L'expansion et l'effondrement c'est-à-dire le vide et le néant sont deux états superposés dont le processus de déploiement et de réduction interagissent sans pour autant se séparer de leurs antinomies à l'image d'une toupie quantique qui sans être observée tourne dans les deux sens.
La mesure détruit l'état superposé. Faut-il en déduire qu'il est préférable que le chat ne soit pas présent pour que les souris dansent ?
La toupie quantique afin d'avoir un sens à nos yeux n'a pas d'autres alternatives que de devenir une toupie classique sous la dépendance de sa cause à effet que notre observation linéaire à certainement crée.
Cela signifie que l'effondrement du néant et l'expansion du vide (support de toutes choses), garnitures d'un état quantique originel superposé permettant d'effectuer la création de l'univers et de son déterminisme, ne pourraient pas se réaliser si leurs fulgurances associatives étaient mesurées par une conscience ou quelque chose d'approchant car cette mesure n'aurait pas d'autre choix que d'opter pour l'une ou l'autre des deux options.
L'effondrement du néant sans l'expansion du vide ou l'expansion du vide sans l'effondrement du néant.
Ou bien alors cette superposition originelle s'exécuterait normalement mais l'approche sensitive l'ayant mesurée dans l'impossibilité de comprendre la spontanéité de son antonyme n'aurait pas d'autre choix que de lui assigner un statut conditionnel.
C'est certainement pour cela que depuis ce jour nous sommes dans l'incapacité de visionner un comportement bipolaire dans sa simultanéité.
"Courbe-toi et tu resteras droit."
Le déverrouillage de cette citation Taoïste nous semble interdit à moins de la considérer comme étant un archétype de sa pensée absolue en une seule action dont notre entendement actuel nous interdit toute compréhension.
Toute particule et tout objet matériel réunissent deux contenus, baptisés le' phi et le ‘psi'.
Le ‘phi' est déterministe, matériel et objectif, le ‘psi' est aléatoire, immatériel et subjectif.
Le ‘psi', latent en temps normal, ne se manifeste que dans des conditions rares et furtives. Ceci le rend excessivement discret, et quasi indécelable.
Mesurer l'électron c'est menacer son unité ondulatoire, c'est-à-dire sa quantition.
L'électron holomatière ou holoparticule phi et psi est déterministe et aléatoire, l'oeuf poché exo causal visible et le jaune endo causal invisible.
Une quantition menacée réagissant telle la tortue rétractant ses pattes ou sa tête de peur des qu'elle perçoit un danger.
Le psi indétectable et léthargique, passe la plupart de son temps à somnoler, il est néanmoins capable de faire des choix, il est créatif et maitre de son probabilisme dissimulé tel le jaune de l'oeuf dont on ne voit que le blanc.
Il se révèle toujours quand la quantition de l'électron est menacée, dans ce cas le psi se réveille en transformant l'onde de l'électron en particule, semblable à l'eau se transformant en glace.
Un signal d'alarme protégeant l'ondulation calme et sereine de son électron (son phi) contre toutes intrusions venant de l'extérieur souvent semblables à une observation ou à une mesure.
Don Diego ou Clark Kent dont Zorro et Superman gomment leurs véritables identités le temps d'une aventure.
Tel un déguisement improvisé dont le psi annihile son phi en lui donnant une nouvelle apparence.
Le phi et le psi semblable à une éponge imbibée d'eau comme le jaune et le blanc de l'oeuf coexistant dans un même domaine.
Le psi met de l'aléatoire au coeur de la matière telle une maman tentant de distraire un prédateur afin de sauver ses petits en employant pour cela les incohérences d'un comportement approprié.
Le saut de l'électron changeant subitement d'orbite pourrait être comparé à un oiseau sautant de branche en branche sans parcourir les intermédiaires menant de l'une à l'autre tel le chat du Cheschire apparaissant la ou il le désire sans aucune trajectoire.
L'octave et son saut quantique menant une même note d'un son grave à un son plus aigu sans avoir la perception d'un parcours.
"Notre pensée n'est plus située dans notre coeur comme le pensait
Aristote mais la ou doit se trouver sa place.
Le cerveau est bien l'organe de notre mental le plus approprié dont la conscience est la seule réalité dont nous éprouvons les comportements tout le long de notre vie.
Selon les estimations actuelles, notre cerveau contient 100 milliards de neurones ; soit à peu près autant qu'il y a d'étoiles dans notre galaxie, la Voie lactée.
Si l'on ajoute à cela qu'un neurone entretient de huit à dix mille liaisons avec ses semblables en moyenne, via ces zones de contact que sont les synapses, on mesure la vertigineuse complexité de notre organe de la pensée.
Le fait que la conscience et les émotions humaines émergent de milliards de cellules interconnectées n'a rien de surprenant, à la lumière de notre expérience de l'ordinateur.
Pour comprendre comment le cerveau s'y prend pour produire la conscience, l'intelligence et les émotions, il suffira de faire de la “rétro-ingénierie”.
La clef est d'étudier quels stimuli déclenchent l'activité des agrégats de cellules ou des assemblées de neurones concernés, et leurs connexions avec d'autres zones et structures dans le cerveau.
Le jour où nous aurons reproduit l'équivalent sur ordinateur de ces réseaux de cellules et de structures, le jour où nous saurons leur appliquer les stimuli adéquats, nous aurons réalisé un authentique cerveau artificiel. "
Un ordinateur cognitif rempli de ressources artificielles programmées pour subir les dysfonctionnements les plus déstabilisants.
Des neurones, cellules virtuelles sans corps semblables à un cerveau humain incorporées dans un simulateur capable de penser et de reproduire leurs propres psychismes.
Des esprits interrogatifs ou hallucinés évoluant dans une fausse réalité.
Un monde électronique factice nécessaire à l'étude du potentiel de nos troubles psychiatriques devenus de la matière numérisée.
"Créer des supers simulations de monde et d'univers indiscernables de la réalité. Et ceux-qui vivront dans ces simulations ne sauront pas qu'elles ne sont pas réelles. Ainsi nous devenons les dieux d'autres réalités."
Christopher Galt Biblical.
Nos décisions bien heureusement dépendent mais pour combien de temps encore de nos émotions.