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J'ai adoré la plume est fluide l'histoire touchante on plonge vite dans ce drame qui nous bouscule de l'intérieur , je ne regrette pas ma curiosité ceci de base n'est pas mon style mais je l'ai lu d'une traite . On ne peu pas le lâcher . Il joue avec nos émotions on est tt le long sur un fil a vouloir connaître la suite de cette histoire d'amour dramatique .
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Les fortes pluies du printemps ramènent à la surface les souvenirs d'adolescence d'Eugène et ses amours contrariés avec Ligeia, naïade effrontée et manipulatrice, par le truchement d'une berge qui se désagrège et la découverte d'ossements.

Eugène, alcoolique, depuis sa rencontre avec cette sirène, abandonné par sa femme et sa fille, méprisé par les siens et ses voisins, tente d'élucider le mystère de la disparition de Ligiea, quarante-six ans plus tôt, alors, qu'ainsi que son frère aîné, le brillant Bill, il était l'amant de la jeune fille.
Il se retrouve de nouveau sous le charme de Ligieia et de l'été de ses quinze ans alors que tout était encore possible tandis que Bill, devenu chirurgien respecté et admiré de ses pairs, l'exhorte à se débarrasser une fois pour toutes d'un passé qui l'a conduit à « bousiller sa vie ».

« Par le vent pleuré » est un roman mineur dans l'oeuvre de Ron Rash. Même si l'auteur excelle dans les dialogues des adolescents des années 70, même si son lyrisme surgit (trop peu) lors de belles pages, notamment à la fin, l'intrigue y est convenue – opposition classique entre deux frères, l'un brillant, l'autre raté, à l'image d' « A l'Est d'Eden » – et l'énigme, sans réelle surprise.

Il semble que Ron Rash l'ait écrit pour exhumer quelques souvenirs d'adolescence et leur redonner vie l'espace de 224 pages.
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(Elle) "Par le vent pleuré" est en premier lieu un roman au coeur de la nature. Ron Rash nous offre une photo magnifique d'un endroit aux apparences idylliques. Un décor sauvage avec en son coeur un bassin naturel et sa sirène, qui comme dans l'odyssée d'Homère attire deux frères enivrés par sa beauté jusqu'à ce qu'ils se noient en son sein, aspirer par le tourbillon des démons humains. Ainsi pour s'extirper de cette abîme, Bill et Eugène, que tout oppose, devront à l'image des personnages de Bruce Springsteen faire front commun et être des frères de sang: 🎶"We got our own roads to ride and chances we gotta take. We stood side by side each one fightin' for the other. We sais until we died we'd always be blood brothers" B.Springsteen.🎶
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De la littérature nord américaine qui nous parle de la société américaine et de la vie typique dans une petite ville. Deux frères, dans les années 60, vivent avec leur mère et surtout sont hébergés par leur grand père, après la mort brutale de leur père. le grand père est le médecin de la vie et dirige son cabinet médical comme sa famille. L'aîné des deux frères sera chirurgien et rien ne pourra et ne devra empêcher son destin. Mais pendant un été, les deux frères, lors d'une partie de pêche rencontre une étrange et troublante jeune fille. Nous sommes en 1969 et un vent de bohème flotte dans certains coins de l'Amérique, des bruits de manifestations, de fêtes psychédéliques, de nouvelles drogues Mais nous sommes à Ascheville et la vie est tout de même paisible. le frère cadet nous raconte alors aujourd'hui cet été et sa vie, lui il est le littéraire de la famille et tente de devenir écrivain ou professeur mais un drame l'en a empêche et il est devenu un loser, qui passe beaucoup de temps avec une bière ou plusieurs bières sur son canapé. Un matin, il découvre un article dans le journal local, des os d'une jeune fille viennent d'être découvert : ne serait ce pas Lidea, cette étrange jeune fille qui un matin avait disparu et plus donner de nouvelles après avoir soit disant pris l'autobus pour Miami. L'auteur nous entraîne donc dans une enquête policière, trente années après les faits mais nous parle aussi de la vie des années 60 dans une petite ville américaine, des relations entre ce grand père sévère, tyrannique et ses petits fils, sa belle fille. J'ai aussi apprécié l'hommage à l'écrivain natif d'Ascheville, tom Wolfe (citation d'un de ses romans par le très beau titre) et m'a donné envie de découvrir ses écrits. (Eh oui la PAL va encore augmenter !!). Un roman policier, un roman d'apprentissage, un roman introspectif mais aussi une description de la vie américaine que ce soit dans les années 60 ou de nos jours. La découverte d'un auteur, dont je vais continuer la lecture et (re)lire quelques romans de Tom Wolfe.
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L'histoire de deux frères dans les Appalaches en 1968, marqués par la rencontre d'un été avec une jeune citadine qui va les initier à quelques pratiques . Ils n'en auront plus jamais de nouvelles.
40 ans plus tard, la découverte d'ossements sur ce même lieu va forcer les deux frères à renouer après s'être éloignés en ayant suivi des chemins opposés.
Un beau roman, sur la nature et la liberté, sur l'émancipation, l'éveil des sens et la mémoire.
On y trouve de beaux portraits de personnages et le suspense est bien entretenu.
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Dans ce roman, il est question, comme toujours chez Ron Rash, de sexe, de drogue et de rock'n'roll. Ah, et de pêche aussi ! Parce qu'on se drogue, on fait l'amour, on boit, au bord d'une rivière, en n'oubliant jamais de rapporter quelques truites à la maison. Et des cadavres de truites aux ossements de sirènes il n'y a qu'un pas. Les ossements sont ceux de Ligeia Mosely, que les eaux de la rivière recrachent un beau jour, faisant resurgir un passé douloureux. Eugène et William sont deux jeunes garçons qui aiment la pêche, activité qui leur offre un peu de solitude et qui leur permet de fuir un grand-père autoritaire toujours occupé à planifier leur vie à leur place, depuis que leur père est mort et que leur mère, sans ressource, est obligée de se plier à ses volontés. C'est au cours d'une partie de pêche qu'ils rencontrent Ligeia. Elle semble surgir hors de l'eau comme une sirène, mais préfère le whisky et la bière à l'eau pure de la rivière dont elle émerge et dans laquelle elle replonge régulièrement. L'image de la sirène n'est pas anodine : maléfique mais envoûtante, elle séduit William et surtout Eugène qui se laisse prendre à ses charmes jusqu'à voler pour elle des tranquillisants dans l'armoire de son grand-père médecin. Si William résiste et se bouche résolument les oreilles, déjà tourné vers l'avenir, Eugène, plus faible, cède aux charmes de la créature. Mais le monstre n'est pas toujours celui qu'on croit…
Le roman de Ron Rash est construit comme un roman policier sur le thème : qu'est-il arrivé à la belle mais toxique Ligeia Mosely ? C'est un roman noir qui nous dit que les erreurs de la jeunesse conditionnent ensuite notre vie entière, sans espoir de rédemption, qui nous dit aussi que la liberté est factice. Au départ, la rivière est certes un espace de liberté et de beauté pour ces deux jeunes garçons, mais il est bien vite pollué : l'eau se change en alcool, la sirène est une junkie, le sable est jonché d'éclats de verre et les truites sont pendues par les ouïes et bien destinées à être dévorées. Et sous la plume de Ron Rash, l'espace ouvert et mobile que constitue la rivière devient soudain un lieu clos et étouffant, cadre parfait pour la tragédie s'y déroule. Dans ce décor, les hommes se livrent à des combats qui ne sont assurément pas très loin de ceux des héros et des dieux de la mythologie antique.
Le lecteur prend plaisir à voir se dessiner la vérité au fil de chapitres courts qui font alterner le présent et le passé. Mais au final, il faut bien dire que ni les thèmes abordés, ni la construction du roman ne sont fondamentalement originaux. Un sentiment de déjà vu, déjà lu, donc, mais un bon moment de lecture dont on aurait tort de se priver.
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Lorsque j'ai découvert une critique de ce livre dans un magazine littéraire j'ai été de suite interpellée, l'histoire et l'époque m'ont aussi immédiatement intéressé et il faut dire que le suspense autour de cette mystérieuse découverte macabre ne pouvait que m'attirer. Me voici donc après cette lecture pour vous dire tout le bien que j'en pense puisque je n'ai pas du tout été déçue.

Bill et Eugène sont deux frères vivant, après la mort de leur père, avec leur mère mais au crochet d'un grand-père très respecté dans cette petite ville de Sylva et qui décide de votre avenir sans vous consulter. En cet été les deux frères travaille dans le cabinet médical de leur grand-père, pendant leur temps libre ils se rendent à la rivière essentiellement pour pêcher. C'est ici qu'il feront la rencontre qui les marquera à jamais, celle avec Ligeia une jeune fille débarquée de Floride libre et dangereuse. Confrontés aux tentations, sexe, drogue, alcool, les deux frères deviendront rivaux usant le lien qui les lie.

Voilà les deux frères, quarante ans après, l'un devenu brillant chirurgien l'autre un écrivain alcoolique, face aux ossements de la jeune fille remontés à la surface, enfouis depuis tout ce temps dans les berges de la rivière. Une jeune fille qui disparaît mais n'est recherché par personne, comme si elle n'avait jamais existé. Eugène qui n'a jamais véritablement cru au départ de Ligeia se pose des tas de questions, d'autant plus que son frère Bill était parti la rejoindre pour l'accompagner à la gare. Que s'est-il donc passé ce jour là? Bill est-il responsable? et surtout pourquoi Ligeai a t-elle voulu quitter la ville si vite? Ligeai était le symbole de ce mouvement hippie et était comme une tâche sur le drap blanc de cette société moralisatrice et puritaine de l'époque.

Roman inspiré de faits réels, concentré sur les rapports familiaux, les liens fraternels autour d'une disparition, le récit fouille le passé à la recherche d'éléments susceptible d'apaiser le narrateur. Les relations entre les personnages deviennent plus nettes, le caractère de chacun se dévoile.
C'est mon premier roman de l'auteur et j'ai été happée par cette histoire, préjugés et valeurs morales guidant la vie des habitants de cette petite ville des Appalaches soudainement confrontée à un vent de liberté et aux moeurs hippies si éloignées des leurs. Je n'ose pas qualifier donner le nom de polar à ce roman car l'enquête autour de ces ossements ne sert qu'à expliquer les relations humaines.

Un excellent roman qui se lit très vite et qui me donne très envie de connaître les autres romans de l'auteur, lui qui a su en quelques pages me plonger dans le passé et me rafraîchir au bord de cette rivière.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Qu'est devenue la belle naïade des Appalaches ? Longtemps les deux frères vont remâcher leurs fièvres, ces émois qui ont transformé leur existence. Quand des ossements refont surface sur les berges du lac, un voile noir et spectral enveloppe le souvenir de ce torride été 1969.

Ce souffle de liberté, ils le doivent à la belle Ligeia - que ses parents ont mis au vert -, apparue comme dans un rêve alors que Eugène et son frère Bill rejoignent leur spot de pêche. Adieu la puberté, bye bye les entraves de leur despotique grand-père. Un vent lascif et émancipateur souffle sur le lac. L'amour libre associé au mouvement Peace and love éclabousse les deux frères fortement amarrés à ce bled paumé alors qu'ils ne résistent pas à l'attraction des substances illicites. C'est un ouragan de délices qui déferle. Et la belle disparaît. Naissent ensuite des tensions qui vont s'avérer irréversibles. Leurs parcours ont suivi des voies contraires. Moins de cinquante ans plus tard Bill, aiguillé (aiguillonné) par son grand-père, a embrassé avec succès la carrière médicale, Eugène paumé végète. Un face à face s'engage.

Si la nature est moins prégnante dans ce roman elle est le décor du paradis et de l'enfer. Si la rivière est un linceul liquide dans le chant de la Tamassee ici c'est le lac qui fait office de suaire. Cependant cette eau est purificatrice - en lavant les abus, le mirage du paradis artificiel, celui de la luxure. le sacré s'invite. Quand le passé resurgit en prenant la forme d'un squelette, l'heure du châtiment a sonné. Bill et Eugène sont convoqués au purgatoire. Ron Rash nous offre une tragédie intimiste. Il fait l'impasse sur la mise en valeur et la protection des paysages majestueux et l'intérêt qu'il porte habituellement sur la relation entre les locataires de ces lieux. Peut-être aurait-il été pertinent de développer, d'affiner le thème de la modernité qui s'infiltre insidieusement dans le monde rural - cette période de la fin des années 60 est pourtant un fertile terreau. [...] La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2017/10/par-le-vent-pleure-ron-rash-seuil.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Un roman noir qui nous plonge dans les années hippies au coeur des Appalaches.

Un été, deux frères rencontrent une jeune fille qui va chambouler leurs vies. Ligeia (de son vrai prénom Jane) a eu des ennuis et ses parents ont donc décidé de l'envoyé vivre chez son oncle et sa tante.

Bill et Eugène la rencontrent un jour où ils étaient partis pêcher à leur endroit préféré. Mais contrairement à eux, Ligeia se drogue, boit et couche, et va donc les initier à ces pratiques. Les charmant afin d'arriver à ses fins, Eugène va, par exemple, voler régulièrement des médicaments dans le cabinet de son grand-père. Mais un événement va venir chambouler leur trio.

Quarante-six ans après, Eugène, devenu alcoolique et solitaire, voit dans les journaux que des ossements ont été retrouvé, et qu'il s'agit de ceux de Ligeia. Ils ont été trouvé près de là où ils se retrouvaient tous les trois. Il comprend alors qu'elle n'est jamais partie en bus de Sylva comme son frère lui avait dit. Mais que lui est-il alors arrivé cet été là ?

Nous alternons les passages entre l'été 1969 et l'année 2015 afin de comprendre ce qui est arrivé à Ligeia et en savoir un peu plus sur le passé de chaque personnage, notamment Bill et Eugène. On en apprend également plus sur leur grand-père chez lequel ils vivent avec leur mère depuis la mort de leur père. Ce grand-père sévère et exigeant tient un rôle important au sein de leur vie.

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur qui nous accroche dès les premières pages à son histoire pour au final ne plus la lâcher. Il sait doser les moments de rapidité dans l'histoire et les moments très lents pour nous tenir en haleine sans voir passer les pages.

Il nous transporte entre passé et présent sans jamais nous perdre.

Un roman addictif sur la culpabilité et les choix qui guident le reste de notre vie.
Lien : https://lirepourexister.word..
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Par le vent pleuré, c'est un peu l'histoire de la collision entre deux mondes : celui d'Eugène et celui de Ligeia.

Le premier vit sous l'influence conservatrice d'un grand-père particulièrement dur, dans une petite ville qui est tellement paumée qu'elle semble vivre dans un monde parallèle, à l'écart du reste du pays. le monde d'Eugène est un monde où les rumeurs de la guerre du Vietnam n'arrivent presque pas, où personne n'écoute les groupes à la mode et où le mouvement hippie n'est qu'une chimère.

La seconde vient d'une grande ville sur la côte, c'est une fille dans la tendance, qui aime les drogues, qui aime boire du rosé et qui est sexuellement très libérée. Forcément, pour un jeune homme de 16 ans, elle incarne très rapidement tous les interdits et tous les plaisirs.

Mais si elle est merveilleusement déraisonnable et légère aux yeux d'Eugène, Ligeia est avant tout une fille libre comme l'air et dans la ville de Sylva, les gens trop libres on aime pas trop ça…

C'était ma première rencontre avec l'auteur et je dois bien avouer que j'ai été un peu décontenancée par la lenteur du roman qui oscille constamment entre passé et présent, le Eugène du présent (véritable épave accro au whisky) repensant constamment à son premier amour, aux circonstances de leur rencontre et de la disparition de sa belle naïade.

L'impression qui ressort de tout cela est celle d'un profond malaise. On comprend très vite que les deux frères ont un lien avec cette disparition mais encore faut-il savoir en quoi. Eugène a-t-il tout oublié ? N'a-t-il jamais rien su de l'affaire ? J'ai été intéressée par l'histoire et en même temps, je suis restée un peu extérieure à tout cela car je n'ai pas apprécié un seul personnage de ce roman. Ils ont tous quelque chose d'antipathique, ils sont ambigus, complexes, pas mauvais mais… ils ont quelque chose de dur. Sauf Eugène, quand il rencontre Ligeia, bien sûr… du coup, j'ai manqué d'émotions en lisant ce roman mais j'ai malgré tout été happée par la plume de l'auteur, vraiment captivante.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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