Jazz Maynard, toujours aussi Rock !
Hier...
Jazz, Teo et Judas. Trois gamins inséparables qui avaient de l'or dans les doigts, mimines dont ils se servaient essentiellement pour carotter tout ce qui avait de la valeur à leurs yeux de mômes.
Aujourd'hui...
Le trio a explosé. Judas a trahi - encore ! -, en préférant mettre ses talents au profit de l'organisation du crime et ainsi assurer ses perspectives d'avenir.
C'est sous ses ordres que nous retrouvons Jazz et Teo.
Mission du jour, dévaliser une maison ultra-sécurisée qui compte bien plus de porte-flingues que de versions remastérisées de l'Hymne à l'Amour d'une certaine Piaf.
Et là, vous vous dites, enfin vous devriez, mais c'est pas possib' ça, ça pue le traquenard à plein tarin !
Pas faux. Seulement voilà, ce serait faire injure à notre héros qui en matière de matraquage de pif, décrochage de mâchoire, pétage de dents, voire plus si affinité, n'est jamais le dernier à la distribution.
Le trait me botte toujours autant.
Un album où tendresse et violence exacerbée se taillent la part du lion.
L'on en apprend un peu plus sur notre héros qui, entre deux bastons régulières, se fend de flashbacks nostalgiques qu'on ne lui soupçonnait point.
Il y aurait donc un p'tit coeur qui bat dans cette machine à pains.
Deuxième coup de semonce, une partition au style irréprochable et à la rythmique infaillible.
Se dévore plus qu'il ne se lit.
La Mélodie d'El Raval, trop d'la balle !
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J'aime toujours autant les dessins (et je dirai même que le dessinateur est trop bon car je n'ai pu supporter ceux de la page 13, tellement réalistes que c'en fût une souffrance). L'histoire prend de l'ampleur, dans la continuité du premier tome, les magouilles de politicards, des embrouilles de criminels du quartier d'El Raval et de l'action. Je n'ai pas bien saisi une partie du scénario avec des asiatiques mais peut être aurais-je l'explication dans le tome 3. Il y a un flash back qui explique en partie l'itinéraire de Jazz Téo et Judas, bien venu. le suspens est intact et j'ai envie de connaitre la suite. Donc une bonne BD pour moi car je ne la sens pas s'essouffler. Et j'apprécie le choix des couleurs, des tons toujours ocres de jour ou bleutés de nuit qui collent à cette ambiance où rien n'est évident, clair limpide, mais tout est incertain.
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Ce second tome, me fait le même effet que le premier. Je trouve toujours l'histoire très confuse, tout semble mélangé. Et en plus c'est glauque, sombre à l'extrême :mieux vaut pas lire ce genre de BD un jour de déprime.
Peut-être que je commence à reconnaître les personnages, au moins les principaux. C'est déjà ça. Peut-être qu'au 6ème tome j'aurai compris qui est qui.
Ca ne m'emballe pas particulièrement mais je vais tout de même poursuivre.... Peut-être aurais-je une bonne surprise à un moment
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Avec ce deuxième tome on retrouve les mêmes ingrédients que le premier tome, la violence et les combats. Jazz Maynard s est engagé auprès de Judas (un ancien de sa bande) à accomplir un vol apparemment particulièrement compliqué et tout ça pour sauver sa petite soeur.
Le scénario est toujours aussi touffu et nous perd dans l histoire ou les histoires. Graphiquement cela reste assez intéressant avec une très bonne dynamique qui est pour le plus de cette série.
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Un premier tome qui nous explique le passé de Jazz Maynard afin de nous faire comprendre les liens fraternels de Jazz, Téo et Judas.
On est ensuite plongé dans la problématique d'un cambriolage, un travail dont Jazz semble être le seul capable à réaliser.
Finalement un tome long je trouve car beaucoup d'intrigues différentes mais qui se ressemblent. On continue de tourner sur l'aspect "mafia", "règlement de compte" et complot avec des plans tirés par les cheveux.
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Le deuxième tome de cette trilogie barcelonaise bourrée d'action confirme toutes les qualités du premier tome de ce duo espagnol qui est pour la première fois publié en France après plusieurs années de collaboration au pays des toréros.
Toujours construit à l'aide d'allers-retours fréquents, le récit de Raule avance à un rythme effréné. Cette fois, l'intrigue principale est le vol d'une pièce de collection à un parrain roumain pour le compte de Judas, ami d'enfance de Jazz devenu le parrain du quartier malfamé d'El Raval. Autour de cette trame principale, l'auteur développe plusieurs autres intrigues et revient sur les moments clés du passé des protagonistes, comme cette scène d'introduction qui revient sur l'enfance des trois amis: Jazz, Teo et Judas. On ne s'ennuie donc pas un instant et, tout en accompagnant une intrigue qui progresse assez vite, on en apprend plus sur les personnages et sur les liens qui les unissent depuis tant d'années.
Comme décor et aidé par une colorisation en quasi bichromie très efficace, ce polar recherche les bars sombres et l'ambiance nocturne de Barcelone. le dessin de Roger (Ibàñez Ugena) est assez surprenant, voguant entre le caricatural et l'esthétisme, mais très efficace et d'une grande lisibilité.
Vivement le troisième volet de ce triptyque espagnol captivant et parfaitement maîtrisé !
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