Karen Ranney/5
1 notes
Résumé :
Jeanne du Marchand avait été ravie de découvrir qu’elle était enceinte de son amant écossais. Douglas MacRae ne lui avait-il pas promis de l’épouser ? Mais le menteur a disparu sans explication et la jeune fille, brisée par la mort de son enfant, a été cloîtrée dans un couvent. Des années plus tard, fuyant la Révolution française, Jeanne retrouve par hasard Douglas à Édimbourg. Il est toujours aussi beau et puissant, tandis que de fière aristocrate elle est devenue ... >Voir plus
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La fillette avait les plus beaux yeux qu'elle ait jamais vus. Ils étaient bleus, mais beaucoup plus clairs que ceux de son père, ce qui lui donnait une apparence un peu éthérée. Elle ressemblait vraiment à une princesse. Le portrait ne lui rendait pas justice, mais quel artiste aurait pu fixer sur la toile une telle beauté ?
L'or, l'argent et les robes de brocart n'étaient plus des critères de richesse. Les
plus fortunés étaient ceux qui avaient de quoi boire et manger. La propreté était
un luxe. De toute évidence, Justine n'avait pas seulement réussi à survivre en ces temps difficiles, elle avait aussi prospéré.
plus fortunés étaient ceux qui avaient de quoi boire et manger. La propreté était
un luxe. De toute évidence, Justine n'avait pas seulement réussi à survivre en ces temps difficiles, elle avait aussi prospéré.
La naïveté et l'espoir avaient fait place à une profonde désillusion qui avait
assombri sa vie. Il ferait mieux d'oublier que Jeanne se trouvait à Edimbourg,
d'oublier ce qui s'était passé dix ans plus tôt, et de chasser les souvenirs qui le
poursuivaient.
assombri sa vie. Il ferait mieux d'oublier que Jeanne se trouvait à Edimbourg,
d'oublier ce qui s'était passé dix ans plus tôt, et de chasser les souvenirs qui le
poursuivaient.
Tu aurais pu devenir plus accommodante. Les hommes admirent rarement les femmes au caractère trop bien trempé.
Pour la première fois ils étaient libres d'exprimer leurs plus profondes pensées. Ils ne prononcèrent toutefois pas un mot, ne traduisant la tendresse qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre que par des gestes.
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