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sur 271 notes
Tome 1 des tribulations de l'inspecteur Rebus. Ian Rankin nous fait découvrir l'univers du policier et un peu de son histoire. John Rebus a 41 ans. C'est un ancien para, membre des SAS qui, suite à un traumatisme et une dépression, a rejoint les forces de police et la section des affaires criminelles. Il est divorcé de Rhona et a une petite fille de douze ans, Samantha. Elle va se retrouver bien involontairement au coeur de cette enquête…
Edimbourg, on retrouve le corps de deux fillettes dans deux quartiers distincts. Elles ont été étranglées mais n'ont pas subi de sévices sexuels. La police pense à un sérial killer. L'inspecteur adjoint Rebus est appelé à se joindre à l'équipe chargée de résoudre l'affaire. En même temps, il reçoit plusieurs lettres anonymes dont le texte dactylographié est une énigme et dans lesquelles il y a soit une ficelle nouée, soit deux allumettes attachées en croix. Et si le passé de Rebus refaisait surface…
L'auteur mêle plusieurs histoires parallèles.
Ce premier opus vaut à l'auteur une renommée internationale méritée car c'est un bon polar qui se lit d'une traite.
Traduction de Frédéric Grellier.
Editions le Livre de Poche, 286 pages.
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Nous voici en Ecosse, près d'Edimbourg, sous la pluie, pataugeant dans un cimetière où nous faisons connaissance avec l'inspecteur John Rebus, qui a quitté les forces spéciales de l'armée pour la police, venu se recueillir sur la tombe de son père. Son climat familial est autant chargé que le ciel pluvieux : père décédé, relations difficiles avec son frère hypnotiseur de métier, divorcé, fille de 11 ans, Samantha qu'il voit rarement. Dans ces contrées humides on boit beaucoup, bière et whisky coulent à flots et Rébus est un habitué des pubs où l'on croise une population plus ou moins fréquentable… Sans compter le trafic de drogue qui fait de certains quartiers d''Edimbourg des lieux très éloignés des clichés touristiques. Sur lequel enquête un certain Jim Stevens, journaliste qui fourre son nez partout…et s'intéresse de très près à la famille Rebus.

Un mystérieux étrangleur sévit dans les rues de la capitale, rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles. Rebus reçoit par ailleurs des lettres anonymes menaçantes contenant des noeuds ou des croix. L'enquête s'enlise alors que les victimes se multiplient et que chacun craint pour son enfant. L'inspecteur Rébus est hanté par son passé, traumatisé par son expérience vécue à l'armée qui perturbe jusqu'à son histoire d'amour avec la charmante Gill Templer, chargée des relations avec les médias. Passé qu'il a enfoui au plus profond de lui-même mais qui pourrait bien fournir quelques indices…d'autant que lui-même a une fille de l'âge des jeunes victimes.

Un bon début, pour cette série policière écossaise que je ne connaissais pas, découverte en anglais chez Harrap's, niveau de langue tout à fait abordable et quelques traductions en marge pour aider à la compréhension, ce qui permet de gouter le plaisir des jeux de mots dans la langue originale pour venir à bout de cette véritable énigme…entre jeu et perversité. Et même si le scénario est un peu tiré par les cheveux, ce fut un bon moment de lecture !
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Cela fait quelques années que j'ai lu toute la série de l'inspecteur Rebus et que je l'avais bien appréciée. J'entreprends la relecture, dans l'ordre cette fois-ci car la lecture initiale était dictée par la disponibilité dans le réseau de médiathèques.

Ce tome est celui de la mise en place du personnage, de son entourage et du cadre écossais des histoires. Son intrigue permet aussi de mettre au jour le passé de Rebus, ce qui le torture et qui ne cessera jamais de le torturer mais sans que nous nous posions la question du pourquoi !

Ce volume a été écrit en 1987 et Rebus est âgé d'une quarantaine d'années, il a grandi dans la dureté de l'après-guerre dans l'Ecosse ouvrière. Il a cessé sa scolarité assez tôt et s'est enrôlé puis est entré dans la police.

Edimbourg est un personnage à part entière, l'Edimbourg invisible donc inconnue des touristes, celle des bas-fonds et des trafics ! Mais la ville ancestrale, l'historique est aussi décrite dans les romans tout comme le paysage alentour et l'on comprend que cet environnement a façonné les habitants.

Rebus est mis à nu et à mal dans ce tome et je pense que cette situation détermine l'attachement ou le rejet que l'on peut avoir du personnage. le déroulement n'est pas trépidant et laisse beaucoup de place aux interactions des personnages. La traduction comporte quelques maladresses dont je n'avais pas le souvenir mais qui n'ont pas gâché mon plaisir !

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Ian Rankin publie en 1987 l'Etrangleur d'Edimbourg. Ce roman policier lance une série dont le héros sera l'inspecteur adjoint John Rébus.
Dans ce tome, le policier sera confronté à son passé trouble d'ancien agent des SAS mais surtout à un serial killer, s'en prenant exclusivement aux petites filles de 11 ans. L'affaire absorde totalement l'inspecteur et il ne peut s'empêcher d'être inquiet pour sa petite Sammy, elle-même âgée de 11 ans.
Roman à l'intrigue intéressante, l'Etrangleur d'Edimbourg porte cependant en lui les faiblesses d'un premier essai.
La fin est plutôt bâclée, l'arrestation est suggérée et pleine de blancs, le retournement du journaliste est soudain et carrément anachronique par rapport au portrait dressé tout au long du livre.
Cependant, le style est déjà sûr. Les descriptions et le rendu de l'ambiance édimbourgeoise sont très bien réalisés. L'inrigue est bien construite et originale. Les personnages principaux prennent de l'épaisseur tout au long de l'enquête, sans tomber dans la caricature.
En somme, le point de départ d'une excellente série à venir.
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C'est la première enquête de John Rebus et on ne peut pas vraiment parler d'enquête.
Rankin plante le décor, il prépare l'avenir, nous présente son héros, sa ville (et il l'aime sa ville), son caractère, sa situation et son passé. Ce n'était pas facile et je trouve que c'est assez réussi. On rencontre Gill Templer, qui,au fil des épisodes, va prendre de l'importance dans la vie et hors la vie de Rebus.
Rankin impose son style, inimitable, qui le classe parmi les plus grands du polar actuel. Un style de ne pose pas ce livre, continue mon grand, finit ce que tu as commencé, on verra après. Envoutant, percutant, direct, juste et fluide.
L'intrigue touche Rebus dans sa chair, triplement, sa fille, son frère, son ex-épouse, pas n'importe qui et le voilà envahit de doutes ; est-il responsables de la disparition des fillettes et de leur mort ? A-t-il fait état de légèreté dans son jugement de flic ?
Autant d'interrogations qui rongent, jusqu'à ce retour sur son passé dans la SAS, ces forces spéciales hors norme, destinées à briser tout homme, qui lui donne l'étincelle et la possibilité d'entrevoir la vérité. Templer complétera la solution en déterminant l'endroit ou trouver l'étrangleur.
J'ai bien aimé, certes, je pratique Rebus depuis un bout de temps et ce chaînon "manquant" m'a permis de mieux apprécier les ouvrages que j'ai lus et qui sont postérieurs à celui-ci.
Je ne regrette pas ce choix de lecture dans le désordre, maintenant, pour la compréhension et pour ceux intéressés par l'oeuvre de Rankin, mieux vaut lire dans l'ordre, ne serait-ce que pour assister aux ajouts et au parcours de Rebus à travers le temps.
Excellent moment de lecture, j'en redemande.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'aime bien l'Écosse, son climat pluvieux, gris à souhait. J'aime bien aussi les flics à la dérive avec une vie cabossée, borderline. Donc, il était évident que je devais avoir une rencontre avec John Rebus. Et comme mon côté psychorigide fait que je ne peux lire les séries que dans leur ordre chronologique, J'ai débuté avec le premier des 23 tomes que compte cette saga. Ça promet, je suis encore partie pour 10 ans, et de bons moments de lecture.
Ce premier tome se passe dans la ville d'Édimbourg où plusieurs fillettes ont été enlevées et tuées. John Rebus va de voir se lancer à la poursuite du tueur, ce qui ne va pas être sans conséquence pour lui et va le confronter à son propre passé enfouit au plus profond de lui.
Ce roman démarre lentement, il prend son temps. Ce qui permet de bien installer les principaux personnages. John REBUS est divorcé, il a une fille de 11 ans. Il a un frère, Michaël, qui est hypnotiseur et qui fait des spectacles. Il s'est engagé très jeune dans l'armée, il a fait partie des SAS, on comprend très vite que ce passé dans l'armée ne lui a pas laissé que de bons souvenirs. C'est un homme secret, qui n'aime pas perler de lui et de son passé. On s'attache très vite à ce personnage.
Nous faisons aussi la connaissance d'un journaliste intrigant, et près à tout pour obtenir les infos, vrai ou fausse, pour sortir LE scoop. Et puis, il y a Gill, inspectrice principale dans la police dont elle fait office d'attachée de presse. C'est également un personnage très attachant, on sent aussi beaucoup de fragilité et de solitude dans ce personnage qui n'aura de ce cesse d'aider et de se rapprocher de John Rebus.
Dans la deuxième partie du roman (les 120, 130 dernières pages), l'histoire s'accélère et il devient très addictif. On ne peut plus le lâcher, je l'ai lu en deux jours. le dénouement est bien amené, c'est du bon boulot, rien à redire. le suspens est bien entretenu jusque dans les dernières pages. On pourrait juste lui reprocher d'être un peu trop classique mais sincèrement, pour moi, ça fait le job et j'ai passé un bon moment. Il reste plusieurs questions en suspend et je lirai la suite avec plaisir.
J'ai bien aimé même si ce livre n'a rien d'extraordinaire mais il est bien fichu, il se lit vite et, au final, j'ai passé un bon moment.
Bon ben je crois que j'en ai pris pour les 10 ans à venir en compagnie de John Rebus. Je ne peux que vous recommander cette lecture.
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Comment fait-on connaissance de l'auteur de l'Etrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin ?
C'est Alexander McCall Smith, dans 44 Scotland Street, qui m'a donné la solution . Il y dépeint Ian Rankin (son voisin, dans la "vraie vie"), installé dans un bain à remous, qui joue son propre rôle, celui d'un écrivain qui a acheté par hasard un tableau qui aurait en fait beaucoup de valeur...et Alexander McCall Smith en profite pour nous faire passer un message : " c'est quelqu'un de bien, répondit Pat". Ca se voit. Matthew reconnut qu'elle disait vrai. Néanmoins, cela l'intéressait de comprendre comment "quelqu'un de bien" pouvait écrire le genre de romans qu'on lisait sous sa plume : des histoires de meurtres, de détresse, de souffrance, bref, toute la noire pathologie de l'âme humaine. Qu'y avait-il derrière tout cela ?

Le ton est donné. Dans l'Etrangleur d'Edimbourg, le premier roman de la série "John Rebus", on trouve en effet ce dangereux cocktail : des meurtres, de la détresse et de la souffrance. On trouve également une description quasi clinique d'Edimbourg, la vraie ville, pas celle du tourisme, mais celle de la pluie et des pubs. Ian Rankin ne met pas un accent particulier sur son héros, John Rebus. Ce que l'on sait tient en quelques mots : il a une quarantaine d'années, a servi dans les SAS avant d'être policier, il est divorcé et sa fille se nomme Samantha.
Des meurtres sont commis, des adolescentes ont été étranglées, et ces meurtres n'ont pas de sens. Chaque fois, John reçoit un message cryptique, lettre anonyme faisant allusion à des noeuds (les noeuds de l'étrangleur) et des croix - en fait, une subtile allusion au jeu de morpion - qu'il peine à déchiffrer. L'enquête piétine.... John fait la connaissance de Gill Templer, jeune femme inspecteur chargée des relations avec la presse dans l'affaire des meurtres, et d'un journaliste, Jim Stevens. Jim est spécialisé sur le traffic de drogue à Edimbourg, et s'intéresse de près à Michael, le frère de John. Gill et Jim, à leur manière, aident John à parvenir au plus près de la vérité.

Quel message faut-il tirer des lettres anonymes ? John doit réagir vite, fouiller dans son passé, celui qu'il souhaite oublier à tout prix, à la recherche d'indices lui permettant de sauver.... la prochaine victime.

L'étrangleur d'Edimbourg est un roman qu'on lit d'un trait. Avec une grande économie de moyens, Ian Rankin dépeint un policier sombre qui n'attend plus grand chose de la vie, mais parvient pourtant à mettre toutes ses ressources en oeuvre lorsqu'on s'attaque à ce qu'il aime le plus. C'est aussi une histoire d'amitié et de souffrance.
En conclusion le charme a opéré et j'ai hâte de repartir à Edimbourg...
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Si je ne dis pas de connerie, c'est le tout premier Rebus. Et j'ai trouvé ça mignon, parce que ce livre fait en épaisseur la moitié des derniers, et on sent la plume tâtonnante du jeune Rankin qui construit ses personnages.
Il est moins détaillé que les autres, mais on y retrouve notre cher John Rebus, qui même plus jeune reste le même. Oui, j'ai tout lu à l'envers, je l'ai connu en fin de carrière puis en retraite et je le retrouve inspecteur adjoint, mais ça n'a en rien gâché ma lecture parce que j'y ai découvert les tenants et les aboutissants de ce que le personnage est devenu au fil du temps.
Une sombre histoire, perdue dans les vapeurs du passé, sous la pluie mordante de l'Athènes du Nord... mais un très bon moment de lecture!
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Je viens de lire enfin le premier volet des enquêtes de l'inspecteur Rebus. Je me suis décidée lorsque j'ai vu que sa dernière aventure venait de sortir et je ne pouvais pas la lire sans commencer l'histoire par son début.
Ce roman policier n'a rien d'extraordinaire: Rebus souffre d'un syndrome post traumatique suite à son passage dans les SAS (on est au Royaume-Uni, pas aux States, donc pas de Forces spéciales), l'enquête sur les meurtres de petites filles trouve sa solution dans son histoire personnelle, rien de très original en somme. Mais comme j'ai lu les critiques des autres lecteurs, j'ai compris qu'il s'agissait dans ce premier volume de simplement planter le décor et les personnages. Je vais donc persévérer dans cette série qui ne peut que monter en puissance. J'espère.
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John Rebus, lors de sa première aventure, était inspecteur adjoint à Édimbourg. J'ai lu un certain nombre de ses histoires mais l'envie m'a prise de recommencer à les lire dans l'ordre chronologique.
Rebus est un peu l'équivalent de Wallander à Ystad (Henning Mankell), mais en Écosse. Il a comme son homologue suédois une personnalité un peu bourrue mais les caractéristiques d'un bon flic.
Je me suis régalée avec cette première enquête qui m'a plongée dans un Édimbourg inconnu des touristes.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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