Pablo

C'est l'histoire d'un coco tout noir comme la nuit.

L'auteur Rascal préfère jouer sur les tons du noir et blanc pour cette aventure du premier apprentissage.

Notre Pablo doit déja grandir et sortir de sa coquille, faire enfin face au dehors. C'est une forme de nuit. Et la nuit, c'est impressionnant pour les petits.



Cela se fait petit à petit et il n'y a personne pour l'encourager un peu à mettre le bec dehors...

petit petit petit..?

Point de fermier pour anticiper sa venue sur un coquetier, point de poule pour toquer la coquille et rappeler le retardataire à l'ordre ( debout! Range l'intérieur de ta coquille et viens manger ton grain!), c'est Pablo tout seul comme un futur grand qui, appâté par les richesses du dehors, va oser mettre un bout de patte dehors après l'autre.



L'auteur s'amuse sur des registres multiples, nous sommes le jour et pourtant la dimension noire comme l'encre et blanche de lait donne l'impression de retenir la nuit tant que le poussin n'est pas sorti.

Nous sommes un peu sur les sens.

Pour appréhender la nouveauté et l'étrangeté extérieure, Pablo va devoir sortir un oeil, deux, pour cerner ce qui se trouve autour, percer un trou pour entendre et être sûr que tout ira bien, en percer un deuxième pour découvrir la magnificence de ce qui chante dans ce monde du dehors.

Tous les sens y passerons, comme pour un petit d'homme qui découvre son monde en le tâtant, l'observant, le goûtant, c'est bien vu et la couleur fera enfin sa place sur une chute ménagée par l'auteur, toute logique et drôle.



Une affaire bien réfléchie, où nous côtoyons d'autres premiers apprentissages de l'espace, la distinction du haut et bas, de la droite de la gauche, une expérience bien aboutie.

Un petit Pablo attachant qui devrait plaire aux petits-écouteurs d'histoires.

On aime.

Pablo n'est pas pressé de sortir de son oeuf, mais il n'a plus le choix : il est trop grand maintenant. Comme il a un peu peur, il ne s'élance pas d'un coup dans un monde inconnu mais découpe petit à petit des trous dans sa coquille pour voir et entendre ce qui l'entoure.

Rascal joue avec le contraste noir/blanc pour faire ressortir son personnage timide. L'histoire est chouette mais je dois bien avouer que c'est un thème vu et revu, il n'y a donc rien de très original. Ceci dit, je ne m'attendais pas à la chute assez rigolote.

"Pablo" sera le parfait compagnon pour les jeunes enfants qui chaque jour, chaque semaine ou chaque mois font face à l'inconnu et découvrent une nouvelle facette de notre monde.

Rascal nous fait voyager dans son univers qui attire les tout-petits.
C'est l'histoire d'un oeuf, enfin, de Pablo qui est encore dans un oeuf. il s'est levé et voudrait sortir de sa coquille. Oui, il est grand maintenant. Cependant, il a peur. Il a quand même envie de découvrir le monde qu'il entoure.
J'aime vraiment la proposition graphique, et les émotions qui s'en dégagent comme la peur, l'envie d'explorer...
Quelle aventure de vouloir grandir !

Je ne suis pas très attirée par les livres jeunesse en noir et blanc ni trop épurés. C'est le texte de Pablo qui me plaît beaucoup. Les répétitions (il perça un 2e petit trou. Un 2e petit trou suivi d'un 3e petit trou etc) donnent un rythme à la lecture, une sorte de suspens. La crainte du poussin de sortir de son oeuf est bien comprise par les tout petits qui peuvent s'identifier. Je n'aurais spontanément pas acheté ce livre (reçu dans l'abonnement à l'École des Loisirs), mais c'est une belle découverte, et une belle addition à la bibliothèque de mon fils.

Aujourd'hui Pablo doit sortir de sa coquille mais comme il est un inquiet, il y va tout doucement.

Un album en noir et blanc tout simple qui dit beaucoup de chose sur les peurs. Pablo brise sa coquille petit bout par petit bout et peu à peu passe d'oeuf à poussin. Ça donne de très chouettes illustrations.
On a l'impression que c'est l'oeuf lui même qui devient petit à petit un poussin.