AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de talou61


Le professeur Didier Raoult, inconnu pour le quidam, comme moi, est le premier microbiologiste mondial, reconnu pour ses travaux et dirige le centre français consacré aux maladies infectieuses (IHU de Marseille) : tous deux sont devenus en quelques semaines le coeur de la polémique du COVID 19...
Dans cet ouvrage, très abordable pour des non-scientifiques (abonnée à son compte sur Twitter, je dois avouer qu' il s'adresse plus à des scientifiques), il nous invite à raison garder. Ce n'est pas la première ni la dernière infection mondiale...
Il ressort que malheureusement les épidémies sont des sujets politiques et que nous devons garder notre sang-froid et écouter les vrais scientifiques.
Par exemple, la bactérie du charbon de 2001 (envoyée aux politiques et journalistes américains) était une bactérie issue d'un laboratoire américain, à Fort Detrick, en dépit du fait que la recherche y avait été stoppée depuis 1972 ; un ancien ingénieur était probablement parti du Fort en emportant dans sa poche des spores de cette bactérie qui avaient survécu pendant 30 ans et qu'il avait pu envoyer et ainsi terroriser le monde (Il s'est suicidé avant son procès).
On avait affaire à une fausse épidémie. Il ne s'agissait pas de bioterrorisme mais d'une mauvaise gestion du personnel militaire américain. Cela a permis pourtant de provoquer la peur dans le monde (je me rappelle à cette époque en tant que chef de service, je devais ouvrir tout le courrier du service, dans une salle fermée, avec des gants...) et de faire des affaires.
Mensonge d'Etat : les Gouvernements utilisent le phénomène de peur collective pour aider au déclenchement d'une guerre.
Par contre, les vraies épidémies, selon le professeur Raoult, comme la canicule de 2003, le choléra ou le typhus sont ignorées et aucun moyen de lutter contre ces fléaux n'est développé.

Ce livre est très éclairant notamment en ce qui concerne l'influence des médias sur les gouvernants et la priorisation des luttes contre les maladies de ces derniers. Avec toujours en point de mire le profit !





Commenter  J’apprécie          174



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}