AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Inspecteur Rebus tome 10 sur 24

Édith Ochs (Traducteur)
EAN : 9782070300891
608 pages
Gallimard (06/10/2005)
3.81/5   135 notes
Résumé :
Grand prix de littérature policière en 2005

Les services sociaux installent un pédophile avéré bénéficiant de la liberté conditionnelle en face... d'un jardin d'enfants. Un policier exemplaire se jette d'une falaise alors que voies de l'ascension sociale lui étaient ouvertes. Des gosses disparaissent du jour au lendemain, sans que leurs familles n'aient la moindre explication. Un tueur en série revient libre aux États-Unis pour narguer John Rebus et l... >Voir plus
Que lire après Inspecteur Rebus, tome 10 : La Mort dans l'âmeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 135 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
Escapade à Edimbourg aux côtés de l'inspecteur John Rebus. « La mort dans l'âme » nous fait visiter la capitale de l'Ecosse de ses sommets à ses bas-fonds. le récit commence sur les falaises de Salisbury qui dominent la ville. Jim Magorlies, un policier issu d'un milieu aisé et promis à une carrière brillante, y a fait une chute mortelle. Officiellement, il s'agit d'un suicide mais certains pensent à un meurtre. Un peu plus loin dans Edimbourg, nous découvrons la cité de Greenfield, un ensemble de tours délabrées datant des années soixante. Les services sociaux ont choisi d'y loger un pédophile à sa sortie de prison. Les fenêtres de son appartement donnent sur le parc de jeux, ce qui contrarie fortement Rebus. L'inspecteur est sollicité par son ancienne petite amie qui s'inquiète de la disparition de son fils. Rebus accepte de l'aider et, pour mener ses recherches, se rend à Cardenden, sa ville natale, une ancienne cité minière aujourd'hui sinistrée. Enfin - on ne s'ennuie décidément pas dans ce roman - un tueur en série choisit de revenir à Edimbourg une fois libéré par les autorités américaines. Voilà, pour ce qui est des intrigues, le lecteur est servi. Je craignais au départ de tomber sur un sac de noeuds ou de voir une histoire écraser les autres. Eh bien, ce n'est pas le cas, le récit qui s'étend sur six cents pages reste clair, équilibré et passionnant. L'inspecteur navigue dans toutes les classes sociales de la cité écossaise. S'il est opiniâtre, Rebus est en proie au doute et à la culpabilité, ce qui ruine son sommeil. Un seul remède : des pintes de bière ou du whisky coupé à l'eau. Quand il comprend que le pédophile est une ancienne victime ou que le psychopathe a été maltraité dans son enfance, Rebus s'interroge – et nous interroge – sur l'origine du mal. Bâtard britannique de Marlowe, il impose la justice quand ni les policiers ni les magistrats ne sont en mesure de le faire. « La mort dans l'âme » est parfaitement romancé, c'est un portrait social de l'Ecosse qui emprunte au thriller pour doper son intrigue. Je remercie lesyeuxdelamomie de m'avoir conseillé la lecture de Ian Rankin.
Commenter  J’apprécie          271
Je prends la série de l'inspecteur John Rebus, de Ian Rankin, en cours de chemin avec La mort dans l'âme. Est-ce pour cette raison que sa lecture m'a parue si laborieuse? Je ne sais pas si j'aurai le courage de m'atteler à un autre volume pour vérifier l'hypothèse...

Pourtant, les ingrédients mis en avant dans la quatrième incitent à prendre son envol pour Edimbourg. Un tueur en série de retour au pays après son incarcération aux États-Unis, un pédophile en probation installé dans un logement social donnant sur un jardin d'enfants, disparition mystérieuse d'un jeune homme sans histoire, ... Tentant, non?
La sauce n'a pas complètement pris. Je suis certes allée jusqu'au bout du livre, mais en ayant l'impression d'être dans un véhicule lourd et pesant qui n'avançait qu'à grand peine. Ce nest pourtant pas faute de carburant avec tout ce que les personnages descendent comme alcools. A commencer par Rebus lui-même qui marche au whisky comme d'autres à la Contrex. D'accord, on est en Écosse, un des pays du whisky mais tout de même!

Dans les points positifs de cette histoire, je placerais en premier les réflexions sur la pédophilie: peut-on estimer qu'une personne coupable de ce crime est en règle avec la société une fois son temps d'incarcération échu? Qu'en est-il de la récidive? de l'hypocrisie qui sert d'écran à ce genre de turpitudes dans certains milieux? Etc. Ian Rankin pose ces questions et les actes conséquents via les agissements de son personnage.
Le deuxième réside dans les interrogations sur le caractère inné ou acquis des déviances en général. Devient-on coupable de violences, quelles que soient leur nature, à cause d'une erreur d'aiguillage génétique ou du fait Sun déterminisme familial et/ou social?

Quant au style du récit, il ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs d'écriture. Je l'ai trouvé globalement assez plat, voire lourd par moment.

Lecture très mitigée en conclusion de cette première incursion chez Ian Rankin. le volume provenait d'une boîte à livres, c'est toujours ça de pas perdu...
Commenter  J’apprécie          233
Un jour, j'ai acheté L'Etrangleur d'Edinbourgh" de Ian Rankin et ça m'a beaucoup déçu. D'abord, c'était écrit en gros, déjà. Mais j'étais en manque de romans policiers et je l'avais donc pris parce que j'avais vraiment aimé le nom de son personnage principal : John Rebus. Suite à ma déception, je m'étais bien promis de ne pas recommencer.
Et là, avant-hier, je me suis laissé tenter par La mort dans l'âme ("Dead souls") où l'on retrouve l'inspecteur Rebus un peu plus âgé. Pourquoi me suis-je laissé tenter ? Difficile à expliquer : un pédophile + un tueur en série + un flic qui se suicide, la formule était intrigante.
Eh ! bien, mon investissement était bon. Ce livre est radicalement différent de L'Etrangleur d'Edinbourgh : beaucoup plus riche, avec des personnages beaucoup plus complexes.
Je m'explique. Rebus, dans "L'Etrangleur ...", c'est surtout un poivrot. Son caractère anti-conformiste et très humain, l'auteur le noie dans le whisky écossais. Bref, malgré un titre prometteur, ce roman, antérieur d'ailleurs à "Dead souls", lui est largement inférieur.
"La mort dans l'âme" raconte une double, ou plutôt une triple traque : celle de Rebus par Cary Oakes, le tueur ; celle de Oakes par Rebus ; et celle de la vérité par tout le monde parce que le tueur lui-même, un type répugnant entre parenthèses, n'est pas en reste pour se chercher lui-même. Or, la vérité n'aurait-elle vraiment qu'un seul visage ?
Je vous le conseille : ça vous fera passer quelques heures de bonne lecture. ;o)
Commenter  J’apprécie          60
Qu'ai-je donc pensé de la mort dans l'âme? Et bien je dois dire que ma lecture me laisse une impression mitigée...


Penchons nous d'abord sur l'intrigue. C'est l'un des points qui me laissent le plus perplexe. En commençant le roman, j'étais un peu inquiète mais aussi emballée: lorsque j'ai lu la quatrième de couverture et que j'ai vu toutes les histoires qui nous attendaient (la disparition, le pédophile, le criminel qui revient, le suicide...), je me suis dit que le livre risquait d'être un peu brouillon, ou alors d'être super rythmé (ce qui est un bon point). Heureusement, j'ai trouvé que le livre n'était pas brouillon, mais malheureusement il n'est pas rythmé non plus. L'impression que je retire le plus de ma lecture est une sensation de stagnation: si l'auteur nous plonge la tête la première dans l'intrigue dès les première pages, je dois avouer avoir trouvé le reste du roman long, très long. On passe d'une affaire à l'autre sans vraiment avancer pendant la majeure partie du livre, et j'ai lutté pour ne pas décrocher. C'est dommage, car le roman partait bien.

Cette impression de stagnation est aussi véhiculée par les personnages. Commençons par un bon point: je les ai trouvés dans l'ensemble tous intéressants: Rebus est un personnage qui intrigue, et que j'ai eu envie de suivre dans ses enquêtes. J'aime beaucoup ses relations aux autres personnages. Par contre, là où ça coince pour moi, c'est qu'il y a bien trop de personnages. Je m'y suis perdue un peu, surtout qu'on passe d'une intrigue à l'autre en permanence. Certains passages sont aussi narrés du point de vue de personnages secondaires, comme Jim Stevens, journaliste, mais j'ai trouvé que ces passages ralentissaient encore davantage l'intrigue...

Là où je suis plus positive, c'est en ce qui concerne l'ambiance et le style de l'auteur. Je trouve que Ian Rankin a une plume efficace et plutôt agréable à lire, et on sent qu'il a travaillé l'ambiance de son récit. Il y a une atmosphère très particulière qui se dégage de la mort dans l'âme, une atmosphère que je trouve réussie et qui est l'un des points forts du roman. A noter aussi les très nombreuses références musicales qui raviront les amateurs de musique des années 60-70!




En bref, je pense que le livre a pour principal problème une impression de lenteur qui peut évidemment plaire à certains lecteurs, mais qui, en ce qui me concerne, me perd. Cependant, comme chaque roman de la série Inspecteur Rebus a son enquête propre, je tenterai peut-être de lire un autre roman de cette dernière!

Lien : http://livroscope.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          70
il y a des livres tellement prenants qu'ils laissent un vide quand on les termine. il y a des livres ou le suspense ne vous lache pas.

… et il y a les enquêtes de John Rébus. oh ce n'est pas Sherlock Holmes, il galère… mais il est teigneux. et il fait corps avec sa ville d'Édimbourg. surtout les pubs. Et curieusement la magie prend, on ne peut le lâcher, et quand on tourne la dernière page, on se sent rassasié.
c'est vraiment magique au point de se demander pourquoi on ne s'ennuie pas un seul instant avec ces enquêtes qui piétinent.

depuis le précédent épisode , le jardin des pendus, John a perdu son mentor, son parrain d'alcoolique anonyme. Et on sent bien qu'il sombre à nouveau, qu'il sabote aussi sa vie, sa relation avec Patience la bien nommée. En fait, c'est comme une longue insomnie peuplée de fantômes.
C'est une histoire de pedophilie, à plusieurs niveaux, mais il y a aussi un serial killer, un suicide suspect et un jeune homme disparu, et un amour de jeunesse qui trouble Rébus.
Beaucoup de fils à cette pelote, une enquête absolument incroyable, un roman noir.
Et puis le secret de tout ça: Édimbourg est vivante et Rébus fait corps avec la Bête. C'est la première fois que Rankin l'écrit aussi explicitement.
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Les auteurs de sévices sexuels rendaient Rebus malade. On ne pouvait les guérir ni les changer. Ils ne s'arrêtaient jamais. Et quand on les rendait à la société civile, le naturel revenait au galop. Ils voulaient tout contrôler, n'avaient aucune force de caractère, bref, ils étaient épouvantables. On aurait dit des camés résistant au sevrage. Il n'existait pas de drogue de substitution et la psychothérapie semblait sans effet. Ils voyaient la faiblesse et devaient l'exploiter; ils voyaient l'innocence et devaient la souiller. Rebus en avait plein le dos de ces ordures.
Commenter  J’apprécie          120
Rebus imagina un renversement des rôles, avec les cages remplies de gamins que zieutaient des animaux en promenade, et qui gambadaient et piaillaient, ravis d’attirer l’attention. Sauf que les animaux ne partageaient pas la curiosité des hommes. Toute manifestation d’agilité ou de tendresse les laisserait indifférents, ils ne remarqueraient pas qu’ici on jouait et que, là, quelqu’un s’était égratigné le genou. Les animaux ne construiraient pas de zoos, car ils n’en auraient pas l’usage. Rebus se demanda pourquoi les humains en avaient besoin.
Commenter  J’apprécie          30
C'était tout le problème avec les monstres. Ils avaient l'air comme tout le monde.
Commenter  J’apprécie          190
(...) le whisky était le seul psychanalyste qu'il était prêt à se payer.
Commenter  J’apprécie          221
Ne possède-t-on pas un sixième sens quand un être cher est concerné ? Lorsque quelqu’un se faufile derrière vous, vous le sentez. Or chaque fois qu’elle mettait le pied sur le quai et s’arrêtait pour laisser passer les employés et les banlieusards venus faire leurs courses, qu’ils se hâtaient vers leurs occupations alors qu’elle… quand elle s’arrêtait, c’était comme si le monde cessait de tourner, et que tout devenait immobile et serein. Dans ces moments-là, quand la ville s’apaisait et que le sang chantait dans son cœur, elle pouvait l’entendre, sentir son odeur, tout. Sauf le toucher.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (443) Voir plus



Quiz Voir plus

Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

Eventreur
Etrangleur
Tueur
Egorgeur

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Ian RankinCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..