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sur 76 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je remercie Babelio et les éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir J'aime le sexe mais je préfère la pizza, de Thomas Raphaël, et de participer à la rencontre-écrivain du jeudi 21 septembre, à Paris.

J'aime le sexe mais je préfère la pizza est un recueil de quinze chroniques autobiographiques, petits récits qui ne suivent pas un ordre chronologique. On découvre Thomas Raphaël adulte à Prague, on repart avec lui quelques jours dans sa famille en Dordogne avant son entrée en 6ème, puis dans un camp de vacances aux Etats-Unis… Chaque récit est détaillé, l'écriture est agréable, fluide, les anecdotes sont pleines d'humour. Je ne comprends pas très bien le titre, mais j'ai trouvé cette lecture sympathique.
Voilà la critique que j'aurais pu écrire la semaine dernière. Plus maintenant.

Il est vrai que dans l'intervalle, j'ai pu participer à la rencontre-écrivain organisée par Babelio. J'ai écouté avec attention Thomas Raphaël nous parler de ses chroniques, mais aussi l'auditoire (pour la plupart, des lectrices, mais aussi quelques lecteurs) réagir et poser des questions. S'il est bien clair que les chroniques sont autobiographiques, il s'agit pour l'écrivain de décrir des moment plus ou moins importants de sa vie, des histoires qui ont contribué à façonner sa personnalité. Toutes sont authentiques, ont été reprises de son journal intime. Car l'authenticité est à la base même du récit. Tout est vrai. Il n'y a aucun tabou, aucune provocation. L'humour, l'autodérision permettent de prendre du recul face à des événements vécus peut-être comme des échecs, de les transformer.

Ces quelques clés de lecture ont donné plus de sens, plus de relief à la première lecture trop simple que j'avais pu faire des chroniques. La personnalité sympathique, dépourvue de toute agressivité, méchanceté, aigreur de l'auteur m'a beaucoup plu. Sa façon spontanée de parler de sa vie, mais aussi de sa vie personnelle et intime – son homosexualité - m'a donné à réfléchir ; ce souci de transparence totale interpelle. C'est un regard vraiment intéressant. Je n'ai pas été la seule car plusieurs lectrices (et un lecteur je crois) ont pris la parole, ont entamé un débat passionné et au final contribué à faire de cette soirée un moment très original, qui s'est poursuivi pendant la séance de dédicaces et même après avec Pierre Krause qui avait animé la rencontre et posé les bonnes questions.
En ce qui concerne l'explication du titre un peu « accrocheur », voilà ce que j'ai compris : les chroniques parlent d'amour, de sexualité….choses qui peuvent être vécues comme « compliquées, difficiles». A contrario « La pizza » représente quelque chose de beaucoup plus simple… et peut-être de tout aussi agréable…. ? Mais ce n'est que mon interprétation….

Hier – samedi - j'ai relu J'aime le sexe mais je préfère la pizza. Et j'ai ri au passage sur les champignons et les loirs….Et j'ai joué au loto avec la mère de l'auteur… Et j'ai passé un moment en Italie à déguster un petit morceau de pizza avec Hélène qui est pourtant anorexique.

En conclusion. Une belle lecture, une source de réflexion. Une rencontre encore plus belle.
Thomas Raphaël, on a l'impression de l'avoir toujours connu. On aimerait bien faire partie de tous ses amis.
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Ce livre est un petit bijou de fraîcheur et de légèreté, tout en étant émouvant.
J'ai gagné ce livre au concours Babelio pour rencontrer l'auteur. Pour l'idée que j'en avais, jamais je n'aurais acheté ou été attirée par ce genre d'ouvrage, un peu trop chick lit dans mon esprit. Mais le titre m'a fait rire et je me suis dit pourquoi pas ?
J'ai été vraiment touchée par l'écriture sincère et fluide. J'ai cru retrouver entre les lignes des auteurs qui font du bien à l'âme, il y a du Philippe Delerm dans L'Alligator, un peu de Barbara Constantine ou d'Anna Gavalda par-ci par-là, et parfois des accents de Romain Gary dans cette propension à l'autodérision...
Bref, ces chroniques se dégustent gentiment, une à une, ou s'engloutissent facilement d'un coup, mais toujours avec plaisir.

Je verrais Thomas Raphaël fin septembre pour une dédicace. Je suis ravie, j'ai apprécié l'auteur et j'aime déjà l'homme qui se sache derrière.
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Si je vous dis que j'ai demandé à lire ce roman à cause du titre, je ne vais sûrement pas vous faire une impression géniale...

Enfin après tout, autant l'avouer... ce titre m'a interpellé... et quand j'ai reçu l'exemplaire envoyé par Babelio (que je remercie au passage), je me suis aperçue que ça allait aussi titiller les gens autour de moi vu la couverture qui était tout sauf discrète... (Je ne vous dis pas l'affiche dans le métro).

Mais le titre si taquin soit-il, ne me laissait pas imaginer l'auteur que j'allais découvrir. J'avais déjà entendu parlé de certains des premiers romans de Thomas Raphaël ("La vie commence à 20h10" notamment) mais je n'avais jamais lu cet écrivain. C'est désormais chose faite et j'en suis plus que ravie.

Et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. Quand j'ai compris que le livre était un recueil de chroniques, j'ai été un peu déçue... Je ne suis pas tellement amatrice de nouvelles. En général, je suis frustrée de ne pas pouvoir davantage suivre des personnages auxquels je me suis attachée ou déçue parce que justement je ne suis pas parvenue à m'attacher... Bref, je ne cours pas après les formats courts.

Donc, douche froide quand j'ai percuté...

Mais m'étant engagée à lire cet ouvrage et à participer à la rencontre avec l'auteur, je me suis mis un bon coup de pied aux fesses et je me suis lancée...

Et franchement, jamais coup de pied aux fesses ne fut aussi bien donné (en toute modestie).

Si les chroniques sont effectivement indépendantes les unes des autres, on retrouve régulièrement certains personnages ce qui nous permet de les découvrir dans des situations très différentes et d'avoir un peu l'impression parfois de lire un roman.

Mais surtout, chaque nouvelle met en avant un personnage central : Thomas.

Et pour les plus observateurs, vous l'aurez remarqué, le personnage principal s'appelle comme l'auteur... C'est justement parce qu'il s'agit bien d'un recueil de chroniques autobiographiques. Issus des différents journaux intimes de l'auteur.

Nous redécouvrons avec lui son entrée dans l'adolescence, l'âge adulte, à travers sa vie sentimentale...

Et si je devais vous décrire le personnage de Thomas en un mot ? Touchant. Et pour être plus précise : Touchant de naïveté.

Si les premières nouvelles pouvaient me laisser à penser que je serais peut être un tantinet agacée par ce jeune garçon introverti et lunaire, j'ai appris à l'aimer au fil des pages et a éprouvé une immense empathie pour lui (ouais, carrément).



A travers son éveil aux sentiments amoureux, on comprend vite que c'est la découverte de son homosexualité qui se cache derrière. Et cet éveil nous est dévoilé tout en douceur et en poésie.

J'ai aimé découvrir ce personnage doux, profondément gentil et à la personnalité si adorable qu'on développe à son encontre un fort sentiment protecteur.

Et le plus fabuleux, c'est quand vous avez la chance de découvrir le vrai Thomas. Thomas Raphaël, le romancier. Vous arrivez vite à comprendre comment il a pu décrire un personnage aussi juste et aussi touchant. Il EST Thomas. Dans toute sa douceur, sa fragilité et son humour.

Parce que oui, ce recueil est très drôle. Un humour un peu doux-amer parfois aux vues des situations, mais un humour qui ne pourra pas vous laisser indifférent.

Alors si comme moi, vous n'aimez pas particulièrement les nouvelles, ne vous arrêtez pas à ce petit détail, dans ce livre, ça ne compte pas.

Et ne vous arrêtez pas au titre non-plus, en plus du fait qu'il vous permettra de ne jamais passer inaperçu dans un lieu public, il se cache beaucoup de choses derrière tout ça et une fois la dernière page refermée, vous vous direz que peut-être, vous aussi, vous préférez la pizza !
Lien : https://www.rue-camille.fr/s..
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Thomas ne sait pas trop pour quoi il est doué, quel est son talent à lui. Alors il cherche un peu, il insiste même quand ça ne semble pas fonctionner. Voici un des sujets de ce livre. On en trouvera d'autres dans ces petites chroniques de la vie ordinaire, qui nous relatent des souvenirs en vrac, éparpillés aussi bien géographiquement que chronologiquement. Aussi bien l'annonce de son homosexualité à sa mère que la façon dont il s'est retrouvé à l'anniversaire de Mick Jagger, les souvenirs d'enfance avec sa cousine Karine... l'intérêt de ce livre réside dans ces petites et grandes choses assez banales de la vie, bien relatées quoi qu'un peu dispersées par une plume fluide, parfois drôle, souvent un peu décalée et versant parfois dans l'auto-dérision, qui forment au final une impression, et le caractère se dégageant de tout ça est très attachant. Rien de révolutionnaire sur le plan littéraire, mais un bon moment de lecture.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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Au fil des histoires, j'ai eu l'impression de voir un être se construire avec une bonne dose de sensibilité, d'humour (limite caustique par moments et j'adore sincèrement ce cocktail entre deux, qui a fait mouche chez moi). J'ai apprécié ce penchant à l'autodérision. J'ai dégusté jusqu'à la dernière ligne l'apprentissage de Thomas Raphaël. Les quinze courts permettent de cerner la construction et l'évolution d'un jeune garçon en adulte avec une tendresse infinie.
Lien : http://www.newkidsonthegeek...
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J'aime le sexe et la pizza de Thomas Raphael est un roman touchant où l'auteur nous raconte comment il s'est constuit en tant qu'adulte. Une histoire racontée sous forme de nouvelles qui nous font découvrir un nouveau passage de sa vie. Une histoire atypique rempli de legerté et d'humour qui se lit très facilement.
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