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Inspecteur Rebus tome 13 sur 24
EAN : 9782253120346
725 pages
Le Livre de Poche (05/11/2008)
3.82/5   88 notes
Résumé :
Prix Edgar-Allan-Poe en 2004

Pour avoir lancé un mug de thé à la tête de sa supérieur, John Rebus va devoir réapprendre les règles du travail en équipe à l'Académie de police écossaise, dite "le saloon de la dernière chance."
Il devra plancher sur le meurtre non élucidé d'un petit voyou de Glasgow, ainsi que cinq autres officiers insoumis. Or l'un d'eux, Gray, tout comme Rebus, a jadis travaillé sur ce dossier. Simple coïncidence ? Parallèlemen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Nous retrouvons John Rebus au mieux de sa forme, c'est-à-dire totalement fidèle à son image habituelle de flic écossais borderline : irrespectueux avec sa hiérarchie, alcoolique, violent, voire dépressif et même paranoïaque. C'est pourtant à lui que l'on confie une mission d'infiltration à haut risque – dont je ne dévoilerai pas la teneur ici – parce que Rebus correspond au prototype des flics comme on les aime : pleins de défauts, bagarreurs et jouant avec le feu, mais finalement sympathiques et, malgré l'usage de méthodes parfois limites, incorruptibles et redoutablement efficaces face au crime.
L'histoire est longue à se mettre en place, Rebus est envoyé en cours de rattrapage, pour apprendre ce qu'est l'esprit d'équipe après avoir osé lancer un mug de thé bouillant à la figure de sa chef bien-aimée en pleine réunion… Pendant qu'il fait la connaissance de ses nouveaux petits camarades à l'Académie de Police Ecossaise de Tulliallan (belles photos de l'endroit ici : http://tulliallan.police.uk/), en épluchant les archives d'un crime non encore résolu et déjà ancien, sa collègue et amie Siobhan Clarke enquête sur le meurtre d'un galeriste d'Edimbourg, Edward Marber, douteux vendeur d'huiles racontant des salades. Les deux affaires vont-elles se rejoindre ? Rebus est-il définitivement mis au rebut (ouais je sais, un peu facile) ? Une partie subtile va s'engager, entre des flics ripoux et d'honnêtes truands, jouant au chat et à la souris, à je-te-tiens-par-la-barbichetteu-le-premier-de-nous-deux-qui-avouera-aura-une-tapetteu, parmi lesquels il est parfois difficile de discerner les réglos et les voyous, les innocents et les coupables (mais c'est le propre de tout bon roman policier non ?)
J'ai trouvé ce roman plus noir et plus âpre que les précédents (et je suis encore loin d'avoir fait le tour de tous les Rankin). L'humour bon enfant présent par exemple dans Piège pour un élu a ici disparu. Rankin brouille les repères : les caïds de la pègre sont fréquentables et les flics corrompus. L'époque est plus dure, plus désabusée. Il faut avoir le cuir solide pour accepter les compromissions, les morts violentes, les dommages collatéraux. Il faut avoir l'estomac bien accroché pour supporter les flingues pointés à bout portant sur le bide, et les virées nocturnes entre collègues dans tous les bars encore ouverts situés entre Dundee et Edimbourg. L'inspecteur Rebus, tombé dans le Glenfiddich quand il était petit, supporte bien ça. Rankin explore l'âme humaine et égratigne ses personnages, physiquement et moralement. A chaque roman, il ajoute de nouvelles cicatrices à Siobhan Clarke, toujours plus aguerrie, et à John Rebus, qui en a vu d'autres. Heureusement, nous sommes en Ecosse, et le whisky semble être un excellent remède local pour soigner les plaies ! Allez, encore un dernier Glenmorangie ou un dernier Bowmore pour la route ? C'est Siobhan qui conduit, une chance pour Rebus !
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Cette fois-ci, Rebus est dans la panade jusqu'au cou, après avoir balancé un mug brulant au visage de sa supérieure, notre flic mal dans sa peau est obligé de suivre un programme dans une académie pour réapprendre les règles de sociabilité. Tandis que Shioban Clarke enquête sur le meurtre d'un galeriste d'Edimbourg, Rebus se doit de reprendre avec plusieurs flics insoumis une enquête non élucidée.
Je ne me lasse pas de retrouver ce cher John Rebus, le flic borderline crée par l'écossais Ian Rankin (même chose pour Wallander chez Mankell ou Bosch chez Connelly).
Ingérable, Rebus est une forte tête en proie à ces démons intérieurs, les règles et la hiérarchie l'irrite profondément. Son penchant pour la solitude et l'alcool à hautes doses, des substituts à son mal être. Clarke, le pendant féminin de Rébus prend de l'épaisseur dans la série et c'est tant mieux. Rankin mène tout ça, de main de maitre et une fois terminée, on se précipite dans sa librairie préférée pour rajouter un Rankin à sa liste des livres à lire. Perfect mister Rankin.
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Cette fois –ci l'inspecteur Rebus a fait fort, il à lancer un mug a la tête de sa chef. Comme punition notre inspecteur devra retourner à l'académie dite de la dernière chance. Réapprendre a travaillé en équipe avec des personnes qui n'apprécient pas tellement va-il-y arriver. Et –il là pour sa faute ou……en repérage.


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Ce roman de la série Rebus possède toutes les composantes que j'aime tant, et qui me procurent un immense plaisir de lecture. La côté bourru, de l'inspecteur, aux méthodes à la limite du manuel du parfait policier, même franchement au-delà de la limite, qui se retrouve ici, officiellement en séminaire pour ré apprendre le travail en équipe, après avoir balancé un mug de thé à la tête de sa supérieure hiérarchique. mais c'est en fait une mise en scène pour lancer une mission d'infiltration au sein d'un groupe de policiers potentiellement ripoux. Comme John est lui-même borderline, il se demande si ce n'est pas lui qu'on a de cette manière mis en surveillance rapprochée.. Il s'en suit de savoureuses scènes de poker menteur. Savoureux aussi, le côté protecteur paternaliste vis à vis de Siobhan Clarke, qui elle enquête sur la mort d'un galeriste, enquête qui va rejoindre les préoccupations de Rebus et sa bande d'infiltrés. Il est question de détournement de fonds, de trafic de drogues, donc on imagine bien que Big Ger Cafferty, le caïd, ennemi juré de John Rebus, n'est pas loin. Ce personnage est particulièrement fascinant, grâce à la plume de Ian Rankin. En effet, on le voit rarement mais il est toujours dans l'esprit du lecteur, tel un marionnettiste, tirant les ficelles, il mène la danse, ne tombe pratiquement jamais, mais il est au coeur de toutes les saloperies du coin. Bref, on a tous les ingrédients d'un excellent Rebus, je me suis régalé une fois de plus.
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Rien de tel qu'un bon polar de la série John REBUS (le 13ème ici) après mes deux dernières lectures, l'une superbement émouvante, la suivante abandonnée parce que trop déprimante.
Avec REBUS, on sait à quoi s'attendre, de l'humour, des références musicales excellentes ( Mogwaï, entre autres, groupe écossais justement qui produit des disques magnifiques, pratiquement sans paroles, ce qui permet de comprendre la blague de REBUS quand elle lui demande ce qu'il en a pensé et qu'il répond "J'aime bien, surtout les paroles"), de l'irrévérence et du whisky à gogo.
Le titre de cet épisode est bien choisi, car c'est vraiment une chance que ses supérieurs donnent à REBUS, après avoir pété un câble et balancé un mug de thé à la tête de sa cheffe. Ils l'envoient en "stage " pour réapprendre à travailler en équipe, et il y retrouve une bande de flics à propos desquels il se demandera s'ils sont pourris ou pas. Pour se racheter, ils doivent tous se pencher sur un Cold Case, et, manque de bol, REBUS y était impliqué, ce qui rend sa position plutôt inconfortable.
Du très bon RANKIN, car les enquêtes en cours sont très intéressantes à suivre, ce qui est un plus par rapport à de précédents opus dans lesquels l'enquête était plutôt un faire-valoir.
Les personnages secondaires s'étoffent au fil des épisodes, certains deviennent de plus en plus sympathiques (Siobbhan surtout), d'autres beaucoup moins.
Une lecture très distrayante et agréable donc.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Templer la regarda droit dans les yeux.
- Alors où est le problème ?
Siobhan balaya du regard le bureau tout entier. Fenêtre et classeurs à dossiers, plante en pot, deux photographies de famille. Elle le voulait, ce bureau. Elle voulait un jour se trouver assise à la place de Gill Templer.
Ce qui impliquait de ne pas révéler ses secrets.
Ce qui impliquait de présenter une image de force, ne pas faire de vagues ni risquer de secouer le navire.
- Il n'y en a pas, madame.
Elle pivota vers la porte, la main presque sur la poignée.
- Siobhan (la voix était plus humaine), je respecte votre loyauté envers l'inspecteur Rebus, mais cela ne signifie pas nécessairement que ce soit une bonne chose.
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Tout va bien se passer..... Le mensonge qui n'apaise jamais. Ce mensonge qui n'existe que pour une seule raison : parce que celui qui l'énonce a besoin de l'entendre. Accrochez-vous c'est tout.....
P276
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Une enquête qui s'essoufflait , sans avoir abouti au moindre résultat. On renvoyait les policiers à leurs affectations d'origine. Un noyau de six inspecteurs continuera à faire le tri dans les renseignement afin de chercher de nouvelles piste. Au bout du compte , les six s'était réduit a trois , et Rebus n'avait pas été du nombre.
P229
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Les six policiers n'avaient en commun qu'une seule caractéristique : ils se trouvaient tous à Tulliallan pour avoir failli, d'une façon ou d'une autre.
Essentiellement parce que tous avaient des problèmes avec l'autorité.
.../...
Un jeune officier de police fraîchement gradé, tout juste sorti de son uniforme d'agent, aurait-il commis les mêmes erreurs qu'il - ou elle - n'aurait probablement pas bénéficié de la bouée de sauvetage de Tulliallan.
Mais ces hommes-ci étaient tous des vétérans, ils avaient déjà servi en moyenne vingt ans dans la police.
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Je ne vais pas vous laisser me recoller des merdes sur le dos uniquement parce que vous n'êtes pas capables de trouver un connard à qui faire porter le chapeau !
P176
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Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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