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Tome 2 des aventures de l'inspecteur Rebus.
Le corps d'un junkie est retrouvé dans un squat d'Edimbourg. Torse nu, les bras en croix, deux bougies de part et d'autre du cadavre éclairent un pentacle dessiné sur le mur. Les premières constatations de la police font état d'une overdose d'héroïne. Mais le rapport du légiste confirmera qu'il s'agit bien d'un meurtre causé par une injection de drogue mélangée de mort au rat. Plusieurs pistes s'ouvrent à John Rebus, celle d'une messe noire satanique ou celle dont le mobile serait beaucoup plus matériel…
Toujours une parfaite maitrise de l'histoire. Ian Rankin amène le lecteur vers un dénouement insoupçonnable. Il y a du suspens et des rebondissements. On ne s'ennuie pas une minute.
L'auteur remplit le contrat, « le fond de l'enfer » est un très bon polar.
Traduction de Frédéric Grellier.
Editions le Livre de Poche, 315 pages.
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Je viens de terminer le deuxième tome de la série John Rebus. Et d'emblée, je vous avoue que je reste sur une impression pour le moins mitigée.
J'ai bien aimé l'atmosphère d'Edimbourg, on passe des quartiers déshérités abandonnés aux squatteurs aux quartiers chics et très mondains. Ce contraste est saisissant et nous questionne.
J'aime aussi le personnage de John Rebus, ce flic solitaire, très indépendant et tenace. Il est doté d'un certain humour qu'il faut savoir détecter et interpréter. C'est un personnage dans la veine des Harry Bosch de Michaël Connelly ou des Dave Robicheaux de James Lee Burke qui restent mes références en la matière.
Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal avec le récit. Je n'ai rien à redire sur la plume de l'auteur qui est plutôt séduisante. Mais , je me suis quelque peu ennuyé. le récit se déroule sur une semaine avec un chapitre par jour. Mais qu'est ce qu'ils sont longs les chapitres, d'autant plus que l'on avance très peu à chaque fois. J'ai trouvé que ce récit manquait cruellement de piment et de rebondissement. La fin manque également de saveur, on la sent venir sans aucune surprise. Dommage.
Je vais continuer la série dans l'ordre bien sûr, ça c'est mon côté psycho-rigide. Mais je dois vous avouer que celui là ne sera sans doute pas celui dont je garderai le meilleur souvenir. Pour les personnes moins "psycho-rigide" que moi, vous pouvez passer votre tour, vous ne manquerez pas grand chose.
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Un très bon John Rébus (deuxième du nom) qui fraie déjà dans un Edimbourg noir et corrompu. Certes Ian Rankin utilise quelques ressorts classiques du genre (la mort d'un marginal qui n'intéresse personne, la perfidie des puissants,...) mais l'enquête, l'ambiance, la fluidité d'écriture emportent haut la main mon intérêt de lecteur.
On navigue entre bas-fond et univers de notable, on est malmené par la duplicité des personnages, mais toujours on suit avec confiance un Rébus opiniâtre.
Si l'enquête raisonnablement complexe se suffit à elle-même, ce second tome pose un peu plus l'univers de la série avec notamment une part significative consacrée au début de la collaboration avec Holmes,
Bref une valeur sûre qui assure.
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Ronnie, la victime n'intéresse personne, sauf Rébus. Un junkie en moins, ce n'est pas gênant. D'habitude, je parle de pugnacité quand un policier s'obstine à résoudre une enquête dont personne ne veut, mais là, cette qualité se double d'une autre : le sens aigu de la justice. Que justice ne soit pas rendue parce que la victime n'est qu'un junkie SDF aux aspirations artistiques dévastées hérisse tout simplement le poil de Rébus.
Problème : les enjeux de la résolution de l'enquête vont bien au-delà de la mort d'un junkie, bien au-delà des inquiétudes de sa compagne Tracy, qui pense être suivie (et ne se trompe pas) et sait pour quelles raisons Ronnie a été tué.
Sur le thème quasiment éternel de l'exploitation des laissés-pour-compte par les puissants, Ian Rankin tisse une intrigue complexe, où l'ombre de Stevenson se fait sentir. Chaque Jekyll bien intégré dans la société a un côté Hyde qui s'exprime en toute liberté. Rébus, Tracy, Holmes, Nell (la petite amie de Holmes) paieront de leur personne au cours de cette enquête. La carrière de Rébus sera même un temps mise en péril, c'est dire la puissance des personnes auxquelles il s'attaque.
Bien que les coupables soient confondus, je ressens pourtant une amertume en refermant ce livre, sans doute parce que le dénouement est cruellement crédible.
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C'est chronologiquement la deuxième enquête de l'inspecteur John Rebus, juste après la traque de l'étrangleur d'Edimbourg.

Pas de tueur en série mais le cadavre d'un jeune drogué dans un squat servant de refuge aux junkies. Enigme : l'overdose est due à une injection de mort-aux-rats alors qu'on a retrouvé dans la main du défunt un sachet de drogue de bonne qualité … Près du corps, tracé sur le mur, un pentacle évoquant la sorcellerie.

Comme toujours, Rebus est confronté à une foule de pistes qui se terminent aussitôt en impasses. Les amis du défunt sont des jeunes à la dérive .. enfin pas tous. En particulier, la seule propriété notable du mort est un appareil photo de prix, et on retrouve des clichés de bonne qualité dans ses maigres affaires.

Rebus va enquêter dans les couloirs de l'université, mais aussi dans un club sélect où se retrouvent les huiles de la ville. Trafic de stupéfiants, prostitution de jeunes hommes, combats illicites. Rebus sait parfaitement qu'il met les pieds dans une poudrière. Lui et son équipe de jeunes policiers qui feraient tout pour obtenir une promotion.

John Rebus a rompu avec sa collègue Gill, maintenant en couple avec un animateur de télévision, deux jeunes femmes lui apportent leur concours, parfois rude. Il boit relativement moins de whisky et modère sa consommation de tabac. Mais ses incursions dans le monde entrepreneurial ne sont pas de tout repos …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Je continue ma relecture de la série Rebus de Ian Rankin, ce deuxième opus m'a plu moins que le premier mais dans une série c'est normal.
On est toujours à Édimbourg dont on visite des quartiers improbables et que l'auteur connaît comme sa poche. C'est l'un des aspects intéressants avec la personnalité de Rebus.
Mais j'ai moins aimé l'histoire, un peu trop de pistes et de sujets, finalement sans grand intérêt.
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Mais qui a donc choisi ce vilain titre, le fond de l'enfer ?Le titre du deuxième volume de la série des John Rebus, "Hide and Seek", signifie en réalité Cache-Cache, et l'auteur joue également sur le sens de Hide (cache) et Hyde (le comparse du Dr Jekyll).....
Car il s'agit bien d'un jeu de Cache Cache auquel se livre l'inspecteur John Rebus.

Tout commence lorsqu'un jeune drogué, Ronnie, est retrouvé mort dans un squat particulièrement sordide, à Edimbourg. Il ne s'agit pas d'une overdose d'héroïne ordinaire. Il a eu le temps de prévenir Tracy, une amie, qu'on l'avait bel et bien assassiné. L'inspecteur John Rebus retrouve le corps de Ronnie dans le squat ; la façon dont il est disposé, les bougies, le signe en forme d'étoile dessiné sur le mur laissent à penser qu'il s'agit probablement d'un rituel - mais quel sens tout cela a-t-il réellement ?

Par ailleurs, le superintendant Watson, le supérieur de John, souhaite mener une campagne de lutte de grande envergure contre la toxicomanie à Edimbourg, et demande l'aide de celui-ci. le financement de la campagne est assuré par un groupe de grands patrons de la ville, que John va devoir rencontrer et fréquenter.
Bien que John soit particulièrement discret sur sa vie, nous apprenons que son amie Gill Templar, vient de le quitter, pour Calum Mc Callum, un animateur vedette de radio.

Tracy contacte John Rebus, et le rencontre. Grâce à elle, il en sait un peu plus sur la vie de Ronnie dans le squat ; les examens prouvent que Ronnie avait raison, de la mort aux rats mélangée à de l'héroïne dont il se servait a provoqué sa mort. C'est Tracy qui met John sur une première piste... Ronnie aimait prendre des photos d'Edimbourg, et il avait même essayé d'en vendre à des journaux.
Tony McCall est l'inspecteur du secteur sur lequel Ronnie a été retrouvé - mais c'est John qui mène officiellement l'enquête, et il s'adjoint les services du jeune constable Brian Holmes "un type qui abattait de la besogne et se plaignait rarement". Et le duo fonctionne bien. Brian Holmes enquête en parallèle sur un réseau qui organise des combats de chiens.
Au cours d'un déjeuner à l'Eyrie, restaurant super chic de la ville, John Rebus fait la connaissance d'un certain nombre de notables d'Edimbourg, dont James Carew, qui dirige une agence immobilière réputée, Finlay Andrews, qui possède un établissement de jeu, l'avocat Malcom Lanyon et Tommy McCall, le frère de Tony.

Et brusquement l'enquête s'emballe....
Des photos prises par Ronnie deviennent un enjeu...où se trouvent-elles ?.... pourquoi sont elles si précieuses ?

Ian Rankin, dans cette nouvelle enquête dans les bas-fonds d'Edinbourg, met l'inspecteur Rebus et le jeune Brian Holmes à rude épreuve. le lecteur n'est pas épargné. Les enquêteurs vont peu à peu mettre à jour des les liens curieux entre les milieux selects et les jeunes drogués, entre ceux qui souhaitent lutter contre la toxicomanie mais n'hésitent pas à utiliser les junkies mais à quoi ? Et Callum McCallum ? de quoi s'est-il rendu coupable ? cette révélation va donner une nouvelle perspective aux relations entre Gill et Rébus.

L'auteur a recours à son humour habituel. L'enquêteur se nomme Holmes, le superintendant Watson.... le chef du réseau : Hyde....
L'intrigue n'est pas particulièrement complexe, mais nous suivons pas à pas Rebus et Holmes dans leurs investigations, Rebus et Holmes sont des personnages que Ian Rankin sait rendre attachants par une multitude de détails bien choisis.... Tracy, la jeune rebelle, Nel la bibliothécaire, l'amie de Brian sont des personnages féminins contrastés qui apportent une touche originale au récit.

Un deuxième ouvrage d'une longue série.... qui donne envie de retourner enquêter à Edimbourg - une ville qui nous apparaît complexe, rongée par des démons, à mille lieux des clichés touristiques, et c'est peut-être bien ainsi ?
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Ici tout est assez prévisible et assez mince. Alors que la majorité d'entre nous (du moins ceux qui aiment le genre polar) sait le talent de Ian Rankin, on ne peut que conclure que ce deuxième opus de la série John Rebus n'est pas révélateur!
Donc un opus moins stimulant et moins passionnant que ces derniers polars mais qui est tout de même fort intéressant.
L'intrigue est bien construite et Rankin nous donne un éclairage détaillé et exceptionnel sur la société qu'il décrit.
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Le côté carte postale d'Edimbourg en prend un sérieux coup dans le fond de l'enfer (si la traduction du texte est aussi bonne que celle du titre, je suis content de le lire en anglais !). Loin de Princess street, des rues géorgiennes et du vieux château qui domine la ville, le meurtre d'un jeune drogué entraîne Rebus dans le monde des affaires que favorisent le nouveau dynamisme économique de l'Ecosse et l'argent arrivant du sud. Mais que savait donc Ronnie qui lui a coûté la vie ? Pour sa deuxième apparition, John Rébus a pris du galon mais n'a pas encore trouvé son visage définitif de misanthrope désabusé. Les derniers évènements l'ont fortement marqué (l'enlèvement de sa fille, l'incarcération de son frère…) mais il résiste et reste encore à peu près capable de contrôler sa consommation de tabac et d'alcool… Pas très au point dans sa vie amoureuse quand même.

Ian Rankin explique que quand écrivait le roman (en 1990), il venait de décider de quitter l'Angleterre thatchérienne pour la France, incapable qu'il était de supporter plus longtemps le libéralisme sauvage et ses conséquences. Car au-delà des turpitudes que cachent mal les façades de la très respectable Edimbourg, c'est bien de cela qu'il s'agit dans « Hide and seek » où la vie de certains ne pèse par lourd quand l'argent peut tout. Glaçant.
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Amateur de romans policiers, j'ai découvertIan RANKIN à travers son roman « le fond de l'enfer » (Ed. : le livre de poche, n° 37044). Oui, je sais, comment est-ce possible de le découvrir si tardivement??? Ne vous tracassez pas pour moi, je me suis déjà, pour une part, largement rattrapé en lisant d'autres enquêtes de la série J. Rebus.
Ecossais, né en 1960 dans le comté de Fife, RANKIN a étudié la littérature à l'université d'Édimbourg, interprété ses chansons dans un groupe rock et écrit son premier polar à la place de sa thèse… Pas très sérieux cela ! Je sais qu'il a finalement rédigé sa thèse de doctorat, c'est bien … mais, pour ma part, il a surtout bien fait de continuer à écrire ! Et à voir les nombreux prix qu'il a reçu pour ses romans, je ne suis pas le seul à le penser.
John Rebus est détective dans cet Édimbourg plutôt glauque, mal famé, confronté à un énorme problème de drogue et de sida. Inspecteur bourru, il combat le mal avec acharnement, prend ses distances avec l'autorité qu'il n'apprécie qu'à moitié et ne se trouve pas mal quand il sympathise avec les personnages objets de ses enquêtes. S'il semble souvent faire tout mal, il le fait bien et pour le bien ! « le fond de l'enfer » évoque le fond que peuvent toucher certains junkies… mais aussi, et surtout, le fond et même les bas-fonds, dans lesquels la société friquée peut se complaire sans aucun respect du « matériel humain consommé ». Monde de noirceurs et de compromissions !
Plus inspiré par la littérature policière américaine que par celle des polars Britanniques, I. RANKIN fait immanquablement penser à James ELLORY … ce qui, franchement, n'est pas fait pour me déplaire. J'ai aimé !
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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