édimbourg. Et les pistes, aussi ténues que variées, ne semblent mener nulle part.
Tandis que Siobhan Clarke et l’inspecteur Malco... >Voir plus
Que lire après Inspecteur Rebus, tome 23 : Le Chant des ténèbresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,4

sur 115 notes
5
2 avis
4
10 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Depuis 1998, Ian Rankin nous régale des aventures de John Rebus, le flic le plus "têtu, teigneux et divinement écossais" qui puisse exister.
Evidemment il a vieilli, il est même maintenant désormais à la retraite , pas spécialement en bonne santé, d'ailleurs ne vient-il pas de déménager pour prendre, dans le même immeuble, un appartement au rez-de chaussée ? Mais la vie ne lui laissera pas le temps de défaire ses cartons, de ranger ses disques ( des vinyles of course et nombreux ) , car sa fille lui téléphone : son compagnon , le père de sa fille a disparu depuis quelques jours.
Jouer les papas gâteaux, Rebus sait pas faire !
Jouer les papys gâteaux avec sa petite fille, Rebus sait pas faire!
Mais enquêter, remonter les pistes, récolter des indices, ça c'est dans ses cordes, Rebus est pratiquement le meilleur flic d' Ecosse...
D'ailleurs, vu l'age de Rebus, la série devait s'arrêter en 2007, pour cause de retraite du personnage . La DSP du Fife (Helen Eadie ), fan de Rebus émit l'idée , au parlement d'Ecosse , que les officiers de Police d' Ecosse puissent travailler jusqu'à 65 ans pour que Rébus puisse vivre encore quelques aventures... C'est vous dire qu'il "pèse" le "retraité !
Une fois encore, Rebus va se retrousser les manches et épauler un jeune policier , Rebus ayant bien du mal à s'empêcher de donner quelques conseils, des ordres . Il aurait même tendance à se prendre pour son supérieur hiérarchique , mais bon, on le comprend , il faut sauver Samantha : ne dit-on pas que la police soupçonne en premier lieu les proches ?
Pendant ce temps, sa fille spirituelle Siobhan Clarke flanquée de l'inspecteur Malcom Fox , fidèles parmi les fidèles, s'occupent de son chien et sont lancés eux aussi, sur un meurtre qui s'approche pas mal de l'affaire qui occupe Rebus. C'est que l'Ecosse n'est pas si grande et les propriétaires terriens pas si nombreux.
Mais les flics écossais ne lâchent rien, et nous, on se régale car ils écoutent toujours de la bonne musique...
Un Rebus, un peu différent qui renouvelle la série, puisque il est entre deux apparts, qu'il n'est même pas dans sa ville et ... que sa Saab l'a lâchée ! Certes temporairement , mais quand même, je vous le demande : où va le monde si Rebus ne peut plus compter sur sa bonne vieille bagnole ?
Nous, on s'en fout, tant qu'on peut compter sur ian Rankin, pour nous donner régulièrement des nouvelles de Rebus !...
Commenter  J’apprécie          550
Envie de faire un tour en Écosse… mais un polar un peu décevant.

Un polar où Rebus a pris sa retraite pour cause de maladie, mais qui mène une enquête officieuse pour retrouver le conjoint de sa fille. En parallèle, Shiobhan travaille sur le meurtre d'un riche jeune Saoudien. Il y aura quelques soupçons sur la xénophobie et sur l'argent, et le Big Ger Caffery s'ajoutera dans le portrait.

Le quatrième de couverture promettait monts et merveilles. Il s'agirait d'un roman post-Brexit. Je m'attendais à ce qu'il y ait des pages sur la façon dont les Écossais ont vécu le Brexit et les longues campagnes qui l'ont précédé. Mais dans tout le roman, il n'y a que quelques phrases sur des détails comme la difficulté accrue de recherche de financement ou les droits de scolarité.

Le résumé promettait un aspect historique, les camps de concentration en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, lecture faite, je n'en sais pas beaucoup plus. Il y avait des camps où séjournaient des Allemands qui parfois allaient travailler dans la campagne, il y avait aussi des soldats polonais. Mais rien sur l'ampleur réelle du phénomène ni sur la vie quotidienne des prisonniers. Seulement qu'ils n'étaient pas tous maltraités puisque certains sont demeurés sur place après la guerre. Pourtant, on nous dit que la victime avait amassé des piles de documents que Rebus a pu consulter. Dommage qu'il n'ait pas fait partager ses découvertes avec les lecteurs…

C'est un polar, des meurtres, des policiers qui font leur travail, des intrigues et des relations interpersonnelles tendues. Pas le meilleur polar de la série, et désolée, pour moi, il manque ce petit plus qui en ferait aussi un bon roman.
Commenter  J’apprécie          280
Comme on le sait peut-être John Rebus est un policier retraité qui n'arrive pas à rompre avec son métier. Il n'est plus très en forme mais s'active toujours autour de dossiers non résolus. Une maladie respiratoire chronique s'est installée. Pourtant il ne capitule pas et a conservé des liens avec la Maison.

Sa fille, qu'il ne voit pas souvent, l'appelle à la rescousse. Son compagnon avec qui elle a eu une petite fille, et avec qui elle était en froid, a disparu. Il se rendra bien évidemment sur place et tentera d'enquêter.

Parallèlement, dans ces mois qui ont suivi le Brexit, un jeune homme saoudien qui fréquentait les milieux d'affaires, est assassiné. Siobhan Clarke et Malcolm Fox, deux inspecteurs que John Rebus connaît, ont la charge de l'enquête qui s'avère politique et délicate.

Ces deux affaires ont un point commun en la personne d'un lord écossais, propriétaire de vastes terres et financier de projets immobiliers.

C'est toujours un plaisir de retrouver John Rebus et son petit univers. le monde autour de lui part en vrille mais il n'est toujours pas aussi amer et désabusé qu'il pourrait l'être...

N'empêche que ce n'est pas le meilleur roman de cette série. J'ai trouvé des longueurs et des rebondissements un peu trop prévisibles à cette intrigue. le plaisir de lecture est toutefois toujours au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          270
Merci à la traductrice Fabienne Gondrand
Un play-boy saoudien, Salman bin Mahmoud se fait assassiner à Edimbourg.
Rebus, à la retraite, reçoit un coup de fil paniqué de sa fille. Keith, son compagnon, a disparu.
Deux enquêtes parallèles se mettent en place, que j'ai suivies avec attention sans toutefois deviner la chute.
Toujours aussi affuté, Rebus. Et toujours un peu d'humour même si les situations sont dramatiques.
Commenter  J’apprécie          290
On peut lire sur la 4e de couverture : "Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie..."
Et bien, je dit non. Rien de palpitant dans cette histoire. C'est plutôt une enquête plan-plan du côté de Rebus qui veut aider sa fille, fort détestable au demeurant, côté campagne. Côté ville on retrouve l'incontournable Big Ger qui n'apporte rien a l'enquête sur la mort d'un riche jeune saoudien.
Bref, je n'avais pas lu de roman de Rankin depuis quelques années et je vais dire, au grand dam de certains : C'était mieux avant ! Mais ce n'est que mon humble avis.
Commenter  J’apprécie          263


critiques presse (2)
LaPresse
01 mars 2021
Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit. Surtout dans les polars, qui sont des labyrinthes tissés de fausses pistes. Ici, les toutes premières se trouvent en quatrième de couverture : Le chant des ténèbres, nouveau roman d'Ian Rankin mettant en scène l'inspecteur Rebus, aurait pour toile de fond le Brexit et la violence xénophobe. Ce n'est pas faux, mais c'est loin d'être le fond de l?affaire.
Lire la critique sur le site : LaPresse
FocusLeVif
10 février 2021
Avec Le Chant des ténèbres, 23e aventure de l'enquêteur désormais retraité John Rebus, Ian Rankin fait quitter Édimbourg à son héros pour un récit mélancolique sur fond de racisme ambiant dans un Royaume-Uni polarisé par le Brexit.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ce soir, il était muni d'un lot de paquets de chips et d'un pot de beurre de cacahuètes qu'il creusait avec le doigt avant de le lécher. Trop bon. Pour faire glisser, il avait un pack de quatre boissons énergétiques, une demi-bouteille de vodka, un litre de limonade. Le roi du monde, (...).
Commenter  J’apprécie          140
Rebus repensa aux livres dont il avait décidé qu’il ne pouvait pas se défaire, quand bien même il ne les lirait jamais ; aux albums qu’il passait peut-être une ou deux fois tous les dix ans, mais auxquels il tenait ; aux dossiers d’enquêtes dans leurs cartons qui semblaient faire partie intégrante de sa personne, comme une jambe ou un bras surnuméraire. Pourquoi se séparer d’eux alors qu’il avait une chambre d’amis qui ne servait à rien ?
Commenter  J’apprécie          70
Samantha prit la main de Rebus dans les siennes.
- plus rien ne nous empêche d'organiser l'enterrement, maintenant. Et pour ça, je veux bien que tu m'aides. Et peut-être aussi pour que je déménage dans le Sud - si ça ne t'ennuie pas qu'on se rapproche de toi.
- Je devrais m'en remettre. mais prends le temps d'y réfléchir, une fois que les choses se seront tassées. L'école de Carrie et tout ça.
Il laissa passe un silence avant d'ajouter :
- Et puis je suis désolé si j'ai pu douter de toi.

p.524
Commenter  J’apprécie          50
Le Camp 1033 était également connu sous le nom de Camp Borgie, ainsi nommé d’après la rivière qui le longeait. L’étude des documents donna rapidement l’impression à Rebus que le lieu avait servi à héberger divers groupes d’individus selon les phases de la Seconde Guerre mondiale, des résidents « étrangers » longue durée au Royaume-Uni aux soldats allemands faits prisonniers. Keith avait fourni un travail consciencieux. Il y avait là des ouvrages sur l’histoire des camps de concentration, et plus spécifiquement sur les camps en écosse. Des volumes dénichés chez des revendeurs et dont les emballages en carton jonchaient encore le sol. Aux yeux de Rebus; le geste dénotait une certaine urgence, une soif. Une manière peut-être d’arrêter de penser à la situation avec Samantha ? De s’immerger. De se perdre. Une longue liste manuscrite énumérait les documents officiels et les livres qu’il ne s’était pas encore procurés. Les mots « National Library » étaient soulignés de deux traits.

Rebus se rendait bien compte qu’il aurait pu y passer des heures sans apprendre grand-chose qui soit d’une réelle utilité. Et pourtant, sa curiosité était piquée. Si Borgie était le Camp 1033, on pouvait supposer qu’il existait au bas mot 1 032 autres camps du même acabit disséminés à travers tout le territoire des îles britanniques. Pourquoi n’en avait-il jamais entendu parler ? Un des ouvrages était consacré à un autre camp écossais du nom de Watten, situé près de Wick.
Commenter  J’apprécie          10
Clarke hocha la tête d'un air résigné avant de jeter un oeil à son téléphone. Pas d'appels en absence ni de messages.
- C'est peut-être un moyen pour lui d'éluder tous les changements ici, suggéra Fox. Le nouvel appartement et tout le reste.
- Rien à voir, trancha Clarke. Il est sur une enquête et il préférerait crever que de ne pas aller au bout des choses.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (463) Voir plus



Quiz Voir plus

Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

Eventreur
Etrangleur
Tueur
Egorgeur

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Ian RankinCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..