Les Aventures de Martin Scot Baker : En mission avec les agents du S-64

A force d'avoir lu des séries pour ados, je me doutais bien que Martin Scot Baker allait se jeter, lui aussi, la tête baissée dans une aventure hors du commun. Sinon, a quoi bon faire un roman, me direz-vous ?

Et bien, pour commencer il faut noter que son aventure est assez incroyable mais quand même plausible. Ce qui n'est pas le cas de toutes les séries que j'ai pu lire ces dernières années. L'auteure n'a pas forcé le trait sur un univers fantastique à la limite du « raisonnable ». Ici, pas d'univers apocalyptique avec son lot de zombies ou de créatures maléfiques. L'action se passe dans plusieurs villes américaines connues (Las Végas et New-York) à notre époque. Pas de terre ravagée ni de continent américain disparu…

On suit donc, pas-à-pas, la folle aventure du jeune Martin Scot Baker qui découvre, par hasard, que son oncle dirige une agence de renseignement (le S-64). Et, que son frère Ted est aussi un agent secret redoutable qui est entrain de mettre sur pied un nouveau plan d'attaque pour infiltrer le château du général Santhor, sur l'île de Kobala (voir les autres résumés ou la page amazon).

Le rythme du récit est vif, trépidant. Les chapitres s'enchaînent bien entre les courses poursuites de la police contre les tueurs du général Santhor. L'intrigue policière est mise en place d'une manière somme toute classique. Avec des agents fédéraux qui veulent mettre fin aux activités mafieuses d'un méchant. le général Santhor qui a créé un nouveau psychotrope révolutionnaire appelé « Dream Over » et qu'il compte mettre en vente sur le marché américain avec la complicité du laboratoire pharmaceutique Big and Big. La différence notable avec d'autres romans, c'est que tout le monde en prend pour son grade… les journalistes, les inspecteurs (étourdis et incompétents) et surtout les agents secrets décrits comme des fashion victim qui n'hésitent pas à interrompre leur mission pour faire du shopping. Comme si l'auteure voulait nous démontrer (comme si c'était encore nécessaire) que nous sommes tous des consommateurs en puissance...

Tout est mis en place pour faire la part belle à une truculente panoplie de personnages qui donnent un ton enjoué à cette « comédie de la vie ». Nous sommes dans une ambiance de polar divertissant pour ados genre « Tintin » mais sans les dessins. J'ose la comparaison avec lui pour trois raisons : une intrigue policière, des personnages loufoques et un humour omniprésent tout au long de l'histoire. Comme c'est le premier opus d'une série policière, on ne peut qu'attendre la suite pour découvrir l'évolution des personnages et celle de Martin, le héros qui devrait être confrontée à d'autres missions délicates dans un avenir proche. Une série à suivre ….

First of all, j'ai été attiré comme un aimant par la couverture du livre tout-à-fait dans mes goûts (ce qui ne veut pas dire que c'est ce qu'il y a de mieux) et qui correspond bien (toujours selon mes goûts) à la cible : un polar dynamique pour les ados qui ne veulent pas se prendre la tête et qui aiment l'humour. Un humour omniprésent et généralisé dans la seconde partie de l'histoire.

On suit donc, pas-à-pas, la folle aventure du jeune Martin Scot Baker qui découvre, en premier lieu, que son oncle dirige une agence de renseignement appelée le S-64. Et, que son frère Ted est aussi un agent secret redoutable qui est entrain de mettre sur pied un nouveau plan d'attaque pour infiltrer le château du général Santhor sur l'île de Kobala (située près des Bermudes). Santhor cacherait dans ses laboratoires secrets les stocks d'un nouveau psychotrope révolutionnaire appelé Dream Over et compterait l'écouler sur le marché américain avec la complicité d'un grand laboratoire pharmaceutique… Mais l'opération ne se déroule pas comme prévu car Martin s'infiltre en douce dans leur mission...En parallèle à l'intrigue policière, le roman aborde des thèmes plus sérieux comme le lobbying de l'industrie pharmaceutique et la mise sur le marché de certains médicaments illicites.

Il y a une panoplie de personnages truculents. J'ai, notamment, beaucoup aimé les personnages des agents G20 et Rockett qui donnent un ton « Pieds nickelés » au roman. Pour conclure, un polar original et bienvenue actuellement pour diversifier la liste des contes, légendes, elfes et compagnie sur le marché…

Dans ce polar dynamique ciblé en priorité pour les juniors, nous suivons le périple du jeune Martin Scot Baker qui découvre, par le plus grand des hasards, que son oncle dirige une agence de renseignement (le S-64) et que son frère Ted est aussi un agent secret redoutable entrain de mettre sur pied un plan d'attaque pour infiltrer le château du général Santhor, sur l'île de Kobala. Santhor cacherait dans ses laboratoires secrets les stocks d'un nouveau psychotrope révolutionnaire appelé Dream Over et compterait l'écouler sur le marché américain avec la complicité d'un grand laboratoire pharmaceutique… Mais, l'opération ne se déroule pas comme prévu car Martin s'infiltre en douce dans leur mission...
Comme je suis d'un naturel voyageur et inspiré, je me suis laissé porter par la liberté de ton et la fraîcheur de l'intrigue. Comme Martin, j'ai senti la chaleur de Las Vegas me chauffer les os en parcourant Sin City ou en dégustant les margaritas du restaurant Don Juan. A New-York , j'ai senti le souffle de la liberté en avalant les mêmes muffins que Martin sur la 5ème Avenue et je l'ai encore plus envié de pouvoir faire son shopping tout seul (sans une armada de potes débiles derrière lui comme moi quand je fais mes courses). Je me suis identifié à ce gamin avide de liberté qui ne demande qu'à vivre sa vie et à épater sa copine Emma, la plus belle fille de son collège. En conclusion, je dirai que c'est un roman d'espionnage dynamique et plein d'humour et qu'il va servir à remonter la côte des auteurs féminines jeunesse mal aimées dans le monde éditorial, assez machiste.

Mots clés : humour, espionnage, états-unis, mode, culture.
Le + : originalité, humour, suspense, fluidité.
Le - : trop court.

Martin Scot Baker est un garçon de 16 ans qui habite à Las Végas. Depuis la mort de ses parents survenue en 2009 dans un accident d'avion, il a été recueilli avec son frère Ted chez son oncle Philip Joyce Hamon qui dirige l'agence S-64. Martin croit que cette agence est chargée de la préservation de l'environnement mais c'est, en fait, une agence de renseignement chargée de remplacer, au pied levé, des agents du FBI surmenés ou en arrêt maladie.

Apprenant, par hasard, que son frère et son oncle sont en fait des agents secrets, Martin demande à Ted s'il peut travailler comme agent secret pendant les vacances scolaires. Ses économies sont au plus bas et il aimerait bien changer sa panoplie de petits boulots. Mais,Ted refuse et n'en parle pas du tout à son oncle (qui est aussi son patron). Martin décide, quand même, de s'infiltrer en douce dans leur mission…

Je ne vous donnerai pas plus de détails sur la suite de ce roman débordant d'énergie qui se lit très vite (une moyenne de 150 pages) et qu'il faut découvrir par soi-même. Il y a beaucoup d'action et l'intrigue principale se tient bien. Les personnages sont tous crédibles et attachants. Ma cousine a particulièrement apprécié le passage délirant du Professeur Battlinger, drogué à la Dream Over, et qui se rappelle de sa maquette d'avion créée lorsqu'il avait 11 ans.

Pour résumer, un super moment de lecture à conseiller en cette période morose de rentrée scolaire…