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sur 206 notes
C'était à Verdun, au plus fort des combats. On l'a retrouvé coincé dans un trou, d'où seule sa tête dépassait de la boue. Il ne portait pas sa plaque d'identité militaire. Comment s'appelle ce malheureux survivant du champ de bataille ? Charles ? Gustave ? Robert ? Personne n'en sait rien, ni lui non plus. L'homme qu'il était avant s'est mis à l'abris du carnage, de la grande boucherie qui l'entourait, et s'est égaré dans les replis les plus profonds de sa mémoire. Sa vie n'est désormais « plus que des bribes de souvenirs et de connaissances qui ne lui disent rien de l'homme qu'il était vraiment ». Quelques images fugaces – le sourire tendre, protecteur, lumineux d'une maman, le regard sans vie de Maurice mort à ses côtés, une main tendre qui se pose sur son épaule, le fracas infernal des obus - se contentent de remonter à la surface du néant de son existence.
Un homme sans passé, sans mémoire, qui peut être n'importe qui, voilà l'espion idéal ! le général Joseph Durand, ce monstre froid et cynique ne s'y trompe pas. Il lui suffira d'un gros mensonge, d'une dissimulation honteuse pour faire de Charles ? Gustave ? Robert ? un jouet à sa disposition qu'il jettera sans vergogne dans une histoire qui n'est pas la sienne.
Charles ? Gustave ? Robert ? continue à vivre avec sa mémoire amputée et ses petits bouts de souvenirs auxquels il s'accroche désespérément. Dans un Berlin qui crève la faim et perd la tête, il tombe amoureux. Il voit ses amis succomber, déchiquetés par les balles, tandis que lui, sans nom ni passé, survit.
Sa petite histoire d'espion débutant vient alimenter et se confondre avec la Grande. Car si l'armistice est signé, si les armées sont rentrées chez elles, la guerre, elle, continue. Clémenceau rugit et veut briser les reins de l'Allemagne. Georges Lloyd ne songe plus qu'à commercer avec les vaincus. Wilson sermonne, prêche et rêve de sa Société des Nations qui anéantirait les périls nationalistes. Les juifs sont plus que jamais montrés du doigt, et les généraux allemands préparent en cachette leur revanche. Les dés sont déjà jetés, et tout est prêt pour la prochaine.
Un beau et bon livre, haletant, sans temps morts. Un vrai roman d'aventure. Quel personnage, notre amnésique, si naïf, si désemparé, qui cherche à tâtons dans la nuit les morceaux éparpillés de sa vie ! Les dernières pages sont intenses et tristes à pleurer quand, esseulé, vaincu, il s'en va trouver « un visage rond de vieux soleil ridé et un bon sourire ».


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Les bons romans sur cette période ne sont pas légion. Les romans qui offrent une écriture aussi fluide parsemée de références culturelles encore moins. J'ai vraiment apprécié ce texte qui nous montre toute la difficulté de vivre dans cette époque tourmentée. On suit de près ce soldat amnésique à qui l'on fait subir les électrochocs, traitement de l'époque assez barbare, il faut bien l'avouer. Et puisque je parlais de références, le thème m'a fait penser à la pièce de Jean Anouilh, "Le Voyageur sans bagage". On voyait déjà chez le dramaturge cette facilité que l'on avait à vouloir manipuler ces personnes. On retrouve l'idée ici puisqu'on va vouloir faire de cet amnésique un espion. Mais c'est sans compter sur le fait que non seulement ce dernier n'est pas un imbécile mais qu'encore la recherche de sa propre identité prime sur le reste.

Antoine Rault a su peindre avec réalisme et précision l'atmosphère de l'époque, les atrocités physiques et psychologiques. L'écriture est très fine, de même que l'analyse des personnages. le livre est épais (491 pages) mais on ne voit pas le temps passer. Il a même fallu que je me fasse violence pour interrompre ma lecture sous peine d'heures de sommeil en moins (et en ce moment, le repos est sacré !).

Un très beau roman, vraiment !

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Vous qui me lisez, il est fort probable que vous sachiez qui vous êtes, je veux dire par là, que vous connaissiez votre identité. Lorsque vous vous réveillez le matin, lorsque vous enfilez vos chaussons (ou pas) et que vous filez à la salle de bain vous reconnaissez le visage dans le miroir. Lorsque vous quittez votre résidence pour aller travailler, musarder, visiter un ami, vous savez qui vous êtes. Dans votre poche ou dans votre sac, se trouve certainement une pièce d'identité où figurent un nom, un prénom, une adresse. Tout ça n'a l'air de rien et pourtant, si c'était l'essentiel ? Avoir une identité...

Le personnage de ce roman après un "accident d'obus" pendant la guerre 14-18 se retrouve amnésique, il ne sait plus rien de lui-même, son nom, son prénom lui échappent. La guerre et son lot de cynisme passe par là et saisit l'aubaine. Un amnésique, après-guerre, qu'est-ce qu'on s'en fout, autant qu'il soit utile à quelque chose, à son pays par exemple, on va en faire un espion ! Son pays, mais quel pays ? Il est amnésique, il ne sait pas même où il est né. On lui vend des valeurs de fidélité et de loyauté envers la patrie, mais que signifient-elles quand on ignore qui on est ?

Ce roman ouvre des perspectives très originales sur la guerre et son inanité, notamment en mettant en scène un héros Alsacien, qui en 14-18 pouvait combattre côté français où côté allemand à cause d'une simple ligne imaginaire.
Il nous fait lire ou relire quelques pages d'Histoire, on revisite le Traité de Versailles, on croise l'américain Wilson, le britannique Lloyd George, l'italien Orlando et notre "Tigre" national Clemenceau, le Maréchal Foch mais aussi le chancelier Hindenburg, celui-là même qui devra céder sa place à un certain Adolf H.
Il nous montre également à quel point il est vital de connaître ses origines car il aurait tout aussi bien pu avoir pour cadre un autre chapitre de l'Histoire, le cynisme est partout, il ronge ce monde sans hésiter une seconde à utiliser un être humain pour satisfaire sa quête d'autodestruction.

Un petit bémol pour la fin qui m'a un peu laissée sur ma faim^^. Au-delà de ce roman et de la guerre, je pense aux victimes d'amnésie, aux enfants abandonnés ou orphelins à qui on refuse le droit de connaître leurs origines, également aux victimes de la maladie d'Alzheimer. Ce livre m'a rappelé que j'ai la chance de savoir d'où je viens et rien que pour ça, je suis heureuse de l'avoir lu.
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Charles a oublié qui il est. Un obus qui l'a enterré jusqu'aux épaules a eu raison de sa mémoire.

Les médecins qui le soignent sont toutefois optimistes car le jeune homme s'exprime bien, en allemand comme en français. Son intelligence et sa culture semblent intactes. Mais sur le point de retrouver sa famille, après quelques traitements barbares sensés lui rendre son identité, son beau-père, qui le déteste, en décide autrement.

Pendant que dans le camp des vainqueurs, Français, Américains, Anglais et Italiens discutent âprement des sanctions à infliger aux perdants, sans famille, sans identité et bilingue, Charles devient donc pour le Deuxième Bureau, en cette année 1918, la recrue idéale pour infiltrer l'armée d'outre-Rhin et surveiller les velléités de revanche des Allemands. Mais est-ce une si bonne idée ?

Voilà un roman historique très bien fait. Même si la situation décrite n'est pas exempte d'invraisemblances — il semble peu probable que les services secrets français recrutent un amnésique — l'ambiance délétère de l'après-guerre y est parfaitement restituée. Antoine Rault a su revenir sur un sujet maintes fois traité avec originalité, un soupçon d'humour, une belle culture historique et une écriture fluide. Autant de qualités qui font de La danse des vivants un vrai plaisir de lecture.
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Un jeune homme se réveille dans un hôpital militaire, en 1918. Amnésique, il ne sait pas qui il est. Il est cultivé, parle le français, le russe et l'allemand.
Comment utiliser cet homme pour servir la patrie ? Il ferait l'espion idéal. Aucun souvenir, il peut endosser facilement la peau d'un personnage et cela pourrait même lui permettre d'être quelqu'un, de s'inventer une nouvelle histoire.

Il devient la marionnette des services secrets français. Pris au piège dans cette existence qui n'est pas la sienne, perdu dans ce monde de violence, où la guerre, le pouvoir, la fierté patriotique imbécile, les idéologies stupides, ont remplacé les vraies valeurs. Celles de l'amour, de la famille, d'une vie simplement humaine.

La danse des vivants : soldats amputés, traumatisés, gueules cassées, ou soldats sans mémoires, qui luttent pour rester des hommes, dans cette Europe ravagée de l'entre-deux-guerres. Des hommes et des femmes dont le destin a été kidnappé par la guerre. Cette guerre orchestrée par des hommes de pouvoir arrogants, bien à l'abri derrière leurs bureaux.
Un roman historique captivant, qui démontre toute l'absurdité de la guerre.

Je remercie Babelio et les Éditions Albin Michel pour ce roman très bien écrit.
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Un début de lecture qui m'a littéralement emballé. Difficile de s'arrêter de lire tellement l'intrigue est prenante.
Un jeune homme est retrouvé quasi enseveli lors de la première guerre mondiale. Amnésique il ne se rappelle plus ni de son nom ni de son passé. Il parle : français, allemand et russe. Point de papier sur lui. Il erre donc de service en service pour lui rafraichir les souvenirs. Pensant avoir affaire un simulateur les médecins n'hésitent pas à lui administrer des traitements de chocs pour le ramener sur le droit chemin de l'époque : l'homme doit combattre au front.
Pendant ce temps sa mère s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles. le second mari de celle-ci est un jour convoqué pour vérifier si le jeune homme amnésique ne serait pas son beau-fils. Pour service ses intérêts il fera semblant de ne pas le reconnaitre.
La suite par contre est plus poussive : mi roman mi faits véridiques. J'ai lentement décroché, survolant les récits historiques de cette guerre.
Du coup des cinq étoiles du début je suis redescendu à trois.
Sur le final une belle réflexion sur la place de l'homme dans l'échiquier carcéral qu'il continue inlassablement de se fabriquer, m'a fait remonter la note à quatre.
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Mélangez Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre et saupoudrez d'un zeste d'A l'est rien de nouveau de Maria Remarque et hop vous obtiendrez ce roman de la rentrée 2016. La danse des vivants c'est toute l'absurdité de la guerre de 14/18, de la guerre en général, la bêtise humaine promue au rang de religion d'état, l'immonde cloaque des nationalismes exacerbés, joujou d'une poignée d'ignobles ergoteurs pétris de suffisance, attirés par la gloriole et qui n'hésitent pas à manipuler, mentir, envoyer à l'échafaud des millions d'hommes aveuglés, chair à canon interchangeable.

La danse des vivants c'est un homme, Charles, qui ne sait plus rien de ce qu'il fut : les obus ont eu raison de nombreux camarades mais aussi de sa mémoire. Seule certitude : ce jeune homme parle l'allemand comme s'il était né dans un village bavarois et bénéficie d'une solide éducation. Un érudit ? Sans doute. Pourtant c‘est bien l'uniforme français qu'il porte, un poilu donc. Les électrochocs du brave docteur Gustave Roussy (et oui le père de l'oncologie qui plus jeune aimait bien envoyer du jus sur de pauvres dépressifs, histoire de leur redonner du « peps ») n'ont rien pu faire : mémoire sold out. Et quand on découvre enfin qui il est, son père, Alfred Hirscheim, illustre banquier de son état, nie l'avoir reconnu. Vous savez, un fils qui n'est pas vraiment le vôtre mais le fruit de l'amour entre sa femme et un officier allemand, ça fait désordre. Si on peut s'en débarrasser ni vu ni connu, c'est quand même bien mieux.

A qui incombe alors le sort de notre pauvre soldat, ce Charles Hirscheim ? A la patrie pardi ! Car il possède un trésor inestimable notre p'tit bonhomme : sa maîtrise de l'allemand qui le ferait passer pour un brave soldat du kaiser. Pourquoi ne pas s'en servir et l'envoyer en tant qu'espion en Allemagne ? Mais quelle bonne idée ! Allez Charles, roule ma poule !

En soldat allemand évadé tu te feras passer. En officier allemand patriote, tu rejoindras les rangs des freikorps qui refusent la défaite et continuent de se battre du côté des états baltes pour conquérir de l'espace vital. Ton but : prouver que l'Allemagne prépare en sous-main la revanche et n'accepte qu'en surface les conditions innommables imposées par le traité de Versailles, notamment celle de n'avoir que 100 000 militaires, une honte pour une nation de soldats ! L'objectif avoué : justifier la politique de fer de la France vis-à-vis de l'Allemagne, bien décidée à la vider de toute substance.

Et voilà notre brave héros à la mémoire vacillante balloté dans l'Allemagne d'après-guerre qui souffre : misère sociale, pays acculé, chômage, mendicité, gueules cassées et traumatismes, soldats démobilisés qui n'ont droit à rien et ont tout sacrifié, une Allemagne désormais démocratique qui oscille entre tentations nationalistes et spartakistes, à peine vaincue et à qui on (la France notamment) refuse le redressement.

Un personnage attachant au service de l'Histoire, Charles Hirscheim/Gustav Lerner nous entraîne dans les bas-fonds de la politique d'après-guerre, dans l'antre des cabinets ministériels qui portent en partie la responsabilité de la montée du nazisme dans les années 30. Si l'histoire en soi n'a rien d'extraordinaire, le climat de l'époque, de cette Allemagne de Weimar, de ces politiques de cabinets affairistes liés aux militaires, est extrêmement bien dépeint. Un roman intelligent qui fait du bien et fait ouvrir les yeux sur la période loin d'être si glorieuse de la victoire franco-anglaise. Pas si courant.

Merci à Babelio et Albin Michel pour ce très bon roman
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Les chapitres 1 et 2 m'ont révoltée, scandalisée.
Comment a-t-on pu faire "ça" à nos poilus ?
Je n'en avais jamais entendu parler et pourtant, j'en ai lu des romans sur la guerre 14-18.
Je suis allée bien sûr vérifier sur Internet. Et, hélas, "ça" s'est réellement passé ! Incroyable !
Un jeune homme, Charles, qui se réveille amnésique, va être instrumentalisé par les services secrets français. Il deviendra une taupe, sous le nom de Gustav Lerner, dans l'Allemagne de la République de Weimar.
C'est quelqu'un de très intelligent et cultivé. Il s'interroge sur ce qu'est l'identité : sans passé, que sommes-nous ?
Le roman aborde aussi l'état de l'Europe, la révolution russe, le traité de Versailles et, surtout, à quel point celui-ci a humilié les Allemands préparant ainsi une "revanche" sanglante.
Très intéressant et passionnant.
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Aux personnages de fiction, Antoine Rault, dans la Danse des vivants , mêle, de façon fort inspirée des acteurs majeurs de la Première Guerre mondiale et de l'après-conflit et ouvre de grandes parenthèses qui lui permettent de développer judicieusement des informations sur cette époque , en consacrant, par exemple, plusieurs pages sur les pratiques psychiatriques expérimentales monstrueuses , inhumaines, dont bénéficièrent les Poilus traumatisés physiquement et psychologiquement, souvent considérés et dénoncés par les neurologues comme simulateurs : il faut les guérir coûte que coûte et au plus vite afin de les renvoyer sur le front comme chair à canon. Gustave Roussy qui deviendra, plus tard, un cancérologue renommé, ce disciple d'Hippocrate , est ainsi mis en scène. Il estime que les soldats atteints d'obusite , le shell chock anglais, doivent être traités très rapidement afin qu'ils puissent reprendre illico presto leur place sur le front. Sa méthode avant-gardiste : l'électrocution plus ou moins forte., et d'autres traitements aussi barbares..
Il y a aussi ces rencontres homériques, plus ou moins informelles avant qu'elles ne deviennent officielle entre l'intransigeant Georges Clémenceau, plus tigre que jamais, le britannique David Lloyd George, qui veut infliger à l'Allemagne une punition mais en ne cherchant pas à anéantir sa puissance, Vittorio Emanuele Orlando, l'Italien et le quatrième compère Woodrow Wilson, le président américain qui prône la création d'une instance internationale en charge de maintenir la paix en Europe qui prendra le nom de Société des Nations , qui deviendra, plus tard, l'Organisation des Nations Unis (ONU).
Les âpres négociations concernant les lourdes sanctions imposées à l'Allemagne aboutissent finalement en juin 1919 par le Traité de Versailles et on comprend, dès cette signature historique que l'Allemagne lourdement sanctionnée et humiliée ( elle perd ses colonies, une grosse partie de son armée, elle est amputée de riches territoires, les réparations économiques sont exorbitantes…)cherchera très vite à relever la tête et se venger.
Et il y a le héros émouvant de cette histoire , un soldat qui se réveille profondément choqué et amnésique par l'explosion d'une marmite.
C'est un officier, cultivé, intelligent, mais même si des bribes de connaissances intellectuelles et de vérité lui reviennent, il ne peut se souvenir de son passé et de sa véritable identité.
Il est Charles Hischeim, né d'une liaison hors mariage, d'une mère alsacienne et d'un père allemand. Il parle couramment le français et l'allemand.
Il deviendra Albert, Léon Bargue, et finalement Gustav Lerner quand il sera infiltré comme espion dans les Freikorps.

C'est une lecture passionnante, instructive, et j'ai hâte de lire la suite de cette fiction historique « La Traversée du Paradis ».

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Août 1918 : un jeune homme cultivé mais complètement amnésique, parlant couramment le français, l'allemand et le russe, est engagé par les services secrets. Charles, devient Gustav et s'infiltre dans l'armée Allemande….
La danse des vivants, le magnifique roman historique d'Antoine Rault, est tout simplement captivant. Cette riche fresque historique revient en détail sur une période sombre de l'histoire européenne, en plein chaos politique. Le récit entremêle des personnages réels et imaginaires, le lecteur se projette sur les champs de bataille, dans une Allemagne meurtrie ou au coeur des négociations de paix . C'est l'occasion de mieux comprendre la complexité des enjeux politiques de l'époque, de manière très vivante.
L'attachant Charles/ Gustav en quête d'identité et de souvenirs rappelle les personnages des romans de William Boyd. Antoine Rault partage avec cet auteur bien des thèmes, qu'il aborde avec autant de subtilité, de profondeur et d'ironie.
Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel et Babelio pour cette belle découverte.
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